A Martigues avec la CGT MEL :
« les cadres organisé-e-s, à l’offensive »
La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre tourne le dos au vote des Françaises et des Français : non seulement Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et risquent même de s’aggraver avec le soutien du RN.
Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques. Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent.
Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !
Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !
MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes ! FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les dividendes explosent !
Toutes et tous en grève, dans l’unité la plus large, enclenchons la bataille pour :
▶ augmenter les salaires du privé, le point d’indice dans la fonction publique et les pensions de retraite, assurer enfin l’égalité entre femmes et hommes ;
▶ abroger la réforme des retraites et gagner de nouveaux droits ;
▶ rénover et financer les services publics, dans tous les territoires, notamment l’école, l’hôpital, l’enseignement supérieur et la transition environnementale ;
▶ défendre et développer l’emploi industriel.
En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron est passé en force, il a été sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis législatives. Maintenant qu’il est encore plus minoritaire au parlement, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites par les député·es !
Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l’emploi industriel et financer nos services publics !ManifestationLille – Porte de Paris – 14h30 |
Les locaux de cette Maison des travailleurs se trouvent dans une ancienne usine réhabilitée, comme un rappel des luttes sociales fortes et du passé industriel du Nord.
Si la mémoire ouvrière était une religion, son lieu de pèlerinage serait sans doute aux abords de la bourse du travail de Lille, dans le quartier Fives. Une statue de 1,80 mètre en hommage aux victimes de l’amiante, œuvre de l’artiste local Jean-Marc Demarcq, prend place à côté d’une plaque à la mémoire des résistants de l’usine Fives Cail Babcock, dont le nom a inspiré le lieu.
C’est dans les locaux de la bourse, dont l’appellation a été modifiée au gré des fusions d’entreprises, que les huit organisations syndicales ont pris place pour constituer un foyer d’écoute et de conseil.
Depuis octobre 2012, la CGT, FO, l’Unsa, la FSU, Solidaires, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC sont réparties sur les trois étages, autrefois bâtiment administratif de Fives. Leur quotidien n’est plus rythmé par les sirènes industrielles mais, ces derniers temps, par les appels à se mobiliser contre l’extrême droite, organisés à la hâte lors des dernières semaines avant les élections européennes puis législatives.
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