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Archives de catégorie Vie de la MEL

ParCGT MEL

Double paiement du jour chômé du 1er mai

Double paiement du jour chômé du 1er mai

Courrier envoyé à Monsieur Castelain, relatif aux modifications de rémunérations du 1er mai.

 

 

Chers collègues,

Vous trouverez ci dessus le courrier envoyé au Président de la Mel relatif  aux modifications de rémunérations du 1er mai.

 

 

 

ParCGT MEL

Salaires : La colère gronde dans les entreprises

Salaires :

La colère gronde dans les entreprises

 

Avec des prix en hausse de l’ordre de 5 % sur un an en France, le risque de voir des pans entiers de la population tomber dans la pauvreté est élevé. L’inflation doit entraîner des hausses salariales. La CGT demande un smic à 2 000 euros et la revalorisation des autres salaires.

En 2021, la rémunération moyenne des patrons du CAC 40 s’est élevée à 8,7 millions d’euros, presque le double par rapport à 2020, quand la crise sanitaire avait contraint les budgets.

Pendant ce temps, avec la forte inflation (+4,5% en mars 2022), dans les rayons, les étiquettes des produits alimentaires flambent.

La hausse des prix touche aux produits de première nécessité – alimentaires, carburants, énergie -, des postes de dépenses importants pour les ménages. Que les plus modestes ne peuvent plus assumer

Certes, l’inflation va provoquer une revalorisation automatique du smic qui passe de 1269 € à 1302,64 € le 1er mai.

 » Ce n’est pas un coup de pouce du gouvernement, mais la revalorisation automatique du smic prévue par le code du travail en cas d‘inflation, prévient Boris Plazzi, secrétaire confédéral CGT. Le smic doit être revalorisé à 2 000 euros, là, maintenant, tout de suite », plaide-t-il.

Le smic va rattraper les autres salaires.

Pour le reste des salaires, les employeurs refusent d’accorder des augmentations au-delà de 2,5, si bien que le smic va rattraper les salaires et creuser les pertes de pouvoir d’achat.

Une majorité de branches professionnelles auront leurs minima sous le smic : il faut ouvrir ou rouvrir les NAO dans ces branches pour que les salaires suivent la même courbe d’augmentation que le smic », plaide le représentant de la CGT.

Dans l’agroalimentaire, par exemple, avec 2,5% d’augmentation, 28 branches vont se retrouver de 1 % à 8 % sous le niveau du smic.

Fort niveau de conflit sur les salaires

Pas étonnant qu’il y ait encore un fort niveau de conflit dans les entreprises sur la question des salaires.

« Chez Dassault, après 17 semaines de grève, les salariés ont obtenu entre 200 et 300 euros d’augmentation », relate Boris Plazzi.

Alors que plusieurs secteurs font face à une pénurie de main d’œuvre, la colère gronde dans les entreprises, et les tensions sont fortes chez Leroy Merlin, Sephora, Labeyrie, Yoplay (General Mills), Benedicta (Heinz), et même à l’Office national des forêts (ONF) où les négociations sur les NAO jouent les prolongations.

Dans le public comme dans le privé, le travail des salariés doit être reconnu à la hauteur de sa valeur, des richesses qu’il crée, et garantir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Exigeons des mesures fortes et générales d’augmentation des salaires et des pensions, des bourses étudiantes et un plan de rattrapage des pertes accumulées.

Le 1er Mai a été le premier rendez-vous revendicatif de ce nouveau quinquennat, faisons nous entendre et exigeons de véritables changements !

ParCGT MEL

Le 1er mai, tous ensemble pour le progrès social – Non à la retraite à 65 ans

Non à la retraite à 65 ans

Pour la retraite à 60 ans à taux plein

Le 1er mai, tous ensemble pour le progrès social

 

Depuis près de 30 ans, tous les gouvernements successifs ont multiplié les contre-réformes des retraites :
1993 : Contre-réforme Balladur
1995 : Contre-réforme Chirac/ Juppé
2003 : Contre-réforme Chirac/ Fillon
2010 : Contre-réforme Sarkozy
2014 : Contre-réforme Hollande/ Touraine
2019 : Contre-réforme de Macron/ Philippe

A chaque fois, les gouvernements nous ont assommé avec le même discours : « il faut travailler plus et plus longtemps pour sauver nos régimes de retraites ».

Les 1ères victimes de ces réformes, ce sont les femmes qui ont eu des carrières hachées.

A chaque fois, la CGT a été le fer de lance de la mobilisation contre les contre-réformes des retraites.

Et pendant ce temps, les jeunes sont dans la galère, ont des boulots précaires et des salaires au lance-pierre.

Bref : les seuls objectifs de ces réformes, c’est :
1. Nous faire travailler jusqu’à crever au boulot
2. Verser des retraites de misère pour ceux qui partiront à la retraite
3. Favoriser le système des retraites privées (les fonds de pension) pour enrichir les actionnaires et la spéculation

MACRON, c’est le président des fonds de pension.

Le 25 avril, le lendemain de son élection, son ministre de l’économie Bruno Lemaire déclare : « la retraite à 65 ans, c’est non négociable. Il n’y a aucune garantie qu’on ne passera pas la réforme au 49.3 ».

En 2019, la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer Macron.

Le 1er mai, soyons nombreux dans toutes les manifestations pour dire :
Non la retraite à 65 ans. Non à la réforme des retraites de Macron
Pour la retraite à 60 ans à taux plein
Maintien des régimes spéciaux – le régime des fonctionnaires avec 75% sur les 6 derniers mois
Abrogation de toutes les contre-réformes des retraites