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Archives de catégorie Vie de la MEL

ParCGT MEL

A la MEL et dans la rue , tous mobilisés le 29 septembre !

A la MEL et dans la rue , tous mobilisés le 29 septembre !

Urgence pour les salaires, urgence pour la fonction publique !

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable. La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·e·s depuis longtemps !

L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022 selon certaines estimations).

Dans de nombreux secteurs, en France et dans le Monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires. Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

 

 De l’argent disponible pour d’autres choix

De même que le « quoiqu’il en coûte » et ses dizaines de milliards versées sans condition aux grandes entreprises et aux plus riches, la loi « Pouvoir d’achat » et ses plus de 20 milliards démontrent une nouvelle fois qu’il n’y a pas de pénurie de moyens financiers dans notre pays.

Mais cette loi reste fondée sur une logique de mesures parcellaires et non contraignantes pour les employeurs. Macron, son gouvernement et sa majorité relative vont devoir finir par accepter la nécessité d’augmenter tous les salaires, seul moyen de faire face à l’inflation et de reconnaître le travail à sa juste valeur !

 

 

SALAIRES : LA VÉRITÉ DES CHIFFRES

Le gouvernement affirme que 3,5 % d’augmentation de la valeur du point représenteraient un coût de 7 milliards d’euros. En incluant les effets sur les impôts et les rentrées de cotisations sociales, ce coût est en fait de l’ordre de 4,5 milliards pour plus de 5 millions d’agent·es.

Pour moins de 400 000 contribuables concerné·es, la suppression de l’ISF voulue par Macron représente, elle, 3,5 milliards de manque à gagner fiscal ! Parmi ces privilégiés, on trouve les 500 plus grosses fortunes françaises dont le patrimoine représente 1 000 milliards d’euros.

A la MEL, nous avons toutes les raisons légitimes de nous mobiliser !

 

Totalement en cohérence avec les revendications nationales, les agents de la MEL ont toutes les raisons de se mobiliser. En effet, notre déploiement d’été comme les heures d’information syndicales qui reprennent nous ont permis de constater la colère des agent-e-s face à l’aumône du gouvernement d’un pseudo dégel du point d’indice de 3.5 % cet été après 12 années de vol, dans un contexte d’inflation galopante, et qui intervient après une augmentation sans contrepartie de notre temps de travail. C’est-à-dire, une baisse du salaire horaire des agent-e-s !

Dans ce contexte notre président a eu l’audace de proposer un déplafonnement du RIFSEEP jusqu’à 3500 euros à destination des futures agent-e-s recruté-e- s sur des postes de direction supposés en tension. Cette indécence fait grincer des dents chez les collègues. Le Vice-président Christian Mathon s’est engagé à revoir les régimes indemnitaires de l’ensemble des catégories à court terme, et nous appelons l’ensemble des agent-e-s à manifester leur exigence en matière salariale. C’est en ce sens que nous avons interpelé le Président Castelain par courrier le 14 septembre.

Outre les questions salariales, celle des effectifs se fait ressentir avec de plus en plus d’acuité, tant dans les sites extérieurs qu’au siège. Alors même que le temps de travail a été augmenté, les agent-e-s ne s’en sortent plus.

Nous considérons donc qu’un travail de fonds sur l’identification précise des besoins doit être engagé au plus vite avec les organisations syndicales.

Nous profiterons donc de cette journée du 29 septembre pour vous rencontrer à la sortie du Biotope sur le temps de pause méridienne.

 

ParCGT MEL

Courrier à D. Castelain, préavis de grève pour la journée du 29 septembre prochain.

Courrier à D. Castelain, préavis de grève pour la journée du 29 septembre prochain.

 

Monsieur le Président,

 

Je vous prie de trouver en pj le préavis de grève de notre fédération CGT des services publics pour la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle du 29 septembre prochain.

La direction syndicale de la CGT MEL réunie en Commission exécutive vendredi 9 septembre a décidé de relayer cet appel auprès des collègues de la MEL et de prendre une part à la mobilisation.

 

Totalement en cohérence avec les revendications nationales, les agents de la MEL ont toutes les raisons de se mobiliser. En effet, notre déploiement d’été comme les heures d’information syndicales qui reprennent nous ont permis de constater la colère des agent-e-s face à l’aumône du gouvernement d’un pseudo dégel du point d’indice de 3.5 % cet été après 12 années de vol, dans un contexte d’inflation galopante, et qui intervient après une augmentation sans contrepartie de notre temps de travail. C’est-à-dire, une baisse du salaire horaire des agents !

 

Dans ce contexte vous avez pourtant eu l’audace de proposer un déplafonnement du RIFSEEP jusqu’à 3500 euros à destination des futures agent-e-s recruté-e- s sur des postes de direction supposés en tension. Cette indécence fait grincer des dents chez les collègues. Le Vice-président Christian Mathon s’est engagé à revoir les régimes indemnitaires de l’ensemble des catégories à court terme, et nous appelons l’ensemble des agent-e-s à manifester leur exigence en matière salariale.

 

 

Outre les questions salariales, celle des effectifs se fait ressentir avec de plus en plus  d’acuité, tant dans les sites extérieurs qu’au siège. Alors même que le temps de travail a été augmenté, les collègues ne s’en sortent plus.

 

Nous considérons donc qu’un travail de fonds sur l’identification précise des besoins doit être engagé au plus vite avec les organisations syndicales, car nous sommes convaincus qu’en tant que Président de la MEL, votre priorité est bien la qualité des services publics, comme c’est celle de la CGT.

 

Nous profiterons donc de cette journée du 29 septembre pour rencontrer les collègues à la sortie du Biotope sur le temps de pause méridienne, et demandons à nouveau à vous rencontrer à cette occasion sur les revendications rappelées ici.

 

 

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président l’expression de mes sentiments distingués.

 

Pour la CGT Mel

Le Secrétaire Général

 

Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

Non-respect de l’obligation d’une double rémunération au 1er mai.

Non-respect de l’obligation d’une double rémunération au 1ER mai.

Courrier à D. Castelain

 

 

Par courrier du 25 avril dernier, je vous informais de l’évolution du cadre législatif relatif au paiement des heures travaillées le 1er mai :

(…) « Le code de la Fonction publique (partie législative) est entré en vigueur le 1er mars et l’un de ses articles (L621-9) renvoie le travail du 1er mai au code du travail.

 Ce jour doit donc être payé double conformément au L3133-6 : “Dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire. […].”

 Pour mémoire les fonctionnaires avaient déjà eu le bénéfice ce droit entre avril 1947 (instauration de ce droit) et janvier 1973 (entrée en vigueur du code du travail). Lors du travail de codification la mention “fonctionnaires” avait malencontreusement disparu, et le droit associé avec. » (…).

Ce courrier, pourtant légitime, est resté sans réponse de votre part. Cependant, j’ai appris récemment que les collègues du service Sécurité n’ont pas bénéficié de ce nouveau dispositif. Il en est de même pour l’ensemble des collègues concerné-e-s, celles et ceux des ENM notamment.

Je suis convaincu de votre volonté de respecter la loi, à plus raison quand elle octroie des avancées aux agents. Je vous demande donc de bien vouloir confirmer au plus vite que vous appliquerez ces dispositions législatives dans l’établissement que vous présidez. Je vous serai reconnaissant de fournir également la liste exhaustive des collègues concernés par ces dispositions.

 

 

Dans  la perspective d’une rentrée sociale qui aura comme point de mire le 29 septembre, nous saurons prendre nos responsabilités si vous ne donniez pas de suite favorable à notre demande de justice sociale et salariale.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes cordiales salutations.

Pour la CGT MEL,

Le Secrétaire général

 

NOTE SUPPLEMENTAIRE 10 Aout 2022 :

 

Pour faire suite à ce courrier, le dialogue social nous a rappelé le courrier de M. Mathon du 18 mai dernier (cf en pj) nous informant des démarches faites par la MEL auprès de la DGCT, pour préciser les modalités d’application du décret.

Nous sommes satisfaits que les démarches nécessaires ont été faites pour être en conformité avec l’évolution législative.

Cependant, nous avions été relancés par les agents concernés, qui, malgré l’engagement de la MEL, sont à ce jour, plus de trois mois après le 1er mai, toujours en attente du paiement des heures travaillées.

Le contexte inflationniste et la réponse très insuffisante du gouvernement n’octroyant qu’un dégel de 3,5% du point d’indice rend les questions de salaires particulièrement cruciales chez les fonctionnaires.