cnracl

Archives de catégorie Vie de la MEL

ParCGT MEL

A la Mel comme dans la Fonction publique, poursuivre et amplifier la mobilisation

A la Mel comme dans la Fonction publique, poursuivre et amplifier la mobilisation

 

 

Avec l’engagement de la grève reconductible dans plusieurs secteurs et plus de 3 millions de manifestantes et manifestants, la journée du 7 mars a été la plus forte depuis le début du processus de mobilisation engagé pour le retrait du projet de retraite à 64 ans voulu par Macron.

Dans la Fonction publique, le nombre de grévistes a considérablement augmenté, en dépit des restrictions imposées à cette liberté fondamentale. Il se situe à des niveaux historiquement hauts, ce que même les chiffres officiels du ministère n’arrivent pas à masquer.

La grève se poursuit aujourd’hui dans plusieurs secteurs sous des formes diverses, y compris dans la Fonction publique. La CGT Fonction publique salue les grévistes et appelle à prolonger et étendre le mouvement.

Le rejet du projet Macron et le soutien à la mobilisation demeurent massifs dans la population. Les manifestations organisées partout en France aujourd’hui dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes participent elles aussi de ce rejet massif et de la construction du processus de lutte.

L’acharnement des macronistes constitue un véritable déni de démocratie. Les bras d’honneur du ministre de la Justice à l’Assemblée symbolisent avec force le niveau d’irrespect des macronistes tant pour l’opposition que pour le Parlement et in fine la démocratie.

 

 

Ce sont bien le pouvoir exécutif et ses soutiens qui créent les conditions de l’affrontement et pénalisent la vie de toute la population. Leur fébrilité et leur isolement sont tels qu’ils ne convainquent pas leur propre camp et en sont réduits à menacer de sanction leurs députés ne soutenant pas le projet de loi.

L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à un nouveau temps fort le mercredi 15 mars, jour de la réunion de la Commission mixte paritaire du Parlement.

Par la grève, par sa reconduction, par des actions sous des formes diversifiées, la CGT Fonction publique appelle à organiser partout la poursuite de la lutte pour gagner le retrait du projet Macron !

  

ParCGT MEL

Adresse à l’attention des usagers de la Mel

Pour un service public de qualité, préservons le statut,

le traitement et les retraites des agents de la MEL

 

 

Pour les 95 communes de la MEL, 2900 agent-e-s sont à pied d’œuvre pour faire tourner les services publics : transports, déchets, espaces naturels, logement, développement économique, assainissement, aménagement, voirie…c’est toute la vie des habitants de la MEL qui dépend de notre implication.

Pourtant, depuis douze ans, nos salaires sont gelés. Pourtant, en 2022, notre temps de travail a été largement augmenté sans contrepartie salariale. Pourtant, le Président Castelain distribue des primes à la tête du client, menaçant les collectifs de travail qui font la force des services publics.

Avec des rémunérations et des progressions de carrière très en deçà du secteur privé, plus encore chez les agents territoriaux, la reforme couperet des retraites ne passe pas.

Nombreux sont les agent-e-s et surtout les agentes, qui, même à 64 ans ne totaliseront pas une carrière complète et devront travailler quelques années de plus encore.

Et – double peine !- même si le calcul de nos pensions est basé sur les 6 derniers mois travaillés, en fin de carrière, le traitement est pour une large part constitué de primes…qui ne sont pas prises en compte dans ce calcul des pensions ! Travailler plus et plus longtemps pour des salaires et des pensions insuffisantes, voilà la réalité des agents de la MEL.

C’est pourquoi, nous, agent-e-s de la MEL disons que la dignité se gagne par lutte, et appelons les collègues et les usagers à cesser le travail pour grossir le rang des manifestations ce 7 mars 2023.

Tout-e-s et tous ensemble pour le progrès social !

 

ParCGT MEL

Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !

Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !

 

 

Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens »  et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.

En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays.Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.

En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.

C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève. 

Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…

Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.

 

Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.

Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.

Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir     encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du
9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.

Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.