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Archives de catégorie Salaires

ParCGT MEL

RIFSEEP : Communiqué Intersyndicale

OBTENONS ENSEMBLE POUR TOUTES ET TOUS UNE AUGMENTATION DE NOS REMUNERATIONS !

 

 

 

Le 12 juin, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini a réuni l’ensemble des organisations syndicales pour annoncer un dégel du point d’indice de seulement 1,5% (soit 7 centimes par point) et une prime obligatoire pour les Fonctions publiques d’État et Hospitalière, mais facultative pour la Territoriale. Nous revendiquons  l’application de cette prime à la Mel dans son montant maximum.

La révision de la valeur du point est très largement insuffisante pour les agents territoriaux qui ont pourtant vu leur temps de travail augmenter sans contrepartie salariale, l’âge de la retraite reporté de deux ans et leurs rémunérations affaiblies par une inflation sans précédent.

En 2022, la MEL s’est engagée à mener une réflexion sur le RIFSEEP. En réalité, il s’est agi exclusivement d’individualiser les rémunérations en rendant variable la part du RIFSEEP liée aux fonctions, c’est-à-dire aux catégories de postes occupés. Ainsi, cela permet à l’Administration de multiplier par 2 voire même jusqu’à 10, suivant sa classification, la part de la rémunération liée à la fonction d’un agent ! La part du RIFSEEP liée aux fonctions des nouvelles-aux recruté-e-s sur des postes de Direction peut désormais atteindre 3500 euros brut (soit 4 à 9 fois supérieure selon les cas) !

 

Cela a au moins un mérite, celui de confirmer que de l’argent pour augmenter les salaires, il y en a !

Alors que plusieurs organisations syndicales ont exigé, dès décembre 2022, l’ouverture immédiate de négociations, la MEL propose seulement d’établir un bilan du RIFSEEP à sa convenance. Aucun financement supplémentaire n’a été annoncé. Pire encore, le principe même d’une augmentation de la ligne budgétaire pour la rémunération des agents n’est pas acquis. Par conséquent, le risque est que l’on prenne sur le RIFSEEP des uns pour donner aux autres, et pas forcément aux moins bien lotis…

Aussi, dans l’intérêt de la défense des rémunérations des agent-e-s de la MEL, la CGT, la FSU, FO, les Autonomes, et la CFDT, ont décidé de constituer un front commun pour :

  • Réclamer un engagement de la MEL sur l’allocation de financements supplémentaires, dans les plus brefs délais, pour permettre une revalorisation générale du RIFSEEP et enrayer la paupérisation face à l’inflation
  • Obtenir la garantie qu’aucune catégorie et qu’aucune classification ne subisse de perte ou de stagnation.

NOUS DEVONS TOUTES ET TOUS, ET IMMEDIATEMENT, OBTENIR UNE AUGMENTATION DE NOTRE REGIME INDEMNITAIRE !

Les difficultés de recrutement de la MEL et le turn over de ses effectifs en hausse doivent faire entendre raison au Président et à l’Exécutif.

Pour la qualité et l’attractivité du service public, pour le respect des agent-e-s et la reconnaissance de leur travail, pour compenser les décisions inflationnistes prises par le gouvernement, la question de la rémunération doit devenir l’une des priorités des organisations syndicales et des agent-e-s de la MEL pour les semaines et mois à venir.

En vue de la rentrée de septembre, nous invitons les collègues à débattre avec nous sur les modalités permettant de faire gagner nos revendications, dès aujourd’hui et à chaque fois que cela sera possible.

 

 

 

ParCGT MEL

Rendez-vous salarial du 12 juin dans la Fonction publique : des augmentations salariales vraiment pas à la hauteur

Le Ministre doit revoir sa copie !

 

 

Le Ministre de la Fonction et de la transformation publiques a annoncé le 12 juin une augmentation de la valeur du point d’indice limitée à 1,5 % alors que l’inflation est aujourd’hui de 5,1 % !

Des augmentations salariales vraiment pas à la hauteur !

Alors que la perte de pouvoir d’achat depuis juin 2010 marquant le début de la longue période de gel s’élève désormais à plus de 16 %, cette mesure de 1,5 % applicable au 1er juillet 2023 est donc largement insuffisante.

Les 5 points uniformes accordés à tout les agent·es à la date tardive du 1er janvier 2024 ne sont pas de nature à répondre aux revendications salariales et aux pertes intervenues.

Pire encore, le ministre propose de recourir à l’octroi d’une prime dite de « pouvoir d’achat ». Celle-ci serait d’une part, dégressive de 800 à 300 euros et, d’autre part, ne concernerait qu’une partie des salarié·es.
Cette rémunération ne sera pas prise en compte pour la retraite. De plus, elle ne semble pas être reconductible. Cerise sur le gâteau : elle serait attribuée au bon vouloir des employeurs territoriaux !

 

 

Ce manque de considération pour les personnels de la Fonction publique, fonctionnaires et agents non titulaires, est parfaitement scandaleux et constitue aussi un manque de considération pour les usager·es des missions publiques.

Les mesures d’accompagnement qui ont été annoncées, par leur caractère parcellaire, ne règlent pas plus le contentieux salarial : reconduction de la garantie individuelle de pouvoir d’achat, revalorisation des frais de mission, meilleure prise en charge des abonnements aux transports collectifs, revalorisation du barème de monétisation des comptes épargne temps.

Cela étant dit, en procédant à une deuxième augmentation du point d’indice en l’espace d’un an, le gouvernement reconnaît de fait qu’il s’agit du seul moyen de faire face efficacement à l’inflation.
Pour insuffisantes qu’elles soient, les dispositions annoncées sont à inscrire à l’actif des mobilisations massives menées depuis des mois.

Considérant que la copie du ministre doit être revue, la CGT, avec l’ensemble des organisations syndicales, a quitté la séance.

La CGT continuera, dans l’unité la plus large possible, de porter les revendications des personnels pour gagner
des augmentations de salaire de haut niveau

ParCGT MEL

Ensemble pour obtenir le retrait et pour la justice sociale

 

 

 

 

L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.

L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.

Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations des travailleurs et travailleuses.
L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses : l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle.
L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité concrète sans délai.

Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés. Pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés.

Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale, l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des représentants de proximité, d’augmentation du nombre d’administrateurs/administratrices ainsi que la fin de la limitation des trois mandats successifs.

 

 

Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins bien rémunérés, proscrire les temps partiels subis et instaurer un indicateur pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises en œuvre.
Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et efficacement pour exercer leur mandat.

Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.

Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale collective.

Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves et les manifestations le 6 juin !

Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical : https://jusquauretrait.fr

Toutes et tous mobilisé.es le 6 juin !

 

MANIFESTATION

LILLE – PORTE DE PARIS

14H30