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ParCGT MEL

PRIME GUERINI : La CGT Mel exige des actes concrets !

 

PRIME GUERINI : La CGT Mel exige des actes concrets !

 

 

La prime pouvoir d’achat dans la fonction publique, dite prime « Guerini » peut être octroyée pour les agents dont le traitement est inférieur à 3200 €, pour un montant de 300 à 900 €.

A deux reprises, dès début juillet et le 21 aout, nous avons interpellé Monsieur le Vice-Président Christian Mathon au sujet de l’octroi de cette prime.

Dès le lendemain de la réunion salariale avec le ministre Guérini, nous avions échangé avec Monsieur Mathon sur la prime applicable de droit pour l’État et l’Hospitalière, mais laissée à l’appréciation des employeurs pour la Territoriale. Les agents publics d’où qu’ils viennent sont choqués par l’injustice orchestrée une nouvelle fois par le gouvernement, en différenciant les rémunérations dans les trois versants, en nivelant par le bas, c’est-à-dire, en organisant la précarisation de notre champ professionnel. Il s’agit là d’une bien triste façon de célébrer au plus haut niveau les quarante ans du statut, dont Pierre Mauroy et Anicet Le Pors étaient les instigateurs.

Si cette prime est loin de répondre aux exigences salariales des agents de la MEL et ne doit pas se substituer à une augmentation significative du point d’indice par le même gouvernement et du RIFSEEP par l’exécutif de la MEL, cette prime sera néanmoins bienvenue à l’automne. Nous exigeons donc l’octroi de cette prime à l’ensemble des agents qui peuvent y prétendre.

 

Une telle décision de la part de la MEL prendrait tout son sens alors que vient d’être décidé l’octroi du CIA à quelques-uns au dépens du plus grand nombre d’entre nous, accentuant encore l’individualisation des traitements et le sentiment d’injustice.

Ce 21 aout, un nouveau courrier à été envoyé au Vice-Président sur ce sujet.

Est-ce parce que la MEL accueille dans quelques semaines la coupe du monde de rugby que le Vice-président  M. Mathon nous répondait dès le lendemain par un magnifique « bottage en touche » : « l’éventuelle mise en place est actuellement en cours d’analyse juridique et budgétaire par les services /…./  toujours dans l’attente des textes officiels ».

Nous lui répondons une fois de plus qu’il faut arrêter d’étudier les mesures quand elles sont favorables aux agents, mais les appliquer. Soyez sport !

En résumé, comme notre Secrétaire générale Sophie Binet l’a exigé face à la Première ministre en juillet, à la MEL également, la CGT exige des actes concrets !

 

 

 

ParCGT MEL

Retenues pour journée de grève, Reponse de notre Secrétaire General

Retenues pour journée de grève, Réponse de notre Secrétaire General

 

 

 

Monsieur le Vice-Président,

 

Comme j’ai pu l’exprimer à plusieurs reprises, nous contestons que ce soient des contingences techniques, de personnel, ou pire encore, un logiciel qui jour après jours ne cesse de dysfonctionner, qui calibrent la politique RH et les questions sociales à la MEL !

 

Dans le contexte difficile que connait l’ensemble des agents publics, et face aux propositions salariales totalement hors sol du gouvernement Macron, nous réitérons notre revendication de paiement de l’ensemble des jours de grève. Vous avez la possibilité de le faire sans vous abriter derrière quelque prétexte techniques et matériels.

 

A défaut, nous avions proposé d’améliorer le protocole des droits syndicaux ou d’amender positivement le règlement intérieur afin qu’aucun collègue ayant fait grève puisse se voir retirer plus de deux jours de grève par mois.

 

Nous constatons donc que les décisions que vous avez prises à l’issue de notre dernier rendez – vous du 13 juin, sont totalement en opposition avec l’espoir l’ouverture dont vous aviez fait preuve alors.

 

Je profite de cet échange pour vous rappeler aussi que la CGT revendique avant tout un véritable dégel du point d’indice, un rattrapage des douze années de vol, l’intégration de l’ensemble des primes dans la grille indiciaire, l’abrogation du RIFSEEP, et celle de PPCR.

 

 

Cependant, je vous rappelle que lors de notre dernier rendez-vous, au lendemain de la réunion salariale avec le ministre Guérini, nous avions échangé sur la prime applicable de droit pour l’État et l’Hospitalière, mais laissée à l’appréciation des employeurs pour la Territoriale. Les agents publics d’où qu’ils viennent sont choqués par l’injustice orchestrée une nouvelle fois par le gouvernement, en différenciant les rémunérations dans les trois versants, en nivelant par le bas, c’est-à-dire, en organisant la précarisation de notre champ professionnel. Il s’agit là d’une bien triste façon de célébrer au plus haut niveau les quarante ans du statut, dont Pierre Mauroy et Acinet Le Pors étaient les instigateurs.

 

Ainsi, la prime « Guérini » peut être octroyée pour les agents dont le traitement est inférieur à 3200 eur, pour un montant de 300 à 900 eur.

Si cette prime est loin de répondre aux exigences salariales des agents de la MEL et ne doit pas se substituer à une augmentation significative du RIFSEEP, cette prime sera néanmoins bienvenue à l’automne. Nous vous demandons donc à nouveau de bien vouloir organiser son versement pour l’ensemble des agents qui peuvent y prétendre.

 

Cette démarche de votre part prendrait tout son sens alors que vient d’être décidé l’octroi du CIA à quelques-uns au dépens du plus grand nombre d’entre nous.

 

En résumé, comme notre Secrétaire générale Sophie Binet vient de le faire en direction de la Première ministre ce 12 juillet, à la MEL également, la CGT exige des actes concrets !

Notre organisation vient de rédiger plus de 100 propositions pour protéger et améliorer la vie des salarié·es  qui sont à votre disposition pour que nous puissions les décliner dans un véritable dialogue social équilibré, dans l’objectif d’améliorer aussi à la MEL la situation des agent-e-s.

 

Convaincu que vous serez attentif à nos revendications légitimes, je vous adresse Monsieur le Vice-président mes sincères salutations.

 

Pour la CGT MEL

Le Secrétaire général

Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

RIFSEEP : Communiqué Intersyndicale

OBTENONS ENSEMBLE POUR TOUTES ET TOUS UNE AUGMENTATION DE NOS REMUNERATIONS !

 

 

 

Le 12 juin, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini a réuni l’ensemble des organisations syndicales pour annoncer un dégel du point d’indice de seulement 1,5% (soit 7 centimes par point) et une prime obligatoire pour les Fonctions publiques d’État et Hospitalière, mais facultative pour la Territoriale. Nous revendiquons  l’application de cette prime à la Mel dans son montant maximum.

La révision de la valeur du point est très largement insuffisante pour les agents territoriaux qui ont pourtant vu leur temps de travail augmenter sans contrepartie salariale, l’âge de la retraite reporté de deux ans et leurs rémunérations affaiblies par une inflation sans précédent.

En 2022, la MEL s’est engagée à mener une réflexion sur le RIFSEEP. En réalité, il s’est agi exclusivement d’individualiser les rémunérations en rendant variable la part du RIFSEEP liée aux fonctions, c’est-à-dire aux catégories de postes occupés. Ainsi, cela permet à l’Administration de multiplier par 2 voire même jusqu’à 10, suivant sa classification, la part de la rémunération liée à la fonction d’un agent ! La part du RIFSEEP liée aux fonctions des nouvelles-aux recruté-e-s sur des postes de Direction peut désormais atteindre 3500 euros brut (soit 4 à 9 fois supérieure selon les cas) !

 

Cela a au moins un mérite, celui de confirmer que de l’argent pour augmenter les salaires, il y en a !

Alors que plusieurs organisations syndicales ont exigé, dès décembre 2022, l’ouverture immédiate de négociations, la MEL propose seulement d’établir un bilan du RIFSEEP à sa convenance. Aucun financement supplémentaire n’a été annoncé. Pire encore, le principe même d’une augmentation de la ligne budgétaire pour la rémunération des agents n’est pas acquis. Par conséquent, le risque est que l’on prenne sur le RIFSEEP des uns pour donner aux autres, et pas forcément aux moins bien lotis…

Aussi, dans l’intérêt de la défense des rémunérations des agent-e-s de la MEL, la CGT, la FSU, FO, les Autonomes, et la CFDT, ont décidé de constituer un front commun pour :

  • Réclamer un engagement de la MEL sur l’allocation de financements supplémentaires, dans les plus brefs délais, pour permettre une revalorisation générale du RIFSEEP et enrayer la paupérisation face à l’inflation
  • Obtenir la garantie qu’aucune catégorie et qu’aucune classification ne subisse de perte ou de stagnation.

NOUS DEVONS TOUTES ET TOUS, ET IMMEDIATEMENT, OBTENIR UNE AUGMENTATION DE NOTRE REGIME INDEMNITAIRE !

Les difficultés de recrutement de la MEL et le turn over de ses effectifs en hausse doivent faire entendre raison au Président et à l’Exécutif.

Pour la qualité et l’attractivité du service public, pour le respect des agent-e-s et la reconnaissance de leur travail, pour compenser les décisions inflationnistes prises par le gouvernement, la question de la rémunération doit devenir l’une des priorités des organisations syndicales et des agent-e-s de la MEL pour les semaines et mois à venir.

En vue de la rentrée de septembre, nous invitons les collègues à débattre avec nous sur les modalités permettant de faire gagner nos revendications, dès aujourd’hui et à chaque fois que cela sera possible.