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Archives de catégorie Salaires

ParCGT MEL

Pouvoir d’achat des agents de la Fonction publique : lettre unitaire

Mesures générales en faveur du pouvoir d’achat des agents de la Fonction publique : lettre unitaire

 

Courrier des organisations syndicales CFE CGC – CGT FP – FA FP – FSU et solidaires adressé à Monsieur Gérald Darmanin et Monsieur Olivier Dussopt

 

 

Messieurs les Ministres,

Quelle que soit l’analyse que l’on porte sur le mouvement social actuel, il est incontestable que la question essentielle du pouvoir d’achat y occupe une place centrale.

Face à la pression, le Président de la République a été contraint d’annoncer quelques mesures insuffisantes le 10 décembre dernier.

Nos organisations syndicales observent que les plus de cinq millions d’agent-es de la Fonction publique ont été absents des propos du Président de la République.

Il est tout à fait insupportable que ces agents, dévoués au service public et à l’intérêt général, soient majoritairement exclus du champ de la discussion et des mesures envisagées. En revanche, ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit de prendre des mesures régressives à leur encontre.

S’agissant de leur pouvoir d’achat, la situation qui est faite aux agent-es de la Fonction publique depuis de trop longues années est inacceptable et les dispositions que vous avez arrêtées depuis votre arrivée au pouvoir la détériorent encore davantage. Nous sommes bien loin de la promesse faite par Emmanuel Macron dans sa lettre du 12 avril 2017. « Je veux pour vous plus de reconnaissance et davantage de perspectives de carrière. La reconnaissance, c’est d’abord une plus juste rémunération. J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises « . Manifestement, c’est une autre orientation qui a prévalu : gel de la valeur du point d’indice, rétablissement du jour de carence, report de certaines mesures positives de PPCR, augmentation du taux de la CSG sans compensation intégrale…

 

Nos organisations prennent acte du rendez-vous fixé le 21 décembre pour examiner la déclinaison dans la Fonction publique des mesures annoncées par le Président de la République. Elles en jugeront dès qu’elles auront les éléments précis pour le faire.
D’ores et déjà, elles considèrent que ces mesures ne sauraient répondre à toutes les exigences légitimes en matière de pouvoir d’achat. Nos organisations rappellent l’urgence sociale qui est la leur à revaloriser les salaires de tou-te-s les agent-es et, en conséquence, vous demandent :

- la revalorisation immédiate de la valeur du point d’indice 
- l’attribution de points d’indice supplémentaires, 
- un plan de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat intervenues ces dernières années, 
- l’amélioration des carrières, notamment féminisées et de la grille indiciaire, cette priorité allant à l’encontre de l’individualisation et de la rémunération au mérite. 
- des mesures en faveur des bas salaires, 
- l’abrogation du jour de carence 
- une véritable et pérenne compensation de la hausse de la CSG, hausse dont nous n’étions en rien demandeurs.

Sur ces bases, nous demandons et nous sommes disponibles pour une négociation sans délai.

Nous vous prions de croire, Messieurs les ministres, en l’expression de nos salutations les meilleures.

Le Secrétaire Général de la CGT Fonction publique
Jean- Marc CANON

La Secrétaire Générale de la FSU
Bernadette GROISON

La Déléguée Générale de SOLIDAIRES
Gaëlle MARTINEZ

Le Président de la FA-FP
Bruno COLLIGNON

Nathalie MAKARSKI
Présidente de la Fédération des Services publics CFE CGC

 

ParCGT MEL

Avec la CGT, agissons pour GAGNER !!! MANIFESTATION REGIONALE CE VENDREDI 14/12/18

Nos revendications doivent être entendues, j’agis ! 

Avec la CGT, agissons pour GAGNER !!!

MANIFESTATION REGIONALE

CE VENDREDI 14/12/18 – 14H30 – LILLE – PORTE DE PARIS

 

 

Aspirer à mieux vivre, s’épanouir dans son travail, et après son travail, sont des aspirations légitimes pour tout salarié, jeune, privé d’emploi et retraité.

 

La garantie de la Sécurité sociale, des retraites et des services publics dépend du niveau des salaires.

La France est « dans le tiercé de tête » du versement des dividendes aux actionnaires.
Il est urgent de redistribuer les richesses créées par le travail aux salariés, jeunes, privés d’emploi et retraités.

Pour lutter contre la vie chère, avec la CGT, je revendique :

L’augmentation des salaires, des minima sociaux, du point d’indice des fonctionnaires, des pensions ;
La reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière ;
L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes – à travail égal, salaire égal ;
Des emplois de qualité, l’amélioration des conditions de travail, un travail pour toutes et tous, travailler mieux et moins ;
Une protection sociale de qualité tout au long de sa vie avec des droits à la retraite à taux plein à 60 ans, moins selon la pénibilité des métiers avec une pensions égale à 75 % de mon salaire et en aucun cas inférieure au SMIC
Des droits au déplacement partout et pour tous, avec des transports accessibles et de qualité ;
La prise en charge par l’employeur des trajets domicile-travail.

DONNONS-NOUS DAVANTAGE DE FORCE !


Garantir nos droits communs, de réelles conditions de travail …


Lutter contre la précarité et gagner de nouveaux acquis !!!

 

ParCGT MEL

Le « pouvoir d’achat » se redresse ; mais pour qui ?

Le « pouvoir d’achat » se redresse ; mais pour qui ?

 

L’Insee a présenté à la presse, ce 4 octobre, un point de conjoncture qui actualise son diagnostic et ses prévisions pour le second semestre 2018.


L’institut révise à la baisse la prévision de croissance pour l’ensemble de l’année : 1,6%, inférieur aux objectifs gouvernementaux et nettement en retrait du résultat de 2017 (2,3%). 


La France est à la traîne en Europe et, plus encore, dans le monde.L’économie française ne créerait que 129 000 emplois cette année (342 000 en 2017). Conséquence : le chômage ne diminue plus (- 0,1% par trimestre) et devrait atteindre un taux de 8,9% en fin d’année selon la définition officielle.


Cette situation et ces perspectives médiocres ne s’expliquent pas par le contexte économique international : celui-ci est certes incertain mais reste plutôt porteur. Ce contexte favorable pourrait permettre au commerce extérieur de la France de s’améliorer… il n’en est rien. 

 

 


Alors qu’est-ce qui ne va pas ? C’est la structure de la consommation des ménages – par exemple, l’investissement dans la pierre – qui tire la croissance vers le bas alors même que le pouvoir d’achat moyen est censé se redresser en fin d’année. 


Le problème est que cette amélioration annoncée bénéficie exclusivement aux ménages les plus aisés, les premiers de cordée, ceux qui profitent le plus des mesures fiscales.Ces avantages se retrouvent dans l’épargne et la financiarisation et non dans la consommation.


En revanche, les salariés et surtout les retraités voient les prix et les taxes augmenter alors que leurs revenus stagnent ou baissent. Il en résulte une quasi-stagnation de la consommation courante qui avait soutenu l’activité économique nationale au cours des années précédentes.


Les incertitudes s’accumulent pour les mois et années à venir, en France, en Europe et dans le monde de la « planète finance ».


Une chose est sûre : ce n’est pas en pressurant les salariés, les retraités et les chômeurs que l’on retrouvera les chemins d’une croissance dynamique et créatrice d’emplois de qualité !

C’est d’une tout autre politique économique et sociale dont nous avons besoin, l’urgence est d’augmenter les salaires, les pensions, les minimas sociaux et d’indemniser l’ensemble des chômeurs y compris primo-demandeurs.


L’urgence est de donner aux services publics les moyens de bien fonctionner et non de les ponctionner.