cnracl

Archives de catégorie Salaires

ParCGT MEL

A la MEL, soyons dans l’action le 27 janvier !

27 janvier, journée nationale de grève et d’actions pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux. 

 

 

 

Les faits sont là : entre le 1er janvier 2000 et mars 2020 le point d’indice a perdu 17% de sa valeur par rapport à l’inflation. Soit une perte de 500€ mensuels en moyenne pour un agent de catégorie A, de 300€ pour un agent de catégorie C. Entre 2000 et 2020, le nombre d’agents payés soit au smic, soit au smic +10% est passé de 500 000 à 1 million de personnes.

Un agent de catégorie C déroulant sa carrière complète sur deux grades « bénéficie » d’une amplitude de carrière de 27,8%. C’était 39% en 2000 avec une carrière plus courte de 6 ans.

Pour la catégorie B l’amplitude indiciaire sur les deux premiers grades est aujourd’hui de 56% alors qu’elle était de 71% en 2000, pour une durée de carrière moins longue. Aujourd’hui, un agent de catégorie B, titulaire du bac, commence sa carrière au SMIC.

On recrutait dans les premiers grades de catégorie A à 47% au-dessus du SMIC en 2000, c’est 17% aujourd’hui… Les salaires des agents contractuels sont impactés de la même manière… La dégradation de nos traitements, le nivellement par le bas, ça suffit !

 

 

 

Ces conditions de rémunération dégradées ne pourront avoir que des conséquences négatives pour l’ensemble des personnels de la Fonction publique !

Nous revendiquons dans ce cadre :

–         Le dégel immédiat du point d’indice et le rattrapage de ce qui nous a été confisqué depuis 12 ans ;

–         La réaffirmation de la valeur du point comme élément essentiel du traitement et du calcul de la retraite ;

–         Un minimum de rémunération à 2000 euros mensuels bruts ;

–         Une stricte égalité de salaires entre les hommes et les femmes ;

–         L’abrogation de la loi de « transformation » de la Fonction publique ;

–         L’augmentation des effectifs et la diminution du temps de travail ;

–         La défense et le renforcement des services publics locaux et l’arrêt de tout processus de privatisation.

 

 

La fédération CGT des Services publics appelle les agent.es publics à participer à la journée de grève et de manifestations du jeudi 27 janvier 2022.

 

Il y a urgence, le gouvernement doit répondre positivement à  l’ensemble de nos revendications !

 

 

A la MEL, soyons dans l’action

le 27 janvier !  

 


A la MEL aussi, nous serons en grève et dans la rue pour défendre de meilleures conditions de travail et des salaires décents. Car les revendications salariales de notre Fédération nous concernent au premier chef !
 

En juin dernier, le Conseil de la MEL a voté pour l’augmentation du temps de travail de nos collègues, qui devront donc travailler plus longtemps et, comme cela ne suffisait pas, pointer leurs horaires de travail.

Et ça n’est pas la « prime inflation » de 100 euros voulue par le gouvernement qui compensera suffisamment les effets de ces mesures. Alors que nous réclamions que cette prime s’applique à l’ensemble de nos collègues, sans distinctions, la MEL a décidé de s’en tenir au minimum légal – agent.es ayant gagné moins de 26 000 euros brut entre le 1er janvier et le 30 octobre 2021,

D’autre part, la MEL n’a pas donné suite à nos revendications consacrées à nos collègues de la MEL retraité.es, pour lesquels nous réclamions la mise à disposition de bons d’achat en compensation du traditionnel banquet annuel, annulé par la MEL pour la deuxième année consécutive. Ces bons d’achat auraient pourtant fait un bien fou au portefeuille de nos anciens collègues, eux aussi touchés par les fins de mois difficiles !

Enfin, le 5 octobre dernier, notre employeur a approuvé, en Comité technique, la mise en place de solutions de restauration inadaptées aux besoins que nos collègues nous ont fait remonter et aux alternatives que nous avons proposées, à l’instar des titres-restaurant. De même, le CT a voté en faveur d’une gestion de l’eau potable déléguée au secteur privé, enterrant de fait la possibilité d’une régie publique, que nous jugions plus favorable en terme de conditions de travail pour le personnel et en terme de service rendu aux usagers de la métropole lilloise.

Pour ces raisons, nous nous mobiliserons le jeudi 27 janvier !

 

Nous revendiquerons :

 

–          La « prime inflation » pour TOUS nos collègues ;

–          Des bons d’achat pour nos collègues de la MEL retraité.es ;

–          La restitution d’une partie des 6,3 millions d’euros annuels générés par le passage aux 1607 heures ;

–          Des conditions de restauration adaptées et la mise en place de titres-restaurant ;

–          Un temps de travail dérogatoire pour l’ensemble des postes, en tenant compte des critères de pénibilité ;

–          Un renforcement significatif des effectifs ;

–          L’arrêt des services publics délégués au secteur privé et le passage en régie directe.

La CGT MEL vous appelle à manifester le jeudi 27 janvier à Lille (départ 14h30 – Porte de Paris)

 

Elle vous appelle également à participer au « bureau d’embauche », qui se tiendra le même jour, dès 10h00 devant l’Hôtel de Région, à l’initiative de la CGT MEL et de la CGT du Conseil régional des Hauts-de-France.

 

ParCGT MEL

Le 27 janvier, l’heure est à la mobilisation de toutes et tous !

Le 27 janvier, l’heure est à la mobilisation de toutes et tous !

Communiqué commun des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL appelant à une journée de mobilisation le 27 janvier 2022.

 

Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et, finalement, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.

Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications, dans le privé comme dans le public.

Si, dans certains secteurs et entreprises, des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là !

 

 

Sans augmentation du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avancée pour les salarié.e.s dont les mínima de branche sont actuellement en dessous du salaire de base minimum.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent, dans le même temps, que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD.

Les retraité.e.s, très massivement mobilisé.e.s, attendent toujours une réponse pour une augmentation immédiate de leurs pensions, retraites de base et retraites complémentaires, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation.

La jeunesse, confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté, accentuées par la crise sanitaire, économique et sociale, doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales de l’éducation, de la formation, et de l’assurance chômage décidées par le gouvernement.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL soutiennent les actions et mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des augmentations de salaires et défendre les emplois et conditions de travail et appellent à une mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi le jeudi 27 janvier 2022.

Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble, par la grève et les manifestations, pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraité.e.s.

 

ParCGT MEL

La véritable reconnaissance des agentes et des agents de la fonction publique passe par une augmentation générale de leurs salaires

PETITION :

 

La véritable reconnaissance des agentes et des agents de la fonction publique passe par une augmentation générale de leurs salaires

 

La crise issue de la pandémie a eu au moins une vertu : la reconnaissance de l’engagement et des compétences des agentes et agents de la Fonction publique.

Qui prétendrait aujourd’hui que les femmes et les hommes de l’hôpital public, celles et ceux de l’Education nationale, des services départementaux d’incendie et de secours perçoivent une juste rémunération?

Et ce qui est vrai pour ces professions l’est également pour toutes celles qui œuvrent à l’intérêt général et à la protection des populations, qu’elles soient sur le devant de la scène médiatique ou non.

A l’heure où, de manière tout à fait légitime, le pouvoir d’achat est à nouveau la principale préoccupation de la population, les personnels des trois versants de la Fonction publique ne peuvent se contenter de discours louangeurs ou de mesures parcellaires.

Il en va aussi de l’attractivité de la Fonction publique, de sa capacité à recruter et maintenir en son sein des agentes et agents à la formation et à la qualification du plus haut niveau possible, dimension indispensable à la qualité du service public.

De significatives et urgentes augmentations générales sont indispensables.

 

 

 

 

Sans attendre, il faut donc rompre avec l’absence de mesures générales :  il faut ainsi revaloriser le point d’indice, dont le gel, en plus de dix ans, a entraîné pertes de pouvoir d’achat considérables, absence de reconnaissance des qualifications et rabougrissement des carrières. D’autres mesures – telles que l’attribution d’un nombre de points uniforme à toutes et à tous – doivent être envisagées.

Nous n’oublions pas que plus de 60 % des personnels de la Fonction publique sont des femmes. Il faut donc en finir avec les inégalités professionnelles dont elles sont victimes.

Nous n’oublions pas d’avantage que plus d’un million de non titulaires et précaires travaillent dans la Fonction publique et que leur situation doit être également améliorée.

Nous, signataires de cette tribune, venons d’horizons différents : militantes et militants de la vie associative, de la vie politique, syndicalistes, femmes et hommes de la Culture…

Mais, toutes et tous considérons que les services publics pour lesquels notre attachement est sans faille ont besoin de femmes et d’hommes bénéficiant d’un salaire décent et valorisant.

C’est pourquoi, nous demandons que le Président de la République et le Gouvernement ouvrent sans attendre de véritables négociations pour procéder, dès le début 2022, aux augmentations générales de salaire que les agentes et agents de la Fonction publique méritent amplement.