La CGT Mel solidaire des grévistes de Vert Baudet à Marquette
À cause de cette injuste réforme des retraites dont personne ne veut, le pays est dans l’impasse, pris en otage par le tyran Macron, président mal élu et vraisemblablement chassé de l’Élysée si l’élection avait lieu aujourd’hui.
Il ne s’agit plus pour chaque Française et chaque Français de se positionner sur le fait d’être pour ou contre cette réforme des retraites mais de savoir si l’on est pour ou contre la Démocratie, c’est-à-dire un régime où le Peuple est souverain, où c’est lui qui décide.
En effet, Macron n’a de majorité ni dans le Peuple, ni dans l’Assemblée Nationale (qui n’a pas pu voter) pour légitimer sa réforme. Il a cependant à sa disposition tous les outils de la 5ème République pour faire passer des réformes dont personne ne veut (même la CFDT !).
Le Conseil Constitutionnel a statué sur les recours en annulation de la réforme des retraites le 14 avril. L’usage injustifié par le gouvernement de l’article 47-1 de la Constitution, qui permet aux lois budgétaires de bénéficier du fait de leur urgence d’un calendrier contraint et d’un examen accéléré, aurait dû être retoqué par le Conseil Constitutionnel, car c’est un détournement flagrant de la Constitution qui permettrait d’autres passages en forces antidémocratiques à l’avenir.
Mais Le Conseil Constitutionnel, composé de gens nommés par Macron ou proches de ses idées politiques, a rendu un jugement politique (favorable à Macron) et non juridique sur la réforme des retraites.
Avec cette décision, il est urgent pour tous les citoyens de comprendre qu’un tyran comme Macron n’est possible qu’avec des institutions et des règles qui confisquent le pouvoir du Peuple et le donnent à une oligarchie corrompue et tyrannique. Mitterrand dénonçait, il y a longtemps mais à juste titre, le « coup d’état permanent » que constitue la 5ème République.
Nous devons sortir AU PLUS VITE de la 5ème République et refonder notre pays à l’aide d’une Assemblée Constituante qui redonnera le pouvoir au Peuple et renforcera le contrôle sur ses représentants.
Si nous ne le faisons pas, d’autres tyrans, pires que Macron, pourraient, à l’avenir, utiliser ces dispositions antidémocratiques et faire reculer encore plus les droits, libertés et conquis sociaux des citoyens et des travailleurs et faire basculer encore plus notre pays dans la dictature…
Pépé Roquet
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée
Massifs et déterminés, ces manifestations, ces actions intersyndicales, ces grèves et ces débrayages sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le Président de la République et son entêtement incompréhensible.
L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée. La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.
Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesseà obtenir le retrait de la réforme.
A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.
Face à l’absence de réponse de l’exécutif, Président de la République en tête, les organisations syndicales et de jeunesse, ont demandé publiquement une consultation citoyenne.
Les parlementaires se sont saisis de l’outil constitutionnel à leur disposition et ont transmis un projet de Référendum d’Initiative Partagée au Conseil constitutionnel. Les organisations syndicales et de jeunesses sont prêtes à y prendre toute leur part dans le périmètre de leur représentation du monde du travail et de la jeunesse.
Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre.
Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.