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ParCGT MEL

Courrier à D. Castelain, préavis de grève pour la journée du 29 septembre prochain.

Courrier à D. Castelain, préavis de grève pour la journée du 29 septembre prochain.

 

Monsieur le Président,

 

Je vous prie de trouver en pj le préavis de grève de notre fédération CGT des services publics pour la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle du 29 septembre prochain.

La direction syndicale de la CGT MEL réunie en Commission exécutive vendredi 9 septembre a décidé de relayer cet appel auprès des collègues de la MEL et de prendre une part à la mobilisation.

 

Totalement en cohérence avec les revendications nationales, les agents de la MEL ont toutes les raisons de se mobiliser. En effet, notre déploiement d’été comme les heures d’information syndicales qui reprennent nous ont permis de constater la colère des agent-e-s face à l’aumône du gouvernement d’un pseudo dégel du point d’indice de 3.5 % cet été après 12 années de vol, dans un contexte d’inflation galopante, et qui intervient après une augmentation sans contrepartie de notre temps de travail. C’est-à-dire, une baisse du salaire horaire des agents !

 

Dans ce contexte vous avez pourtant eu l’audace de proposer un déplafonnement du RIFSEEP jusqu’à 3500 euros à destination des futures agent-e-s recruté-e- s sur des postes de direction supposés en tension. Cette indécence fait grincer des dents chez les collègues. Le Vice-président Christian Mathon s’est engagé à revoir les régimes indemnitaires de l’ensemble des catégories à court terme, et nous appelons l’ensemble des agent-e-s à manifester leur exigence en matière salariale.

 

 

Outre les questions salariales, celle des effectifs se fait ressentir avec de plus en plus  d’acuité, tant dans les sites extérieurs qu’au siège. Alors même que le temps de travail a été augmenté, les collègues ne s’en sortent plus.

 

Nous considérons donc qu’un travail de fonds sur l’identification précise des besoins doit être engagé au plus vite avec les organisations syndicales, car nous sommes convaincus qu’en tant que Président de la MEL, votre priorité est bien la qualité des services publics, comme c’est celle de la CGT.

 

Nous profiterons donc de cette journée du 29 septembre pour rencontrer les collègues à la sortie du Biotope sur le temps de pause méridienne, et demandons à nouveau à vous rencontrer à cette occasion sur les revendications rappelées ici.

 

 

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président l’expression de mes sentiments distingués.

 

Pour la CGT Mel

Le Secrétaire Général

 

Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

URGENCE POUR LES SALAIRES, URGENCE POUR LA FONCTION PUBLIQUE

 

 

 

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable. La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·es depuis longtemps !

L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022 selon certaines estimations). Dans de nombreux secteurs, en France et dans le monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires. Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

De l’argent disponible pour d’autres choix

De même que le «quoiqu’il en coûte » et ses dizaines de milliards versées sans condition aux grandes entreprises et aux plus riches, la loi « Pouvoir d’achat » et ses plus de 20 milliards démontrent une nouvelle fois qu’il n’y a pas de pénurie de moyens financiers dans notre pays. Mais cette loi reste fondée sur une logique de mesures parcellaires et non contraignantes pour les employeurs. Macron, son gouvernement et sa majorité relative vont devoir finir par accepter la nécessité d’augmenter tous les salaires, seul moyen de faire face à l’inflation et de reconnaître le travail à sa juste valeur!

SALAIRES : LA VÉRITÉ DES CHIFFRES

Le gouvernement affirme que 3,5 % d’augmentation de la valeur du point représenteraient un coût de 7 milliards d’euros. En incluant les effets sur les impôts et les rentrées de cotisations sociales, ce coût est en fait de l’ordre de 4,5 milliards pour plus de 5 millions d’agent·es. Pour moins de 400000 contribuables concerné·es, la suppression de l’ISF voulue par Macron représente, elle, 3,5 milliards de manque à gagner fiscal! Parmi ces privilégiés, on trouve les 500 plus grosses fortunes françaises dont le patrimoine représente 1000 milliards d’euros.

Agissons pour gagner !

  • Une augmentation d’au moins 10 % de la valeur du point d’indice avec un effet rétroactif au 1er janvier 2022 ;
  • L’indexation de l’évolution de la valeur du point sur celle de l’inflation ;
  • Le SMIC à 2 000 € brut;
  • Un plan de rattrapage des pertes cumulées ;
  • La revalorisation des grilles ;
  • L’égalité femmes-hommes avec notamment la revalorisation des métiers et filières à prédominance féminine ;
  • L’intégration des primes dans le calcul de la retraite ;
  • L’augmentation des pensions à la hauteur des pertes subies ;
  • La construction d’une rémunération plus juste pour les agent·es non titulaires ;
  • La confirmation des engagements quant à l’effectivité de l’extension du Complément de traitement indiciaire à tou·tes les «oublié·es du Ségur » ;

 

 

ALERTE SUR LES RETRAITES !

Le gouvernement ne renonce pas à son projet régressif sur la retraite, avec l’objectif de repousser l’âge de départ au nom de la «nécessité de redresser les comptes publics ». Alors que le financement des retraites n’est pas menacé, il s’agit en réalité de réduire la part financière reposant sur le capital en faisant davantage travailler les salarié·es. N’oublions pas que la réforme combattue en 2019 répondait aux attentes des fonds d’investissement capitalistes comme BlackRock. La CGT milite, elle, pour le maintien des retraites par répartition, le départ à 60 ans à taux plein avec maintien du calcul de la retraite des fonctionnaires sur les 6 derniers mois, pour qu’aucune pension ne soit en dessous du SMIC.

 

ALERTE SUR LES MISSIONS PUBLIQUES !

La pandémie, le dérèglement climatique (incendies, sécheresse, orages extrêmes…) ont remis en pleine lumière le manque d’effectifs, d’investissements dans les services publics, les conditions de travail dégradées. C’est particulièrement criant à l’hôpital, l’ONF, les SDIS, Météo-France, mais c’est toute la Fonction publique qui est impactée. Cumulée à la perte d’attractivité de la Fonction publique, cette situation entrave la capacité des services publics à répondre aux besoins de la population. Pour nos concitoyen·nes, pour les personnels, il faut investir massivement dans la Fonction publique!

 

C’EST POURQUOI LA CGT FONCTION PUBLIQUE APPELLE PARTOUT À CONSTRUIRE LA JOURNÉE D’ACTION DANS LA SANTÉ LE 22 SEPTEMBRE ET LA JOURNÉE DE GRÈVE ET DE MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE DU 29 SEPTEMBRE.

 

ParCGT MEL

Salaires et retraites I Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA

Salaires et retraites :

Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA Fonction publique au Président de la République et à la Première ministre

 

 

Monsieur le Président,
Madame la Première ministre,

Ces deux dernières années en particulier, la nécessité des services publics pour la population et l’engagement sans faille des agents publics ont été reconnus et salués. Pour autant, force est de constater que la traduction concrète et à la hauteur nécessaire de cette reconnaissance n’est pas au rendez-vous.

En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique estiment que des mesures importantes doivent être prises sans attendre.
C’est pourquoi, dans le cadre d’une démarche unitaire inédite justifiée par la hauteur des enjeux, elles ont décidé de vous solliciter en ce début de mandat.


La première des urgences est celle des salaires et du pouvoir d’achat. La situation actuelle en la matière est inacceptable. Le traitement minimum court après le SMIC, les personnels émargeant aux plus faibles rémunérations sont de plus en plus nombreux·ses, les qualifications sont peu ou mal reconnues et les déroulements de carrière sont dégradés, voire n’existent tout simplement plus.

 

La cause principale de cet état de fait résulte de la quasi-absence d’augmentation et de mesures générales depuis douze ans. Pierre angulaire des salaires des agent·es et agents de la Fonction publique, le point d’indice doit en conséquence être fortement revalorisé et dans les plus brefs délais. Par ailleurs, nous considérons que la mise en place d’un dispositif d’indexation de la valeur du point sur l’évolution du coût de la vie aurait toute sa pertinence.
L’amélioration de tous les niveaux de la grille indiciaire et des carrières par des mesures générales est également un impératif du début du quinquennat.

Au titre des urgences, compte tenu des pistes évoquées durant la campagne électorale, nous vous confirmons notre hostilité à tout nouveau recul de l’âge légal pour pouvoir partir à la retraite.
De même, nous défendons sans ambiguïté le régime particulier des fonctionnaires notamment le code des pensions civiles et militaires (CPCM) et la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).


Ces deux priorités, dont le caractère immédiat motive leur mise en exergue dans ce courrier, ne sont évidemment pas les seules questions qu’il convient d’aborder et auxquelles il sera nécessaire d’apporter des réponses satisfaisantes. Attachées aux valeurs et principes portés par le Statut Général et à la Fonction publique de carrière comme garanties pour les usagers de missions publiques de qualité exercées de manière impartiale, nos organisations syndicales souhaitent pouvoir faire évoluer d’autres dossiers tout à fait structurants.

Il en est ainsi, notamment, des mesures à prendre pour avancer plus vite vers l’égalité professionnelle, des dispositions à mettre en œuvre pour restaurer la grille indiciaire et redonner de l’amplitude aux carrières, celles permettant de réduire la précarité de l’emploi ou encore des moyens pour le service public, ainsi que des conditions d’exercice de la démocratie sociale et de la représentation des personnels.

Cette mandature étant annoncée avec une large dimension sociale, nous ne pourrions comprendre que cette lettre n’ait pas de réponse concrète dans les délais les plus brefs.

Pour notre part, nous sommes d’ores et déjà disponibles afin de négocier les réponses positives qui ne sauraient être différées.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.