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Archives de catégorie Retraité-e-s

ParCGT MEL

18 octobre : Exigeons partout des hausses de salaires !

Ce sont les salaires, les rémunérations qu’il faut débloquer !

 

La fédération CGT des services publics apporte son soutien total aux grévistes dans les raffineries et à la fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT). Alors que les salariés de la pétrochimie réclament des négociations salariales depuis un mois, et que les actionnaires du secteur viennent de percevoir 2,6 milliards d’euros de dividendes supplémentaires, le refus de leur direction, soutenue par le gouvernement est la seule et unique raison du blocage.

La grève nationale dans les raffineries est l’expression culminante d’une situation d’ensemble. En ce qui nous concerne, dans de trop nombreuses collectivités, malgré le dépôt d’un préavis, l’employeur refuse de négocier et la grève devient souvent la seule solution pour combattre des mesures injustes. Des syndicats se voient interdire de se rassembler devant le parvis de leur mairie, des grévistes se voient opposés aux usagers, des arguments fallacieux sont toujours déversés à la pelle pour salir les intentions des grévistes, mille et un bâtons sont mis dans les roues du syndicalisme CGT, nos droits syndicaux sont remis en cause, souvent niés par les employeurs publics. Il faudrait accepter sans rien dire les dispositions brutales de la loi de Transformation de la fonction publique, accepter la dérèglementation, les bas salaires, les conditions de travail dégradées…

 

LA GRÈVE NATIONALE MASSIVE DES RAFFINERIES MONTRE LA VOIE ! IL Y EN A ASSEZ DE SUBIR !

 

 

Dans ce contexte, marqué par l’arrestation de camarades électriciens par la DGSI, placés en garde à vue pendant 96 heures, comme des terroristes suite à une action syndicale,
Dans ce contexte marqué par une multiplication des grèves sectorielles et locales dans notre champ fédéral (ATSEM, petite enfance, animation, temps de travail, effectifs, régime indemnitaire…) et bien au-delà.
Dans un contexte où les conditions d’existence d’une large majorité de la population sont devenues insupportables, où l’inflation s’envole et les salaires de fait stagnent ou régressent, où la vie est toujours plus chère, la question qui se pose de plus en plus largement est : Comment faire pour en finir avec cette politique de régression sociale. C’est pourquoi nombre de nos militants ont d’ores et déjà décidé de participer à la Marche contre le vie chère, le 16 octobre à Paris. C’est pourquoi la grève nationale dans les raffineries nous donne également des éléments de réponse.

 

Non aux réquisitions ! L’arbitraire ça suffit !
Face à la grève, la logique répressive du gouvernement, qui entend réquisitionner les grévistes, c’est-à-dire envoyer les gendarmes les chercher chez eux un par un, ne nous surprend pas. La répression, les menaces, la violence d’Etat : Macron n’a jamais agi autrement face aux mobilisations ouvrières.

 

Par leur grève et leur détermination, les raffineries montrent la voie. Afin de créer les conditions du rapport de force général, partout réunissons les personnels, convoquons les heures d’info, les AG, pour discuter de la grève, de l’élargissement de la mobilisation aux agents, salariés et retraités de notre champ fédéral, ainsi que pour inscrire la campagne des élections professionnelles dans laquelle nous sommes investis, dans ce processus de mobilisation.

 

 

C’est pourquoi la fédération invite l’ensemble de ses syndicats, de ses militants, à s’inscrire dans la journée de grève du 18 octobre, décidée aujourd’hui par la CGT pour soutenir les actions décidées par les grévistes dans les raffineries, pour réaffirmer nos revendications salariales (10% d’augmentation du point d’indice tout de suite), notre rejet de la réforme des retraites voulue par Macron et notre attachement au droit de grève et aux libertés syndicales. Un préavis fédéral couvre la journée du 18 octobre et s’étend jusqu’à la fin du mois.

ParCGT MEL

Ca fait longtemps que la Fonction publique territoriale vit la « fin de l’abondance » !

Ca fait longtemps que la Fonction publique territoriale vit la « fin de l’abondance » !

Le 29 septembre, on se mobilise !

 

 

 

- une perte de salaire de l’ordre de 15 % depuis 2010,

- un point d’indice – dégel à mettre à l’actif de la lutte de la CGT depuis des années – au regard d’une inflation dépassant largement les 6,5%, des sous-effectifs permanents, des manques de moyen pour exercer nos missions, d’où des conditions de travail dégradées, un recours accru aux contractuel.les

 Et pour couronner le tout : l’augmentation du temps de travail (à 1607 heures), la destruction programmée du statut de la Fonction Publique par la loi Dussopt du 6 août 2019.

Alors qu’en 2021, 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40, soit 15 % de plus en un an, l’augmentation de 3,5 % du point d’indice pour une rémunération de 1500 € nets, c’est 50 € de plus pour les agents territoriaux !


C’est une véritable provocation et un mépris sans nom !

On voit bien pour qui est l’abondance alors que la paupérisation
des agents publics se poursuit encore et toujours !

La stagnation des carrières est également flagrante !

 

La situation actuelle de tassement des carrières est le fruit des choix et de la responsabilité des gouvernements successifs, reproduisant chacun les mêmes recettes des mesurettes catégorielles créant les inégalités, les frustrations et les divisions d’aujourd’hui.

Dernière en date, à l’instar de la catégorie C, le relèvement des échelons de base de la catégorie B, pour les élèver au-dessus du smic, créant de fait un ralentissement de l’évolution de la carrière de cette catégorie et provoquant le tassement de l’ensemble des grilles de rémunération.

La seule réponse adéquate et attendue à cette colère des agents est bien et l’augmentation conséquente du point d’indice immédiate de 10% et le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat cumulée depuis les vingt dernières années.
Tous les services à la population subissent les conséquences du désengagement de l’Etat.
La santé, l’éducation, le secteur social et médico-social, les services départementaux d’incendie et de secours font l’actualité mais toutes les autres missions de services publics dans les mairies, les départements et les régions subissent également le résultat
des politiques menées depuis des dizaines d’années, aggravées par Macron.

Face à la liquidation programmée de nos services publics, de la fonction publique, face au mépris et aux provocations, une seule réponse possible :

nous mobiliser !

 

 

Déjà des actions ont eu lieu depuis le début du mois de septembre : la forte mobilisation pour la journée nationale des Atsem le 5 septembre, des actions locales pour la Petite enfance notamment et d’autres actions locales qui vont se poursuivre.
C’est en ce sens et forte de toutes ces actions que la fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble des salariés, agents publics, fonctionnaires, à participer massivement à la journée de grève et de mobilisations le 29 septembre pour exiger toutes et tous ensemble, le même jour :
• 10 % de temps de travail en moins ;
• 10 % d’effectif en plus ;
• 10 % d’augmentation indiciaire et salariale ;
• 10 % de temps de formation ;
• L’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction publique.

Tous ensemble, faisons du 29 septembre une étape visible dans la construction du rapport de force, pour en finir avec la vie chère et cette politique entièrement tournée contre nos droits.

ParCGT MEL

A la MEL et dans la rue , tous mobilisés le 29 septembre !

A la MEL et dans la rue , tous mobilisés le 29 septembre !

Urgence pour les salaires, urgence pour la fonction publique !

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable. La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·e·s depuis longtemps !

L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022 selon certaines estimations).

Dans de nombreux secteurs, en France et dans le Monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires. Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

 

 De l’argent disponible pour d’autres choix

De même que le « quoiqu’il en coûte » et ses dizaines de milliards versées sans condition aux grandes entreprises et aux plus riches, la loi « Pouvoir d’achat » et ses plus de 20 milliards démontrent une nouvelle fois qu’il n’y a pas de pénurie de moyens financiers dans notre pays.

Mais cette loi reste fondée sur une logique de mesures parcellaires et non contraignantes pour les employeurs. Macron, son gouvernement et sa majorité relative vont devoir finir par accepter la nécessité d’augmenter tous les salaires, seul moyen de faire face à l’inflation et de reconnaître le travail à sa juste valeur !

 

 

SALAIRES : LA VÉRITÉ DES CHIFFRES

Le gouvernement affirme que 3,5 % d’augmentation de la valeur du point représenteraient un coût de 7 milliards d’euros. En incluant les effets sur les impôts et les rentrées de cotisations sociales, ce coût est en fait de l’ordre de 4,5 milliards pour plus de 5 millions d’agent·es.

Pour moins de 400 000 contribuables concerné·es, la suppression de l’ISF voulue par Macron représente, elle, 3,5 milliards de manque à gagner fiscal ! Parmi ces privilégiés, on trouve les 500 plus grosses fortunes françaises dont le patrimoine représente 1 000 milliards d’euros.

A la MEL, nous avons toutes les raisons légitimes de nous mobiliser !

 

Totalement en cohérence avec les revendications nationales, les agents de la MEL ont toutes les raisons de se mobiliser. En effet, notre déploiement d’été comme les heures d’information syndicales qui reprennent nous ont permis de constater la colère des agent-e-s face à l’aumône du gouvernement d’un pseudo dégel du point d’indice de 3.5 % cet été après 12 années de vol, dans un contexte d’inflation galopante, et qui intervient après une augmentation sans contrepartie de notre temps de travail. C’est-à-dire, une baisse du salaire horaire des agent-e-s !

Dans ce contexte notre président a eu l’audace de proposer un déplafonnement du RIFSEEP jusqu’à 3500 euros à destination des futures agent-e-s recruté-e- s sur des postes de direction supposés en tension. Cette indécence fait grincer des dents chez les collègues. Le Vice-président Christian Mathon s’est engagé à revoir les régimes indemnitaires de l’ensemble des catégories à court terme, et nous appelons l’ensemble des agent-e-s à manifester leur exigence en matière salariale. C’est en ce sens que nous avons interpelé le Président Castelain par courrier le 14 septembre.

Outre les questions salariales, celle des effectifs se fait ressentir avec de plus en plus d’acuité, tant dans les sites extérieurs qu’au siège. Alors même que le temps de travail a été augmenté, les agent-e-s ne s’en sortent plus.

Nous considérons donc qu’un travail de fonds sur l’identification précise des besoins doit être engagé au plus vite avec les organisations syndicales.

Nous profiterons donc de cette journée du 29 septembre pour vous rencontrer à la sortie du Biotope sur le temps de pause méridienne.