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Archives de catégorie Actualité

ParCGT MEL

Mobilisé-es et toujours aussi déterminé-es !

Mobilisé-es et toujours aussi déterminé-es

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, UNL se félicitent de l’importance des mobilisations pour le retrait du projet de réforme des retraites du Gouvernement. Le soutien de la population au mouvement social s’amplifie, des initiatives unitaires sont prises sur tout le territoire, les journées de grèves et de manifestations du vendredi 24 et du mercredi 29 janvier ont encore rassemblé des centaines de milliers de personnes. C’est la preuve d’un rejet massif des propositions portées par le Gouvernement.

L’avis du Conseil d’État est un désaveu cinglant à la stratégie gouvernementale. Cette réforme est décidément injuste et dangereuse. Il confirme nos analyses d’une réforme qui méprise les formes réglementaires et législatives et, sur le fond, fait ressortir le flou du projet. Il pointe les biais de l’étude d’impact et des 29 ordonnances auxquelles le texte du projet de loi renvoie comme autant d’éléments qui masquent la réalité de la réforme. Il contredit les engagements de compensation aux dégâts de la réforme que le gouvernement avait fait miroiter pour certain-es catégories.

 

 

A la veille de l’ouverture de la « conférence des financeurs », nos organisations syndicales réaffirment leurs propositions d’augmentation des recettes des régimes de retraites, qui passent par une meilleure répartition des richesses créées par le travail des salarié-es.

Une mobilisation historique par sa force et sa durée, le soutien sans faille de l’opinion publique, l’avis du Conseil d’État : le projet de réforme des retraites n’a jamais été si fragile. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, UNL appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et à amplifier, dans tous les secteurs, la mobilisation dès maintenant et tout au long du débat parlementaire qui s’ouvre la semaine prochaine par des actions diversifiées : rassemblements, retraites aux flambeaux, dépôts d’outils symboliques des métiers, etc. Il n’y aura pas de trêve. Des actions de mobilisation sont déjà prévues la semaine prochaine. Le 5 février, les organisations soutiennent l’initiative de mobilisation des organisations de jeunesse et encouragent à construire des initiatives locales et diversifiées.

Elles appellent à faire du jeudi 6 février une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestations à l’occasion du début des travaux de la commission spéciale de l’Assemblée Nationale. Elles appellent à interpeller les parlementaires. Elles mettent en perspective des actions de mobilisation notamment la semaine d’ouverture des travaux à l’Assemblée Nationale et tout au long des débats parlementaires. Elles décident de se réunir à nouveau le 6 février au soir.

 

ParCGT MEL

Communiqué de l’intersyndicale du 24 janvier

Nos mobilisations seront victorieuses!

Jeudi 23 janvier, partout dans le pays, à l’appel de nos organisations syndicales, des manifestations éclairées par des flambeaux ont permis à beaucoup de continuer à exiger le retrait du projet de réforme des retraites. Dans le même temps, la grève se poursuit dans de nombreuses professions qui se mobilisent et multiplient les actions de dépôts des outils de travail dans des lieux symboliques ; les femmes organisent partout des initiatives pour visibiliser qu’elles sont les grandes perdantes de ce projet.

Cette journée du 24 janvier s’annonce d’ores et déjà comme un succès et loin de s’essouffler la mobilisation par la grève et par les manifestations poursuit son ancrage interprofessionnel porté par un soutien large et massif de la population.

Tout au long des jours prochains sur tout le territoire de nombreuses actions sont déjà programmées, interpellations de parlementaires, soirées de soutiens, débats, meeting, manifestations, etc. Notre mouvement s’étend et se renforce dans la durée avec énergie et volonté.

L’intersyndicale réclame plus que jamais le retrait du projet de réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le régime actuel pour tous les secteurs professionnels et toutes les générations.

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à faire du mercredi 29 janvier, veille de la conférence de financement, une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles.

Elles appellent à poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation en multipliant les initiatives les jeudi et vendredi qui suivent notamment avec des retraites aux flambeaux, des dépôts d’outils de travail, des assemblées générales, des initiatives en direction de la population.

Nos organisations décident de se revoir le 29 janvier pour décider ensemble des suites.

ParCGT MEL

Voeux 2020 à Biotope

BON VOEUX 2020, BON VENT !

 

 

 

Aujourd’hui, vendredi 24 janvier 2020, le gouvernement dépose le projet de loi de réforme des retraites au Conseil des ministres.

Loi de transformation de la Fonction Publique et réforme des retraites, une même volonté de casser la fonction publique de carrière, notamment l’existence d’un corps de cadres territoriaux dévoués au service public.

La loi de transformation de la Fonction publique (LTFP) entreprend une déconstruction décomplexée du droit statutaire et s’inscrit dans la continuité d’une idéologie néolibérale niant la spécificité de la fonction publique pour tendre à une uniformisation des droits ou à une « travaillisation ».

Concernant notre système de retraite, la fin de la règle de calcul sur les six derniers mois remettrait en cause, le principe de fonction publique de carrière.

 

En effet, La LTFP vise à étendre à la fonction publique la logique du contrat. Il en résultera déstructuration des carrières ou leur hachage.

En termes de retraites, cela signifie des agents polypensionnés, en raison d’une multiplicité de contrats privés et publics. Le système à points repose sur cette universalisation du contrat et de la précarité et l’effacement des statuts protecteurs, adossés à des régimes de retraite spécifiques.

LTFP et réforme des retraites transposent à la fonction publique la flexisécurité prônée par le MEDEF, la CFDT et l’Union européenne.

Cet effacement du statut est un dénominateur commun à la LTFP et à la réforme des retraites comme l’exemplifient la disparition de la règle des 6 derniers mois pour le calcul des pensions et le miroir aux alouettes de l’intégration des primes dans ce calcul.

Le lien est direct entre réforme des retraites et LFTP. Cette dernière est tournée vers un changement de paradigme en matière de rémunération : individualisation par les primes en lieu et place des avancements d’échelons (PPCR) et de l’augmentation du point d’indice. Pour ce faire, le gouvernement s’appuie sur le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP) et la Prime à l’Intéressement Collectif de la Performance des Services (PICPS).

Une condition sine qua non pour mettre en place ces réformes au sein des collectivités : Faire sauter le verrou de l’encadrement !!!!

Pour opérer ce changement structurel et holistique, la loi transformation de la Fonction publique développe plusieurs moyens : par exemple, les 560 000 cadres territoriaux constituant un élément humain de blocage. La LTFP organise le recrutement des emplois de direction dans un vivier de cadres issus du privé. Ces mercenaires rompus au Wall Street management importeront directement leur culture au sein de la Fonction publique territoriale. Plus de 2.700 emplois fonctionnels, sont désormais ainsi ouverts contre 1.522 auparavant.

Mais le processus d’acculturation des cadres territoriaux ne saurait être achevé avec cette seule mesure. Aussi la LTFP prévoit-elle une réforme complète de leur formation. L’ENACT et l’INET risquent dans ce contexte d’être totalement remaniées dans leurs contenus en tant que lieux d’application assis sur une culture du service public et sur les spécificités de la territoriale.

L’enjeu pour le gouvernement est ici l’inféodation de cadres territoriaux au démantèlement du service public.

Et si les cadres eux même ne se plient pas à cette nouvelle donne, Edouard Philippe a sorti le revolver : « La part de rémunération variable sera calculée notamment en fonction de critères de bonne gestion financière et l’atteinte de cibles de performance précises et quantifiables. Et si les managers ne remplissent pas leurs objectifs, ils ne seront pas reconduits ! ».

 

La MEL, poste avancé des réformes néolibérales !

En abandonnant l’ensemble des prérogatives RH à son DGS, le Président CASTELAIN a fait de son mandat un véritable laboratoire du lean management :

Les réorganisations perpétuelles et les repositionnements violents ont engendré une incertitude particulièrement angoissante chez l’ensemble des agents. On ne compte plus les arrêts pour dépression, burn out…

La mise en concurrence systématique des agents entre eux, mais aussi vis-à-vis de candidatures externes a instauré une logique du « sauve qui peut » et surtout détruits les collectifs de travail.

La reconnaissance exclusive des fonctions d’encadrement dans les promotions internes, dans les nominations, dans les rémunérations (RIFSEEP), ou celle plus symbolique au sein des séminaires des cadres et de la « communauté des managers » ont engendré un clivage entre les agents experts et techniques et les encadrants.

Le déménagement à Biotope organise architecturalement une nouvelle façon de travailler : contrôle social informel renforcé dans les open spaces, capitaines d’étage…générateurs de nouvelles formes de RPS !

 

 

La remise en cause des frontières entre vie privée et vie professionnelle : l’esbroufe du « vivre ensemble » dans « notre Mel », la « novlangue » utilisée pour rendre plus acceptables les reculs en termes de conditions de travail (place du village, fabrik, corner coffee…),

La charte de vie à Biotope, ou comment reporter la responsabilité des conditions de travail sur l’agent plutôt que sur l’employeur

Dernier étage de la fusée, malgré les nombreuses affaires et gardes à vue qui ont marqué le mandat, une dérive totalitaire des procédures disciplinaires et une répression syndicale sans précédent !

Messieurs CASTELAIN et CASSETTE, pour vos vœux,

vous allez devoir être convaincants !