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ParCGT MEL

CHSCT extraordinaire, Plan de Maintien d’Activité

CHSCT extraordinaire, Plan de Maintien d’Activité

 

 

 

La MEL a convoqué lundi 02 Novembre 2020 un CHSCT extraordinaire destiné à donner un avis sur le Plan de Continuation d’Activité (PMA), mettant en œuvre les mesures gouvernementales. Ce CHSCT avait d’ailleurs été réclamé par la CGT MEL dès les annonces du Président de la République ;

Les représentants CGT au CHSCT tiennent à  informer les adhérents des mesures prises par la MEL et des propositions que nous avons défendues.

Dans l’ensemble, les dispositions du  document qui ont été soumises à notre vote vont dans le bon sens : 

          Possibilité de confinement des personnes vulnérables sur avis du CMS, sans qu’il soit nécessaire de faire établir un nouveau certificat médical, 

          Abandon de la distinction postes télétravaillables / postes non télétravaillables et prise en comptes des missions télétravaillables / non télétravaillables.

o   Cela est particulièrement important pour les sites extérieurs, où certains agents accomplissent des missions sur le terrain et des tâches qui peuvent être télétravaillées (rapport, OS, …).

o   Le principe retenu, de limiter le temps de présentiel, va dans le bon sens, 

          Pour les agents dont le poste est télétravaillable (100% de travail à distance), la MEL prévoit la possibilité d’exercer une partie des missions en présentiel.

o    Le PMA prévoit que l’initiative et la décision reviennent  à l’encadrant, notamment pour nécessité de service ou lutter contre l’isolement.

o   Nous avons demandé et obtenu que les agents puissent également avoir l’initiative de demander à leur encadrant, par exemple, un jour de présentiel, pour imprimer des documents, réaliser des tâches qui nécessitent un travail sur écran plus large, et lutter contre leur isolement, facteur d’anxiété. Ce dernier point avait été soulevé dès le premier confinement par la CGT et l’administration nous a aujourd’hui entendus.

 

          Les services aux agents (dont le CAS) restent ouverts sur rendez – vous.

o   Toutefois, leur accès est limité aux personnes qui travaillent sur site.

o   Nous avons demandé une dérogation en la matière, qui a été refusée ; la MEL indiquant que les chèques Lire, les secours peuvent être envoyés par courrier.

 

 

Parmi les points de blocage (refus de nos propositions) : 

          La MEL refuse que la cellule de suivi où siègent des membres du CHSCT donne un quelconque avis sur la sécurité des sites extérieurs.

o   La MEL prend prétexte que les PRA des sites extérieurs ont été adoptés pour dessaisir le CHSCT de tout avis. Or, ces PRA ont été adoptés il y a plusieurs mois et le contexte a changé (=confinement),

o   Cela nous semble préoccupant, alors que les 6 clusters identifiés à la MEL ont concernés des sites externes,

o   Nous avons pris acte de cette entrave au fonctionnement du CHSCT et avons alerté la MEL sur les risques de contamination et la responsabilité de l’employeur,

 

 

          La MEL refuse de comptabiliser les heures supplémentaires accomplies en télétravail.

o   Elle nous oppose le principe que les heures supplémentaires sont interdites en télétravail, sans qu’aucun moyen ne permette de rendre effective cette interdiction (coupure des messageries, des accès réseau après 20h, ….).

Nous avons proposé que chaque agent en télétravail puisse déclarer a priori ses horaires de travail, voire signaler dans ses mails les temps de disponibilité. Cela permettait de faire sauter toute contrainte technique contre laquelle se réfugie la DRH, mais notre proposition n’a pas été retenue.

o   De fait, des heures supplémentaires sont accomplies et nous avons demandé, à ce qu’exceptionnellement, elles puissent être comptabilisées,

§  pour ouvrir un droit à récupération, mais également pour identifier des situations de surinvestissement.

§  La MEL préfère « casser le thermomètre ».

§  Dans ces conditions, nous appelons les agents en télétravail à respecter scrupuleusement cette interdiction et à ne pas hésiter à nous remonter les pressions subies pour accomplir des heures supplémentaires en télétravail.

 

Le Secrétaire général en a profité pour revendiquer à nouveau un véritable accord de télétravail, alors qu’au niveau national les négociations sur la mise en œuvre du nouveau cadre européen débutent ce mardi 3 novembre. 

          Nous avons exposé la situation particulière du site Euralliance :

o   Dans le cas de ce site extérieur, le trajet pour se rendre au restaurant de la MEL est compté dans le temps de pause alors qu’il est inclut dans le temps de travail, dans les autres sites extérieurs.

o   Nous avons demandé l’égalité de traitement et donc l’intégration du temps de trajet Euralliance / Restaurant dans le temps de travail.

o   Sur cette demande, nous n’avons pas obtenu de réponse claire, malgré notre insistance. Nous actons donc le refus de la MEL.

 

Pour toutes ces raisons, les représentants de la CGT se sont abstenus, en soulignant les avancées, tout comme les points de blocages.

Les autres OS (Autonomes, FO, FSU) ont voté pour le PMA.

 Pour la CGT MEL

Sébastien Polvèche, Paul Mondino, Régis Vanderbossche, Frédéric Parisot.

ParCGT MEL

Les vies humaines doivent primer sur l’Economie

Reconfinement :

les vies humaines doivent primer sur l’Economie

 

 

Au vu de la situation sanitaire alarmante, le président de la République vient d’annoncer un nouveau confinement à partir du vendredi 30 octobre.
La CGT fait de la santé des citoyens sa priorité mais comprend et partage leur lassitude et leur ras-le-bol de se retrouver, une nouvelle fois, privés de libertés et de vie sociale. Ceci d’autant plus que cette situation est la conséquence de l’incurie et de la malhonnêteté du Président et de son gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire, s’agissant notamment des moyens alloués au secteur de la santé et du médico-social.

La CGT réaffirme la nécessité de donner les moyens nécessaires à la Santé et aux personnels.

Lors d’une réunion avec le Ministre de la santé le 27 octobre dernier, la délégation CGT a signifié que la santé de toutes et tous devait être la priorité, et en particulier que les salarié(e)s ne peuvent être les sacrifiés de la crise sanitaire.

Alors que les organisations syndicales et patronales représentatives ont été réunies le lundi 26 octobre à Matignon. Peu d’annonces prenant en compte les demandes formulées par les Organisations Syndicales, dont la CGT, particulièrement sur l’annulation de la réforme assurance chômage (dont la mise en oeuvre est juste repoussée à avril 2021), de celle des retraites ainsi que des attentes en matière de conditionnalité réelle et efficace des aides publiques aux entreprises.

Suite à la demande des organisations syndicales sur la lutte contre la pauvreté des jeunes (de 16 à 24 ans), le gouvernement affirme la volonté de trouver des solutions mais sans aucune piste proposée.

 

 

Si lutter contre la pandémie est indispensable, il y a nécessité aussi que le gouvernement donne des signes forts en matière sociale, de lutte pour l’emploi et prise en charge du chômage. Il y a nécessité de ne pas continuer à perdre du temps en matière de cadrage interprofessionnel sur le télétravail et d’ouvrir rapidement la négociation avec pour objectif de déboucher une un accord national interprofessionnel.

La situation sociale et psychologique est différente du mois de mars pour beaucoup de travailleurs confrontés depuis à des pertes d’emploi, de revenus et des situations familiales difficiles.
La précarité grandissante conduit vers à la pauvreté de la population, et une attention particulière doit être porté à la jeunesse qui est très touchée par ce basculement.

Il est scandaleux d’affirmer que la situation sanitaire est plus grave qu’au printemps et, en même temps, prévoir une protection plus faible, en décidant de maintenir une activité économique plus importante, quoi qu’il en coûte en vies humaines.

Le coronavirus circule activement mais le Président décide que les enfants comme les salarié.es viennent augmenter le nombre de citoyens en deuxième ligne exposés à un risque plus élevé d’être contaminé.

Si la situation devait encore se dégrader, le Président en portera toute la responsabilité et il devra rendre des comptes.

La CGT restera vigilante quant aux effets d’annonces du gouvernement et continuera à pointer les incohérence entre les actes et la communication gouvernementale.

Malgré les difficultés à déployer une activité syndicale normale dans cette période inédite et imprévisible, la CGT va continuer à être présente auprès des salarié.es, des privé.es d’emplois, des retraité.es et de la jeunesse, pour défendre leur santé ainsi que leurs droits sociaux.

La CGT a rappelé au gouvernement les questions urgentes sur lesquelles elle attend des décision :

– l’annulation de la réforme assurance chômage,
– La revalorisation des salaires en particulier des bas,
– La « conditionnalité » des aides publiques octroyées aux entreprises,
– La mise en place d’un véritable plan de rupture en matière d’emploi en concrétisant une politique ambitieuse de développement des entreprises, de lutte contre les fermetures et même de réouverture d’entreprises.

 

ParCGT MEL

Assassinat d’un enseignant des Yvelines : entre horreur, tristesse et colère

 

Assassinat d’un enseignant des Yvelines : entre horreur, tristesse et colère

 

 

La CGT Éduc’action tient, en tout premier lieu, à exprimer son soutien le plus profond aux proches de la victime mais aussi à ses collègues et à ses élèves.

 

Pour la CGT Éduc’action, c’est toute notre profession qui est endeuillée mais qui restera combative parce que l’École doit rester le lieu du vivre ensemble, de l’émancipation et doit former des citoyen.nes libres et éclairé·es.

 

L’École ne pourra jamais, à elle seule, soigner les fractures d’une société minée par les inégalités sociales et les discriminations. Son rôle d’émancipation collective et individuelle ne pourra s’accomplir vraiment qu’en travaillant à une réelle et profonde transformation de la société sur les bases de la justice sociale et d’une véritable égalité.

 

Sur le terrain, les enseignant.es, dans leur quotidien doivent redoubler d’ingéniosité pour enseigner l’éducation civique, la science et conserver leur liberté pédagogique.

 

Un·e enseignant·e doit pouvoir, dans son enseignement, aborder tous les sujets du programme sans avoir peur pour sa vie ou celle de ses proches.

 

Pour l’heure, c’est le temps du recueillement et de la retenue qui prime. La CGT Éduc’action se tiendra aux côtés des collègues qui continueront d’accomplir leur mission avec dignité.

 

La CGT Educ’action soutient tous les rassemblements locaux en hommage à notre collègue.