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Archives de catégorie Actualité

ParCGT MEL

Culture sacrifiée : mobilisons-nous ensemble !

La culture sacrifiée : mobilisons-nous ensemble !

 

 

Communiqué unitaire co-signé par la Fédération CGT du Spectacle.

 

Les annonces du Premier Ministre du 10 décembre ont provoqué un élan de colère et d’incompréhension dans toutes les professions du spectacle et du cinéma. D’un seul coup, la promesse d’une demi-réouverture est devenue une prolongation de fermeture, au moins jusqu’au 7 janvier, et certainement au-delà.

La méthode surprend et n’est pas acceptable : aucune concertation comme le recommande le conseil scientifique lui-même, aucune prise en compte des protocoles sanitaires très stricts mis en place dans les lieux de spectacle et de cinéma, ou consacrés aux arts visuels, aucune prise en compte de la mobilisation et du travail des équipes artistiques et des lieux qui ont œuvré sans relâche pour être au rendez-vous !

Les lieux de culture ne sont pas traités équitablement avec les lieux de culte, aux conditions pourtant équivalentes en termes d’espace et d’accueil du public.

Des recours en référé liberté vont être déposés. Un grand nombre d’organisations s’associent à ces démarches.

La Ministre de la Culture a été dépêchée pour éteindre l’incendie en annonçant 35 millions € d’aides, un montant qui ne couvre pas l’ensemble des dégâts. Nous exigeons qu’elles soient fléchées pour soutenir l’emploi direct des artistes et technicien-ne-s et l’activité des autrices et auteurs.

Toutes les structures ne sont pas soutenues de la même manière. Toutes doivent l’être pour maintenir la vitalité de notre écosystème ! N’en laissons aucune disparaître ! Le plan de relance et la loi de finances pour 2021 sont déjà dépassés et n’apportent pas de moyens à la hauteur de la crise.

 

Pour que nos secteurs survivent et que le public nous retrouve, nous avons besoin de réponses à nos exigences :
▪ Nous voulons un soutien pour travailler quand même : résidences de création et répétitions doivent être financées ;
▪ Nous voulons un soutien à la diversité d’action et d’éducation artistiques et culturelle, notamment en conservatoires ;
▪ Nous voulons la garantie de tous les droits sociaux, dont l’accès est de plus en plus compromis (assurance chômage, sécurité sociale, protection complémentaire, médecine du travail…) ;
▪ Nous voulons être associés à toutes les décisions y compris sanitaires pour permettre la réouverture au plus vite et l’accueil du public en salles comme dans l’espace public.

Sans réponse positive à ces demandes formulées depuis plusieurs mois, nous envisageons d’ouvrir les lieux en janvier !

ParCGT MEL

Jour de carence : un recul qui doit nous encourager à poursuivre la bataille pour son abrogation

 

Jour de carence dans la Fonction publique : pendant l’épidémie, le gouvernement continue de privilégier le dogmatisme

La ministre de la Transformation et de la Fonction publique a annoncé vendredi 4 décembre par voie de presse la mise en oeuvre à compter du 1er janvier 2021 d’une mesure dérogatoire permettant durant la période d’état d’urgence sanitaire de ne pas appliquer le jour de carence aux agents de la Fonction publique atteints du Covid19.

Cette mesure est à mettre au crédit de l’inlassable bataille syndicale menée notamment par la CGT.

Cette annonce d’Amélie de Montchalin n’en appelle pas moins de fortes remarques de notre part.

Alors que la deuxième vague épidémique est engagée depuis plusieurs mois et que l’état d’urgence sanitaire est en vigueur depuis le 17 octobre 2020, ce n’est donc qu’à compter du 1er janvier que les agents malades du Covid 19 ne seront plus pénalisés financièrement par le jour de carence. Le gouvernement aura donc pris la lourde responsabilité de ne pas prendre plus tôt une mesure élémentaire permettant de limiter la propagation de l’épidémie.

 

Cette dangereuse obstination trouve sa source dans la volonté acharnée du gouvernement – pour des motifs purement idéologiques – de ne pas remettre en cause le principe du jour de carence dans la Fonction publique, dont la CGT rappelle le caractère totalement injuste et néfaste en termes de santé publique.

Cet acharnement dogmatique a donc semble-t-il conduit le gouvernement à imaginer un dispositif dérogatoire consistant à ne pas considérer comme malade un agent atteint du Covid, et ce afin de pouvoir ne pas lui appliquer le jour de carence. On observera au passage combien les tenants du libéralisme peuvent être inventifs en matière de complexification bureaucratique.

Enfin, la CGT relève qu’alors que la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques animait une réunion avec les organisations syndicales dans la matinée du vendredi 4 décembre et une autre la veille sur la gestion de la crise sanitaire, c’est à la presse qu’elle a ce même 4 décembre réservé la primeur de son annonce. Voilà une illustration criante de la réalité du fameux « dialogue social » que ce gouvernement se targue sans cesse de pratiquer.

Ces éléments étant précisés, ce recul opéré par le gouvernement sur le jour de carence doit pour la CGT encourager à poursuivre la bataille pour son abrogation pure et simple.

ParCGT MEL

Projet de loi de sécurité globale : liberticide et attentatoire aux droits fondamentaux.

 

Communiqué de l’UL CGT de Lille & environs

 

Projet de loi de sécurité globale : liberticide et attentatoire aux droits fondamentaux.

 

 

A l’annonce récente du projet de loi de sécurité globale, une coordination composée de 70 organisationsdont des syndicats professionnels avec le SNJ CGT, des associations et des collectifs de journalistes et de professions de l’images et de droits humains s’est organisée pour construire des initiatives et des expressions unitaires.

Nous soutenons cette action cette action et vous appelons à renforcer massivement le rapport de force le :

Samedi 28 novembre
Lille – place de la République
11h00

Aucune annonce rassurante n’est à l’ordre du jour concernant ce projet de loi. L’objet des rencontres avec les représentant.e.s sont axées essentiellement sur 3 dispositions vivement contestées.

Il s’agit des articles 21, 22 et 24 concernant l’instauration d’une surveillance généralisée par drones et caméra piéton, ainsi que la répression pénale des actes de diffusion malveillante des images de fonctionnaires de police.

Il faut savoir que très rapidement, les rapporteurs spéciaux de l’ONU, la commission Européenne, la CNCDH, la Défenseure des Droits, toutes les associations de droits humains et l’intégralité de la profession contestent ce projet et le caractérisent de liberticide et d attentatoire à certaines libertés et droits fondamentaux.

 

Malgré ces alertes et malgré les légères modifications de l’article 24 au Parlement, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, vient de confirmer le 23 novembre que  » tout journaliste qui diffusera des images d’un membre des forces de l’ordre en train de commettre une violence policière pourra être renvoyé devant un tribunal correctionnel « .

Le journaliste pourra donc être immédiatement arrêté au moment d’un direct.

 

Ce projet de loi avec le nouveau schéma national de maintien de l’ordre renforce le dispositif législatif pour réprimer toutes contestations, pour empêcher les journalistes de couvrir correctement les manifestations et rassemblements, pour continuer à nier et à ne pas condamner les violences policières.

 

Il s’agit donc, au-delà de l’attaque du droit d’informer, aussi d’une grave atteinte à la liberté de manifester !