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Archives de catégorie Actualité

ParCGT MEL

La lutte contre les 1607h continue, l’espoir demeure !

La lutte contre les 1607h continue, l’espoir demeure !

 

 

Cher.es camarades, cher.es collègues,

Après une lutte de longue haleine, menée par de nombreux syndicats CGT de territoriaux, c’est la justice qui provoque le coup de théâtre en remettant en cause la validité de la loi de transformation de la fonction publique : le conseil d’état considère qu’il faut vérifier devant le Conseil Constitutionnel que l’obligation faite aux maires d’augmenter le temps de travail de leurs agents n’est pas en contradiction avec la libre administration des collectivités territoriales inscrite dans la constitution. Cet argument est martelé depuis le début par de nombreux maires progressistes, dont celui de Bonneuil, de Villejuif, d’Ivry, de Vitry ou encore, celui de Fontenay !

Ainsi, l’espoir autour de notre revendication n’a pas changé : nous continuons d’exiger l’abrogation de la loi de Transformation de la fonction publique qui orchestre la fin des services publics, des agent.e. s sous statut et allonge leur temps de travail.

Pour la CGT, il est plus qu’urgent et nécessaire d’abaisser le temps de travail, à 32h/semaine, permettant la création d’emploi statutaire, d’augmenter le point d’indice afin de faire face à la précarité et la baisse du pouvoir d’achat des agent.e. s de la fonction publique depuis plus de 10ans, sans oublier, l’augmentation des effectifs. Les besoins de la population sont tels que les services publics garant d’égalité et de lien social doivent être renforcer et non voués à être livrés au privé.

La décision du Conseil d’Etat, à elle seule, établit la légitimité de notre combat et prouve à chacun-e l’importance de la mobilisation.

 


La lutte continue partout. Nous demandons que toutes les négociations sur le temps de travail, au sein des collectivités, soient suspendues dans l’attente du traitement de la question prioritaire de constitutionnalité par le conseil constitutionnel. Nous resterons fortement mobilisé.e. s aux côtés de tout.e.s celles et ceux qui ont d’ores et déjà fait le choix de ne pas appliquer cette loi de destruction des services publics.

Nous appelons également les agent.e. s à continuer la mobilisation. Ensemble, construisons les actions pour gagner de meilleures conditions de travail et salariales, dans l’ensemble de nos collectivités.

Le service public mis en œuvre par les agent.e. s publics est une richesse de notre pays. Le défendre, c’est accorder de meilleures conditions de travail et de vie à ceux qui le rendent !

 

POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE ! NE LACHONS RIEN ! NON AUX 1607H !
PAS UNE MINUTE DE PLUS, PAS UN EURO DE MOINS !

ParCGT MEL

Les urgences craquent partout en France !

 

Les URGENCES craquent partout en France !
FAISONS-NOUS ENTENDRE DANS TOUTE LA FRANCE LE 7 JUIN POUR STOPPER CE CHAOS !

 

Après un Premier ministre qui donne consigne à la population en 2020 de « ne pas venir aux Urgences», après les 80 Urgences et les 17 500 lits fermés en 5 ans, après le burn out général aux Urgences d’Orléans… La fermeture des Urgences du CHU de Bordeaux sonne comme un coup de tonnerre ! Des Urgences fermées la nuit dans une ville de plus de 800 000 habitants !

Le personnel est maltraité et épuisé, la pénurie de postes, de lits, de médecins est partout. La population est en danger quand la porte d’entrée de l’Hôpital est fermée.

Il y a l’hémorragie du personnel, les collègues qui envisagent de quitter leurs établissements ou leurs professions. Mais comment peut-il en être autrement quand les salaires bloqués depuis 12 ans ne permettent plus de se loger, se nourrir, faire le plein, quand les heures de nuits et de dimanches sont dérisoires pour des contraintes énormes et des rappels, quand 200 000 jeunes hospitaliers sont maintenus dans la précarité, quand les collègues volontaires se voient refuser l’accès aux formations promotionnelles. Interrogé le 12 mai, le Ministre Véran répond : « Non ce n’est pas un problème salarial, ce n’est pas un problème d’effectif, c’est un problème d’organisation ».

A la maltraitance du personnel, le ministre rajoute l’insulte et la culpabilisation : « Vous êtes mal organisés !»

Partout la résistance des hospitaliers s’organise avec la CGT, souvent avec la population et des élus, souvent avec d’autres syndicats, décidant des grèves et des manifestations.

 

A Oloron Sainte-Marie, dans le 64, la fermeture des urgences a provoqué une réaction très rapide des personnels avec leur syndicat CGT et la population (rassemblement gigantesque de plus de 3 000 personnes devant la sous-préfecture, soit le tiers des habitants de la ville). L’ARS a été contrainte de reculer, de recruter des médecins contractuels et de réouvrir les urgences en 3 jours alors qu’elle avait annoncé une fermeture pour 4 mois ! Cela démontre bien que ce sont les mêmes qui continuent de fermer les services, qui ont entre leurs mains la solution pour que ça s’arrête. La preuve en est à Oloron !

On peut les faire reculer et gagner sur nos revendications !
La population a droit aux soins !

Faisons nous entendre dans toute la France pour stopper ce chaos !

LE 7 JUIN,
rassemblements, manifestations et grèves  pour dire ensemble :

– Arrêt des fermetures de services d’urgences, et réouverture de ceux déjà fermés !
-Remplacement des départs, arrêts maladie, congés maternité.
– Pour un plan national de recrutement : 100 000 collègues en plus maintenant !
– Augmentation immédiate des salaires et revalorisation du point d’indice à 6 €.
– Mise en stage immédiate de tou.te.s les contractuel.le.s dans la Fonction publique hospitalière; dans le privé mise en CDI.
– Majoration franche des heures de nuit, des dimanches et fériés.
– Réintégration de tous les personnels suspendus : on a besoin d’eux !
– Financement des formations promotionnelles.
– Mesures gouvernementales et salariales pour fidéliser les médecins et prioriser leur affectation à l’Hôpital public.

 

ParCGT MEL

Salaires et retraites I Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA

Salaires et retraites :

Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA Fonction publique au Président de la République et à la Première ministre

 

 

Monsieur le Président,
Madame la Première ministre,

Ces deux dernières années en particulier, la nécessité des services publics pour la population et l’engagement sans faille des agents publics ont été reconnus et salués. Pour autant, force est de constater que la traduction concrète et à la hauteur nécessaire de cette reconnaissance n’est pas au rendez-vous.

En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique estiment que des mesures importantes doivent être prises sans attendre.
C’est pourquoi, dans le cadre d’une démarche unitaire inédite justifiée par la hauteur des enjeux, elles ont décidé de vous solliciter en ce début de mandat.


La première des urgences est celle des salaires et du pouvoir d’achat. La situation actuelle en la matière est inacceptable. Le traitement minimum court après le SMIC, les personnels émargeant aux plus faibles rémunérations sont de plus en plus nombreux·ses, les qualifications sont peu ou mal reconnues et les déroulements de carrière sont dégradés, voire n’existent tout simplement plus.

 

La cause principale de cet état de fait résulte de la quasi-absence d’augmentation et de mesures générales depuis douze ans. Pierre angulaire des salaires des agent·es et agents de la Fonction publique, le point d’indice doit en conséquence être fortement revalorisé et dans les plus brefs délais. Par ailleurs, nous considérons que la mise en place d’un dispositif d’indexation de la valeur du point sur l’évolution du coût de la vie aurait toute sa pertinence.
L’amélioration de tous les niveaux de la grille indiciaire et des carrières par des mesures générales est également un impératif du début du quinquennat.

Au titre des urgences, compte tenu des pistes évoquées durant la campagne électorale, nous vous confirmons notre hostilité à tout nouveau recul de l’âge légal pour pouvoir partir à la retraite.
De même, nous défendons sans ambiguïté le régime particulier des fonctionnaires notamment le code des pensions civiles et militaires (CPCM) et la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).


Ces deux priorités, dont le caractère immédiat motive leur mise en exergue dans ce courrier, ne sont évidemment pas les seules questions qu’il convient d’aborder et auxquelles il sera nécessaire d’apporter des réponses satisfaisantes. Attachées aux valeurs et principes portés par le Statut Général et à la Fonction publique de carrière comme garanties pour les usagers de missions publiques de qualité exercées de manière impartiale, nos organisations syndicales souhaitent pouvoir faire évoluer d’autres dossiers tout à fait structurants.

Il en est ainsi, notamment, des mesures à prendre pour avancer plus vite vers l’égalité professionnelle, des dispositions à mettre en œuvre pour restaurer la grille indiciaire et redonner de l’amplitude aux carrières, celles permettant de réduire la précarité de l’emploi ou encore des moyens pour le service public, ainsi que des conditions d’exercice de la démocratie sociale et de la représentation des personnels.

Cette mandature étant annoncée avec une large dimension sociale, nous ne pourrions comprendre que cette lettre n’ait pas de réponse concrète dans les délais les plus brefs.

Pour notre part, nous sommes d’ores et déjà disponibles afin de négocier les réponses positives qui ne sauraient être différées.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.