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Rentrée scolaire 2022 – réaction de la CGT MEL à la note de service du 26 juillet

 

 

Rentrée scolaire 2022 – réaction de la CGT MEL à la note de service du 26 juillet

Courrier à Damien Castelain

 

 

Monsieur le Président,

 

 

Par note de service du 26 juillet, le Directeur général des services informait les agent-e-s de la MEL concerné-e-s, parent-e-s d’enfants scolarisés, de la possibilité d’aménagements d’horaires pour accompagner leurs enfants à la rentrée des classes du 1er septembre. C’est en effet une pratique traditionnelle à la MEL, comme dans l’ensemble des collectivités et la plupart des entreprises.

 

Cependant, cette année, cette assouplissement des horaires de travail est assorti de la condition de rattraper sous quinzaine  le temps affecté à l’accompagnement des enfants. Un nouveau recul dans les droits acquis de longue date à la MEL.

 

Après avoir supprimé l’autorisation d’absence pour la demi-journée de noël du CAS, c’est un nouveau signal très négatif que vous envoyez aux agent-e-s de la MEL, alors même que vous avez demandé à vos services, dans un « dialogue » avec les organisations syndicales, de travailler sur les questions de parentalité. De qui se moque –t-on ?

 

De même, vous avez décidé une application stricte de l’article 47 de la loi dite de transformation de la fonction publique, et supprimé sans aucune compensation l’ensemble des jours de congés d’ancienneté, alors que quelques semaines plus tard, la MEL invitait les organisations syndicales à une réunion sur la mise en place d’un « plan senior » dans le but d’obtenir un énième label pour l’employeur « exemplaire » que vous prétendez être !

 

 

Nous ne sommes pas dupes ! Il y a la communication outrancière que vous développez honteusement et la réalité. Si les Métropoles ont été créées pour servir avant tout les intérêts des entreprises, après le modèle social initié par votre prédécesseur, Pierre MAUROY, votre modèle en matière de gestion des ressources humaines  serait-il est-il celui d’Amazon, ou la moindre pause est surveillée et chronométrée ?

 

Avez-vous une telle angoisse désormais du contrôle de la Préfecture sur la libre administration de votre collectivité, que vous craignez que le préfet vérifie le 1er septembre la présence effective à la minute près des agent-e-s de votre Etablissement ?

 

Si vous souhaitez être aussi strict sur le temps de présence des agent-e-s ce jour-là, vous conviendrez qu’il faut l’être également sur l’ensemble des temps travaillés. Lors de nos tournées d’été sur les sites, nombreux sont celles et ceux qui nous font part de l’explosion sans précédent de leur temps de travail effectif, du travail au gris indécent, sans que vous n’ayez mis en œuvre, comme la CGT le revendique, un véritable droit à la déconnexion, ni proposé de réponse aux manques cruels d’effectifs que nous constatons tant au siège que dans les sites extérieurs.

 

Alors peut-être s’agit-il là d’une volonté de votre part de respecter l’équité entre agent-e-s de la MEL quelle que soit leur situation familiale ?

 

Dans ce cas, pourquoi n’avoir pas eu la même exigence d’équité quand vous avez décidé au dernier Conseil de déplafonner le RIFSEEP jusqu’à 3500 euros par mois pour les recrutements à venir sur certains métiers en tension, sans l’appliquer de la même manière aux collègues déjà en poste, et sans envisager une augmentation d’une même proportion pour l’ensemble des grilles du RIFSEEP ?

 

 

En conclusion, la CGT s’indigne contre ce nouveau recul, presque caricatural d’une Métropole qui infantilise ses agents en leur tenant de beaux discours, et de surcroît, dans le contexte général de mépris des 5 millions d’agents publics : quand le gouvernement vient de faire l’aumône d’un pseudo dégel du point d’indice très largement insuffisant au regard des douze années de vol, et de l’hyperinflation qui s’annonce à la rentrée, nous aurions espéré un peu plus de mansuétude à notre égard.

 

Nous vous demandons de rétablir sur les modalités jusque-là appliquées à la MEL pour la rentrée, à savoir un aménagement du temps de travail sous réserve de la continuité du service public mais sans autre compensation. Les agents savent très bien s’organiser entre eux pour une ou de heures, sans que les missions de la MEL n’en pâtissent !

 

De notre côté, pour une véritable augmentation des salaires, pour une politique ambitieuse de recrutement nécessaire pour répondre aux besoins des populations, et pour une baisse du temps de travail visant les 32h, nous appelons d’ores et déjà les collègues de la MEL à se mettre en grève et participer aux mobilisations dans le cadre de la journée d’action nationale, intersyndicale et interprofessionnelle du 29 septembre.

 

Je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Pour la CGT MEL,

Le Secrétaire général

Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

La CGT MEL en tournée d’été !

La CGT MEL en tournée d’été !

Ce matin, nous sommes allés à la rencontre de nos collègues du Relais Nature et de l’UTTA. Nous avons échangé sur « l’augmentation » de la valeur du point d’indice, mesure nettement insuffisante qui appelle une revalorisation plus forte !

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Droit aux vacances : l’inflation accroît les inégalités

Droit aux vacances : l’inflation accroît les inégalités

 

Si les professionnels du tourisme se félicitent de la reprise de l’activité depuis quelques mois, le droit aux vacances, qui avait déjà du plomb dans l’aile, est percuté de plein fouet par la hausse des prix. Une situation économique qui renforce les inégalités d’accès aux vacances.

En moyenne, environ 4 français·es sur 10 ne partent pas en vacances l’été. Cette année, l’inflation galopante devrait creuser un peu plus cette injustice.

Les loisirs : première variable d’ajustement en temps de crise

Aussi, le critère du coût est un élément déterminant dans le choix du lieu des vacances. Avec la hausse vertigineuse des prix du carburant par rapport à l’an dernier, les dépenses liées aux transports vont exploser dans le budget vacances.
Autre poste de dépenses qui pèse lourd dans le budget, le lieu d’hébergement. La plateforme PAP Vacances constate une hausse globale des prix des locations de 5,5 % en un an pour les appartements et de 7,7 % pour les maisons. Ainsi, sur les 60 % de Français qui partent en vacances, 40 % partent à l’économie chez des amis ou de la famille.

L’accès aux vacances : une France à deux vitesses

Si le secteur du tourisme a été durement frappé avec la crise sanitaire, les réservations estivales sont en hausse cette année. Cette embellie cache des inégalités. Selon un sondage Ifop publié début juillet pour les professionnels du tourisme, 21 % des français interrogés n’avaient pas l’intention de partir. Mais, le pourcentage grimpe à 30 % pour les privés d’emploi ou les ménages ruraux et même à 36 % chez les familles avec trois enfants ou plus.
Cette inégalité sociale progresse depuis des années. Dans les centres de vacances, les ouvriers et les employés sont moins nombreux. Aujourd’hui, l’industrie touristique semble rebondir, mais avec moins de ménages qui partent en vacances.

Partir en vacances : un droit fondamental, un enjeu de cohésion sociale.

Pour la CGT, le droit au repos, et d’une manière plus large le droit aux vacances, constitue un droit fondamental. Ce droit a d’ailleurs été reconnu dans la loi de lutte contre les exclusions de 1998. Pour rendre le droit aux vacances accessible à tous, la CGT exige des augmentations de salaires et des pensions.
Elle revendique aussi des moyens financiers supplémentaires pour les CSE (Comité Social et économique) afin d’aider au départ en vacances, même pour les salariés des petites entreprises qui aujourd’hui ne bénéficient pas d’un CSE.