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ParCGT MEL

Non-respect de l’obligation d’une double rémunération au 1er mai.

Non-respect de l’obligation d’une double rémunération au 1ER mai.

Courrier à D. Castelain

 

 

Par courrier du 25 avril dernier, je vous informais de l’évolution du cadre législatif relatif au paiement des heures travaillées le 1er mai :

(…) « Le code de la Fonction publique (partie législative) est entré en vigueur le 1er mars et l’un de ses articles (L621-9) renvoie le travail du 1er mai au code du travail.

 Ce jour doit donc être payé double conformément au L3133-6 : “Dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire. […].”

 Pour mémoire les fonctionnaires avaient déjà eu le bénéfice ce droit entre avril 1947 (instauration de ce droit) et janvier 1973 (entrée en vigueur du code du travail). Lors du travail de codification la mention “fonctionnaires” avait malencontreusement disparu, et le droit associé avec. » (…).

Ce courrier, pourtant légitime, est resté sans réponse de votre part. Cependant, j’ai appris récemment que les collègues du service Sécurité n’ont pas bénéficié de ce nouveau dispositif. Il en est de même pour l’ensemble des collègues concerné-e-s, celles et ceux des ENM notamment.

Je suis convaincu de votre volonté de respecter la loi, à plus raison quand elle octroie des avancées aux agents. Je vous demande donc de bien vouloir confirmer au plus vite que vous appliquerez ces dispositions législatives dans l’établissement que vous présidez. Je vous serai reconnaissant de fournir également la liste exhaustive des collègues concernés par ces dispositions.

 

 

Dans  la perspective d’une rentrée sociale qui aura comme point de mire le 29 septembre, nous saurons prendre nos responsabilités si vous ne donniez pas de suite favorable à notre demande de justice sociale et salariale.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes cordiales salutations.

Pour la CGT MEL,

Le Secrétaire général

 

NOTE SUPPLEMENTAIRE 10 Aout 2022 :

 

Pour faire suite à ce courrier, le dialogue social nous a rappelé le courrier de M. Mathon du 18 mai dernier (cf en pj) nous informant des démarches faites par la MEL auprès de la DGCT, pour préciser les modalités d’application du décret.

Nous sommes satisfaits que les démarches nécessaires ont été faites pour être en conformité avec l’évolution législative.

Cependant, nous avions été relancés par les agents concernés, qui, malgré l’engagement de la MEL, sont à ce jour, plus de trois mois après le 1er mai, toujours en attente du paiement des heures travaillées.

Le contexte inflationniste et la réponse très insuffisante du gouvernement n’octroyant qu’un dégel de 3,5% du point d’indice rend les questions de salaires particulièrement cruciales chez les fonctionnaires.

 

ParCGT MEL

1607 heures – réaction de la CGT MEL suite à la décision du Conseil constitutionnel

 

 

1607 heures 

Réaction de la CGT MEL suite à la décision

du Conseil constitutionnel

 

 

Le 29 juillet dernier, le Conseil constitutionnel a tranché et a débouté les collectivités courageuses qui refusaient de se soumettre à l’article 47 de la loi dite de transformation de la Fonction publique, et de mettre en œuvre les « 1607 heures ».

Nous avions relayé, dans un de nos CGT Infos, cette bataille pour le respect de la libre administration des collectivités et le progrès social, qui avait débouché en juin sur une question prioritaire de constitutionnalité.

Les soi-disant « sages » du Conseil constitutionnel ont en premier lieu souligné qu’en adoptant les dispositions contestées, « le législateur a entendu contribuer à l’harmonisation de la durée du temps de travail au sein de la fonction publique territoriale ainsi qu’avec la fonction publique de l’État afin de réduire les inégalités entre les agents et faciliter leur mobilité. Ce faisant, il a poursuivi un objectif d’intérêt général ».

Cependant, ils ajoutent que « les collectivités territoriales qui avaient maintenu des régimes dérogatoires demeurent libres, comme les autres collectivités, de définir des régimes de travail spécifiques pour tenir compte des sujétions liées à la nature des missions de leurs agents ».

Cette dernière remarque n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd !

Rappelez-vous, lors des pseudo- négociations sur la mise en place des 1607 heures de travail annuel à la Métropole européenne de Lille, vos représentant.es de la CGT n’avaient eu de cesse d’engager les débats sur la définition des sujétions particulières, pour permettre de conserver un régime dérogatoire de temps de travail pour toute ou partie des agents.

Or, toute proposition en dehors des modalités d’application stricte des 1607h (35h, 37h30 ou 39h) avait été balayée d’un revers de manche par Alain BERNARD et Christian MATHON, les deux vice-présidents négociateurs en chef. Nous était laissé le choix de la couleur de la pointeuse et de sa localisation !

La CGT, entrainant dans son sillon deux autres organisations syndicales, avait décidé de quitter ce simulacre de négociations et exigé par la mobilisation que nos propositions soient étudiées par les services de la MEL.

Le Conseil constitutionnel vient donc de confirmer le bienfondé de notre approche. Nos arguments tenaient debout, et c’est une véritable faute professionnelle pour l’exécutif de la MEL de n’avoir pas approfondi nos propositions solides. Véritable déni de démocratie ou incompétence notoire ? Peu importe, retenons que la CGT avait raison !

Alors maintenant que le cadre législatif est consolidé, nous demandons donc au Président Castelain de reconsidérer l’organisation du temps de travail à la MEL. A Lyon, à Rennes, à Reims, à Lille, la plupart des collectivités ont tenu compte de la pénibilité liée aux sujétions ­particulières.

La métropole de Lyon vient par exemple de confirmer le maintien d’un régime dérogatoire sur la base de sujétions particulières pour plus de 60% des agents !

Mais à la MEL, rien de tout cela ! Des négociations doivent être engagées sur le temps de travail !

Par exemple, notre fédération CGT des services publics porte, dans sa campagne « 10% pour la Fonction publique », des revendications ambitieuses pour les agents et les services publics : 10 % d’effectifs supplémentaires, 10% d’augmentation du point d’indice, 10% de droits supplémentaires à la formation, et 10% de réduction du temps de travail pour viser les 32 heures par semaine pour toutes et tous.

A partir du moment où l’attractivité d’une collectivité territoriale repose aussi sur le temps de travail, nous exigeons que des négociations soient engagées sur ce sujet par notre employeur !

Pour la CGT MEL,

Le Secrétaire général

Frédéric PARISOT

 

 

ParCGT MEL

Fête de Noël 2022 – Communiqué du Comité d’action sociale

COMMUNIQUE FETE de NOËL 2022

Sébastien POLVECHE, Président du CAS de la MEL

 

Bonjour à tous

 

Je m’étais engagé à rendre compte des derniers échanges entre la MEL et le CAS, concernant la fête de Noël.

Petit rappel historique : Tout commence fin 2021, la MEL informe le CAS que l’autorisation d’absence dont bénéficiaient jusqu’à présent les agents accompagnant leurs enfants à la fête de noël serait supprimée à compter de 2022. L’absence liée à la fête de noël devant être justifiée par un congés ou une récupération.

Beaucoup d’agents nous ont alors témoigné leur incompréhension face à cette décision : « décision mesquine », « il n’y a plus rien de sacré »…

Nous avons donc lancé une pétition de soutien à la fête de noël, prélude à l’ouverture de discussions avec la MEL. Ces échanges ont eu lieu début mai 2022 dans le cadre d’une rencontre entre le VP aux Ressources Humaines et le bureau du CAS :

–           Nous avons présenté la fête de noël comme un évènement de cohésion, au même titre que les séminaires ou la cérémonie des vœux, et non comme un « congés »,

–           Nous avons mis en avant une jurisprudence du Conseil d’Etat qualifiant la fête de noël « d’activité sociale traditionnelle des collectivités locales », et légitimant ainsi son
organisation,

–           Nous avons proposé à la MEL de co-organiser de la fête de noël, afin de renforcer son assise réglementaire.

 

En dépit des bonnes intentions affichées, la MEL a écarté d’un revers de la main l’ensemble de ces propositions, dans un récent courrier adressé au CAS.

 De fait, la MEL s’arc-boute sur une lecture très rigoriste des textes régissant le temps de travail, alors que d’autres collectivités ont maintenu cet usage : la Préfecture du Nord, la mairie de Nantes 

La seule ouverture proposée par la MEL consiste à permettre aux agents de déroger à la règle du « +3 /-3 » s’agissant du temps de travail. Encore faut-il préciser que cette dérogation nous est accordée de manière temporaire ; le CAS étant invité à organiser, à l’avenir, la fête de noël durant le weekend. La MEL justifie sa position par le fait que cet événement ne bénéficie qu’aux agents ayant des enfants à charge, et que « cela constituerait une décision inéquitable au regard des autres agents ».

A ce courrier, nous avons souhaité apporter une contre-proposition constructive, en réitérant notre proposition de co-organisation de la fête de noël, et en affirmant notre souhait d’associer l’ensemble des agents de la MEL à la fête de noël (selon des modalités à discuter). 

Nous sommes prêts à la discussion. Cependant, il faudra peut-être envisager d’autres formes d’actions, en relation avec les organisations syndicales, si notre position n’est pas écoutée. D’ici là, nous sommes ouverts à toutes vos propositions, réactions, témoignages à transmettre à l’adresse cas@lillemetropole.fr. Nous publierons les contributions les plus signifiantes de manière anonyme dans une prochaine InfoCAS. 

Enfin, dans un souci de totale transparence, nous vous partageons le courrier de la MEL répondant aux propositions du CAS formulées lors de la réunion du 6 mai 2022, ainsi que notre courrier formulant des contre-propositions à l’employeur. Ces courriers se trouvent en pièces jointes.

 

Au nom du bureau du CAS

Sébastien POLVECHE

Président du CAS de la MEL