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Archives de catégorie Actualité

ParCGT MEL

Grèves et manifestations le jeudi 24 juin

Communiqué de l’intersyndicale

droitretraite

 

Les organisations, CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se sont réunies le 14 juin. Depuis leur dernière réunion intersyndicale, elles constatent que le gouvernement persiste et signe dans son projet injuste sur les retraites.


Dans ces conditions, la journée de grèves et de manifestations du 24 juin, sur la base de l’appel de l’intersyndicale du 31 mai 2010, prend tout son sens. Les organisations appellent les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités, les privés d’emploi, à participer massivement aux manifestations organisées dans toute la France.


Les organisations, CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront dès qu’elles auront connaissance du document gouvernemental.


ParCGT MEL

racket sur l’electricité

LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE !!!!

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À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DEJA PRODUIT POUR LE GAZ.

NE LAISSONS PAS FAIRE !

Début juin 2010, les parlementaires auront entre les mains l’avenir du service public de l’électricité.

En effet, débutera dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le gouvernement.

Le principe en est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas – plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité.

Un véritable hold-up ! Les fournisseurs d ‘électricités vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.

C’est une première d’obliger une entreprise, dans le monde de la concurrence libre et non faussée, à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.

 

Trois points cruciaux sont en question :

• Point n° 1 : les tarifs
Les tarifs vont mathématiquement augmenter puisqu’il est reconnu que la concurrence ne peut s’exercer parce qu’ils sont trop bas. Quelque soit le prix de rachat, tous les fournisseurs chercheront à faire une marge. Des chiffres circulent déjà et les fournisseurs de tous bords se frottent les mains.
Cela touchera lourdement tous les usagers et risque de porter un coup supplémentaire au secteur industriel, déjà mal en point, quand on sait que le prix de l’électricité est un facteur important de localisation industrielle.
Déjà certains industriels annoncent que, dans ce cas de figure, ils préféreront transférer leurs usines dans des pays qui leur permettent une stabilité et une visibilité à long terme à un tarif intéressant, comme le Canada ou les Etats-Unis, voir d’autres pays d’Europe.
L’originalité de la France dans cette affaire, c’est d’accepter d’auto saborder son avantage compétitif, son système électrique.

• Point n° 2 : les investissements
Les fournisseurs profiteront de la manne nucléaire sans aucun investissement. On a vu ce que cela a donné il y a plusieurs années en Californie avec la grande panne électrique. Là-bas comme ailleurs, l’Etat s’est réapproprié le secteur. Quant à nous, nous privatisons à tour de bras !

• Point n° 3 : la clause de destination
La loi stipule que les fournisseurs accédant à la « rente nucléaire » devront justifier d’un portefeuille de clients équivalent sur le territoire national.
Tout le monde sait pertinemment que cette clause ne tient pas juridiquement, et qu’au moment opportun elle sera remise en cause et permettra à n’importe quel fournisseur d’aller spéculer partout en Europe.

Va-t-on finir par réaliser que la concurrence sur un produit qui ne se stocke pas et se transporte mal est une aberration ?

Le résultat de ce mauvais compromis risque de mettre à mal, non pas l’entreprise EDF mais toute l’organisation du secteur électrique.

La CGT des Mines et de l’énergie vous propose d’agir, en partageant les informations que vous venez de lire et/ou de voir  et en signant la pétition en ligne.

ParCGT MEL

Gaza

L’intervention israélienne sape toute éventualité

d’un règlement pacifique

 

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La CGT condamne fermement l’intervention d’un commando de la marine israélienne contre des bateaux transportant de l’aide humanitaires pour GAZA.

 

Cet acte de piraterie dans les eaux internationales aurait provoqué la mort d’au moins 9 personnes et de nombreux blessés.

 

Non seulement Israël poursuit un blocus inhumain et injustifié mais de plus se livre à des violences contre des civils.

 

La CGT exige :

- La constitution d’une commission d’enquête internationale sous l’égide de l’ONU.

- La restituion des embarcations et la livraison de l’aide humanitaire à la population gazaouie.

- L’intervention de la France et de l’UE afin d’obtenir la levée du blocus de la Bande de GAZA.

 

Une fois de plus, les autorités israéliennes sapent les possiblités d’un règlement pacifique de ce conflit.

 

Montreuil, le 31 mai 2010