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Archives de catégorie Actualité

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Hausse de la participation de l’employeur aux abonnements transport : encore un effort

HAUSSE DE LA PARTICIPATION DE L’EMPLOYEUR AUX ABONNEMENTS TRANSPORT : ENCORE UN EFFORT !

 

De nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 1er septembre 2023 modifiant le taux de prise en charge partielle du prix des titres d’abonnement des déplacements des agents effectués entre leur résidence et leur lieu de travail. Ce taux passe de 50 à 75 %.

L’occasion de s’interroger à nouveau sur la question des transports gratuits.

Cette exigence est rendue encore plus pertinente et urgente dans ce contexte d’inflation relancée et des difficultés accrues dans lesquelles se retrouve plongée la grande majorité de la population.

Cette augmentation du taux de prise en charge n’est nullement de nature à compenser les pertes substantielles de pouvoir d’achat subit depuis des années.

C’est pourquoi la CGT MEL demande au Président CASTELAIN d’assumer ses responsabilités en portant la prise en charge à 100% pour l’ensemble des agent-e-s.

 

Les modalités d’application du decret pour les agents de la Mel sont à découvrir sur Sezam.

 

 

ParCGT MEL

PRIME GUERINI : La CGT Mel exige des actes concrets !

 

PRIME GUERINI : La CGT Mel exige des actes concrets !

 

 

La prime pouvoir d’achat dans la fonction publique, dite prime « Guerini » peut être octroyée pour les agents dont le traitement est inférieur à 3200 €, pour un montant de 300 à 900 €.

A deux reprises, dès début juillet et le 21 aout, nous avons interpellé Monsieur le Vice-Président Christian Mathon au sujet de l’octroi de cette prime.

Dès le lendemain de la réunion salariale avec le ministre Guérini, nous avions échangé avec Monsieur Mathon sur la prime applicable de droit pour l’État et l’Hospitalière, mais laissée à l’appréciation des employeurs pour la Territoriale. Les agents publics d’où qu’ils viennent sont choqués par l’injustice orchestrée une nouvelle fois par le gouvernement, en différenciant les rémunérations dans les trois versants, en nivelant par le bas, c’est-à-dire, en organisant la précarisation de notre champ professionnel. Il s’agit là d’une bien triste façon de célébrer au plus haut niveau les quarante ans du statut, dont Pierre Mauroy et Anicet Le Pors étaient les instigateurs.

Si cette prime est loin de répondre aux exigences salariales des agents de la MEL et ne doit pas se substituer à une augmentation significative du point d’indice par le même gouvernement et du RIFSEEP par l’exécutif de la MEL, cette prime sera néanmoins bienvenue à l’automne. Nous exigeons donc l’octroi de cette prime à l’ensemble des agents qui peuvent y prétendre.

 

Une telle décision de la part de la MEL prendrait tout son sens alors que vient d’être décidé l’octroi du CIA à quelques-uns au dépens du plus grand nombre d’entre nous, accentuant encore l’individualisation des traitements et le sentiment d’injustice.

Ce 21 aout, un nouveau courrier à été envoyé au Vice-Président sur ce sujet.

Est-ce parce que la MEL accueille dans quelques semaines la coupe du monde de rugby que le Vice-président  M. Mathon nous répondait dès le lendemain par un magnifique « bottage en touche » : « l’éventuelle mise en place est actuellement en cours d’analyse juridique et budgétaire par les services /…./  toujours dans l’attente des textes officiels ».

Nous lui répondons une fois de plus qu’il faut arrêter d’étudier les mesures quand elles sont favorables aux agents, mais les appliquer. Soyez sport !

En résumé, comme notre Secrétaire générale Sophie Binet l’a exigé face à la Première ministre en juillet, à la MEL également, la CGT exige des actes concrets !

 

 

 

ParCGT MEL

Les congés payés, d’où ça vient ?

Les congés payés, d’où ça vient ? (vidéo)

 

 

En cette période estivale, la CGT revient sur l’histoire de la lutte pour obtenir les congés payés.

Le début des congés payés
En 1936 après un mouvement de grève massif, les travailleurs et travailleuses accompagné·es par la CGT ont gagné deux semaines de congés payés.
Pour la première fois, des ouvriers et des ouvrières ont pu partir en vacances. « Être en congés en étant payé, c’était le miracle » raconte un métallo savoyard.

La CGT s’investit alors pleinement dans l’accompagnement des salarié·es au delà du travail.
Elle contribue à l’essor du tourisme populaire avec la multiplication des colonies pour enfants, et la création d’un bureau de tourisme.

En 1945 et 1946, c’est la création des Comités d’Entreprise. La gestion des activités sociales passe entre les mains du mouvement ouvrier, qui en fera un puissant outil au service de l’émancipation.

En 1956, la troisième semaine est votée. En 1969 la quatrième, une des revendications de Mai 68. En 1982 on gagne la cinquième semaine.
La réduction du temps de travail est dans le sens de l’histoire. Mais elle n’en reste pas moins une affaire de rapport de force avec le patronat.

Encore aujourd’hui, une large partie des travailleurs et travailleuses ne peuvent pas partir en vacances. Alors continuons à nous battre pour de meilleurs salaires et pour un droit au temps libre !