cnracl

Archives de catégorie Actualité

ParCGT MEL

Mobilisation européenne : mobilisé·es pour le progrès social !

Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes !

 

 

 

À l’initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES) l’ensemble des travailleurs et des travailleuses d’Europe sont appelé·es à se mobiliser le 13 octobre 2023.

À la rentrée 2023 seront discutés au Parlement les budgets des services publics et de la Sécurité sociale. Ces deux projets de loi sont soumis aux règles européennes d’austérité qui sont systémati­quement appliquées en défaveur des travailleurs·ses et des citoyen·nes. Le projet de budget 2023 du gouvernement l’écrivait d’ailleurs noir sur blanc : c’est pour respecter les engagements budgétaires européens qu’il fallait faire des économies sur les retraites, et ce afin de justifier des baisses d’impôts sur les grandes entreprises.

Trop d’impôts sont versés aux grandes entreprises !

Cela ne peut plus durer. En 2022 ce sont déjà 200 milliards d’euros de nos impôts qui ont été versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Dans le même temps, nos salaires reculent sous l’effet de l’inflation, et nos services publics et nos prestations sociales régressent faute de financement suffisant.

Aujourd’hui la donne a changé. Dans la première moitié de l’année 2023 le Président de la République a fait face à la plus puissante mobilisation depuis trente ans. Sa majorité relative à l’Assemblée nationale ne tient désormais que par l’utilisation des outils antidémocratiques de la Constitution.

 

 

Cette mobilisation européenne est aussi une question de démocratie !

Le budget de l’Union européenne sera également discuté au Parlement européen à la rentrée 2023. Ce texte doit répondre aux aspirations des travailleurs·ses d’Europe : la protection des plus fragiles, des hausses de salaires, et des impôts sur les bénéfices excédentaires réalisés par les grandes entreprises dans tous les pays de l’UE et des mesures de lutte contre l’enrichissement. Ces débats budgétaires ne peuvent pas avoir lieu sans que la parole des travailleurs·ses soit entendue !

 

À nous de mettre la pression sur le patronat, les gouvernements et les parlementaires français·es… et européen·nes !

 

ParCGT MEL

Nouvelle présidence au CAS

Nouvelle présidence au Comité d’Action Sociale

 

 

Le mardi 19 septembre marque une nouvelle étape pour notre Comité d’Action Sociale puisque c’est en ce jour que le Conseil d’Administration s’est réuni afin de renouveler le bureau et la présidence.

J’ai personnellement eu l’honneur d’être élue à la présidence du C.A.S mais surtout la satisfaction de voir intégrer au bureau de nouveaux membres, élus à l’unanimité, et permettant dorénavant une meilleure représentativité des votes exprimés lors des dernières élections.

 

C’est donc dans une volonté de faire perdurer, améliorer et enrichir l’offre du CAS que nous allons travailler ensemble pour vous proposer une offre de qualité, répondant à vos attentes et accessibles au plus grand nombre.

Évidemment, je n’oublie pas, et je remercie, l’investissement qu’a eu Sébastien POLVECHE en tant que Président du C.A.S pendant de nombreuses années et également Francis GAILLOT pour son rôle de Président par intérim. Je sais également pouvoir compter sur un responsable et une équipe administrative impliqués afin de mettre en œuvre les projets à venir.

 

Bref, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que le C.AS. continue de travailler, par les agents, pour les agents.

Julie VAN EECKE

Présidente

 

ParCGT MEL

Appel CGT aux marches unitaires du 23 septembre 2023

Marche pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale.

 

 

Avec des syndicats, associations, comités de quartiers populaires et de victimes de violences policières, la CGT appelle aux marches unitaires du 23 septembre 2023, pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale.

Le 27 juin, le jeune Nahel était tué par la police. Il était la 15e victime d’un tir mortel pour « refus d’obtempérer » depuis le 1er janvier 2022 quand on en compte seulement un en Allemagne en dix ans. Cette exécution a entrainé plusieurs nuits de révoltes urbaines et un déploiement de forces sans précédent avec 45000 policiers et gendarmes, l’utilisation du RAID, du GIGN, d’engins blindés, de drones…

La répression a été féroce avec près de 4000 interpellations (dont plus de 1000 mineurs), deux décès et des mutilations irréversibles suite à des tirs de LBD. Macron a obtenu ce qu’il avait érigé en priorité absolue, « le rétablissement d’un ordre durable ». Mais à quel prix…

Le meurtre de Nahel a, une nouvelle fois, mis la lumière sur des violences policières injustifiables et un racisme systémique qui touche fortement les forces de l’ordre. Une situation encouragée par les déclarations factieuses de certains syndicats de police et une culture de l’impunité pour les auteurs de violences policières entretenue par l’institution (Le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police, le Directeur Général de la Police) et qui remet gravement en cause l’État de droit.

Obsédé par le maintien d’un système inégalitaire qui profite aux ultras-riches et précarise la grande majorité de la population, le pouvoir emploie des méthodes autoritaires pour briser toute contestation. Les entraves aux libertés publiques se multiplient et sont significatives de cette dégradation, avec des interdictions de manifestations, une doctrine du maintien de l’ordre dénoncée par de grandes institutions internationales, des tentatives de dissolution d’associations…

 

 

Les libertés syndicales sont durement bafouées avec une criminalisation toujours plus forte des actions – en particulier celles de la CGT – et qui s’accélère depuis le passage en force de la réforme des retraites. La convocation par les gendarmes de Sébastien Menesplier membre de la direction nationale de la CGT, ou la mise en examen de David Bodin, secrétaire de l’Union Départementale CGT des Deux-Sèvres, montrent qu’une ligne rouge a été franchie.

Les dégradations de services publics, de commerces, particulièrement dans les quartiers populaires, commises à la suite du décès de Nahel, ont détérioré encore davantage les conditions de vie et de travail. La CGT alerte depuis plusieurs années sur les ravages des politiques d’austérité et de précarisation.

Dans un contexte de forte inflation et de recul du pouvoir d’achat, Macron poursuit une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite, aggrave les inégalités sociales et piétine notre modèle social en stigmatisant les plus faibles avec des réformes destructrices (accès réduit aux prestations sociales, à l’assurance chômage).

La CGT exige des réponses immédiates et dans l’urgence :

    • Abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
    • Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
    • Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
    • La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
    • Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux
    • Le respect des libertés syndicales, du droit de grève, du droit de manifester et de la liberté d’expression.