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Archives de catégorie Actualité

ParThierry Duel

Donnons nous les moyens de lutter contre les feux de de forêts !

Donnons nous les moyens de lutter contre les feux de forêts !

 

 

La CGT est porteuse de réponses concrètes, à la hauteur des problématiques qui ne manqueront pas de se développer dans les années à venir :

Une meilleure prévention contre les feux de forêt :

  • renforcer les effectifs des acteurs jouant un rôle dans la prévention et la prévision des feux de forêt (services de l’État, collectivité, ONF, Météo France…) ;
  • redéfinir les politiques d’aménagement et d’urbanisation (distance entre habitations et forêts, plantation de feuillus en bordure de forêt, réévaluation des stratégies de coupe-feux) et mieux les faire respecter.

Plus de moyens de lutte contre les incendies :

  • renforcer les effectifs des SDIS dans toute la France ;
  • faciliter la libération des sapeurs-pompiers volontaires par leurs employeurs, sans qu’elles et ils n’aient à poser de congés ;
  • considérer les campagnes des pompiers professionnel·les comme du temps de travail, et non comme du temps pris pendant leurs congés ;
  • renouveler, renforcer et moderniser les équipements et véhicules (CFF, Canadair…) des sapeurs-pompiers ;
  • lancer la réflexion sur la conception et la production d’un avion bombardier d’eau en France.

 

 

Une filière bois-forêt à la hauteur des enjeux environnementaux :

Doter la filière bois-forêt des moyens nécessaires au bon fonctionnement de ses quatre missions :

  • préservation de l’espace naturel contre les incendie,
  • exploitation des forêts et leur entretien,
  • valorisation de la transformation et de l’utilisation du bois,
  • préservation des paysages naturels et développement d’une haute qualité d’accueil du public, en sécurité.

 

Une maîtrise publique des forêts et autres espaces naturels :

Pour mettre en place une stratégie efficace contre les feux de forêt, mise à mal par l’éclatement des responsabilités et la privatisation de nombreuses missions, la CGT propose la création d’un pôle public de la forêt et des espaces naturels regroupant toutes les composantes étatiques concernées par cette thématique ainsi que l’ONF.

ParThierry Duel

Explosion des licenciements économiques, des contrats précaires et du chômage chez les jeunes

Explosion des licenciements économiques, des contrats précaires et du chômage chez les jeunes:

le bilan d’un gouvernement désavoué par les urnes

 

 

La Dares vient de publier les données trimestrielles du chômage et, malgré deux campagnes électorales basées sur une supposée baisse historique du taux de chômage, force est de constater que le gouvernement est aujourd’hui fortement désavoué.

Non seulement sur un an, le taux de chômage catégories A, B, C confondues croît de 0,8% (hors Mayotte). Mais, pire, le nombre de personnes en emploi de moins de 78h par mois (catégorie B) augmente de 4,5% sur un an.

Avec une hausse de 10% des contrats de moins de 20 heures (!), ce gouvernement continue de basculer les privés d’emploi du chômage de catégorie A vers des contrats précaires et à temps partiel. Cela ne masque pas la paupérisation grandissante des travailleurs et travailleuses.

Face à cette politique, notre organisation se félicite de l’abandon du projet de réforme envisagé qui aurait impacté tout particulièrement les jeunes précaires et les seniors puisque, sur un an, l’augmentation des inscriptions à France travail chez les moins de 25 ans est de 3,5%.

Le pire réside probablement dans la hausse spectaculaire de plus de 22% des licenciements économiques sur un an, comme le montre la multiplication des plans sociaux, comme chez Valeo.

Ces données trimestrielles confirment donc que la politique menée ces dernières années est non seulement inefficace sur le taux de chômage, sur la réindustrialisation mais, aussi, violente et injuste à l’encontre des privé·es d’emploi.

Il est temps de revenir à la raison et permettre enfin un changement radical de politique à l’encontre des plus précaires par le biais notamment de la formation d’un nouveau gouvernement issu du NFP.

ParThierry Duel

Forte chaleur : que dit le code du travail ?

Forte chaleur : que dit le code du travail ?

 

 

Alors que la chaleur s’installe en France, à partir de quelle température la loi vous autorise-t-elle à quitter votre poste de travail ?

Le code du travail ne prévoit pas de niveau précis de température vous permettant de quitter l’entreprise en cas de températures extérieures élevées. En revanche, certaines dispositions du code du travail, concernant la sécurité des salariés et la ventilation des locaux de travail, peuvent s’appliquer aux situations de forte chaleur.

D’une manière générale, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela implique qu’il évalue les risques professionnels, informe les salariés de ces risques et aménage les postes de travail en conséquence, y compris en fonction des changements de températures(art. L. 4121-1 du C. Trav.).

L’employeur doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température (art. R. 4222-1 du C. Trav.). Par ailleurs, quelle que soit la température, l’employeur a l’obligation de mettre de l’eau fraîche et potable à la disposition des salariés (art. R. 4225-2 du C. Trav.).

Dans le cas où les conditions de travail amènent les salariés à se désaltérer fréquemment, l’employeur doit prévoir une boisson non alcoolisée, en accès gratuit (art. R. 4225-3 du C. Trav.).

 

L’usage du droit de retrait

Par ailleurs, si un salarié a un motif raisonnable de penser qu’une situation présente un danger grave et imminent pour sa santé et celle des autres travailleurs, il peut utiliser ses droits d’alerte et de retrait (art. L. 4131-1 et suivants du C. Trav.). Une température excessive dans un local de travail, liée aux fortes températures extérieures et à l’absence de climatisation et de ventilation, peut éventuellement constituer une situation de danger, par exemple être source de malaises, notamment si le rythme de travail est intense. Cependant, en cas de litige, seul le juge pourra estimer la légitimité de l’exercice du droit de retrait.