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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

« Rendez-vous salarial » Fonction publique du 24 juillet

« Rendez-vous salarial » Fonction publique du 24 juillet. Pouvoir d’achat des fonctionnaires :

le monde d’après ressemble au monde d’avant

 

Dans un contexte inédit de crise sanitaire et économique, lors du rendez-vous salarial du 24 juillet 2020, la CGT a porté des revendications de haut niveau pour qu’un changement visible et conséquent soit gagné par la hausse immédiate du point d’indice, une revalorisation des grilles indiciaires et l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes.

Après dix ans de quasi gel du point d’indice, aux attentes des agents publics la ministre a, à nouveau, opposé le gel du point d’indice et une multitude de mesures catégorielles. Elle a présenté, pour l’essentiel, des sujets déjà engagés comme le Ségur de la santé, les suites du PPCR et de la loi de Transformation de la Fonction publique, l’indemnité de fin de contrat, et l’ouverture d’une concertation sur la protection sociale complémentaire dans l’État.

Les petites avancées du jour sont :
- Une compensation « dynamique et pérenne » de la hausse de la CSG ;
- La reconduction pour 2 ans de la GIPA (2020 et 2021) ;
- Des mesures d’action sociale pour la FPE ;
- Des mesures d’attractivité sous forme de prime spécifique dans certaines affectations ;
- La revalorisation de l’indemnité pour fonctions itinérantes de la filière médico-sociale des collectivités locales ;
- Des mesures de rapprochement des primes dans les administrations territoriales de l’État (DDI, région parisienne) ;
- Examiner les filières les moins primées essentiellement féminisées comme la filière socio-éducative du ministère de la justice ou la filière des bibliothèques.

 

A la demande de la CGT, la ministre s’est engagée à regarder les conséquences du Ségur de la santé dans les 2 autres versants de la fonction publique et tout particulièrement pour les EPHAD de la territoriale.
Aucune mesure de passage en A type de la filière sociale n’est prévue dans les 3 versants au seul profit de mesures sur les primes.
Pour résumer un rendez-vous déprime pour un rendez des primes !

D’ores et déjà, la CGT sera dans l’action dès le 17 septembre prochain pour porter les revendications des agents de la fonction publique.

Montreuil, le 24 juillet 2020

ParCGT MEL

Communiqué de presse, réélection de Damien Castelain

Communiqué de presse

 

9 juillet 2020 : réélection de Damien Castelain Président de la Mel. 

Une date funeste pour les agents !

 

 

Alors que Damien CASTELAIN vient d’être réélu à la Présidence de la Métropole Européenne de Lille avec 68% des voix, face à Rudy ELEGEEST et Pauline SEGARD, la CGT Mel exprime son inquiétude pour les agents.

La CGT est une organisation apolitique, indépendante mais pas neutre.

La CGT Mel déplore comme certainement de nombreux habitants électeurs le déni de démocratie que représente le mode de scrutin à la métropole, dotée d’un budget de 2Mds d’euros, qui pilote des compétences qui concernent l’ensemble des champs de la  vie des habitants et des enjeux en cours ou à venir comme l’adaptation des territoires au changement climatique.

Or, les électeurs n’ont pas leur mot à dire en confiant simplement  à leur maire un blanc-seing lors des élections municipales.

Les enjeux de la Mel seraient – ils trop importants pour qu’on y intéresse les habitants au-delà des quelques lobbies ?

Ce jeudi 9 juillet, on ne peut qu’être attristé par le spectacle lamentable des tripatouillages et petits arrangements entre soi, en famille presque, quitte à trahir ses amis de vingt ans. Ainsi Martine Aubry a clairement apporté sa voix et celles de son groupe à Damien CASTELAIN aux dépens de Rudy ELEGEEST ou de Pauline SEGARD qui pourtant ont pu faire il y a peu de temps encore partie des alliances et des majorités du PS. Celle qui, quand nous la croisions lors des conseils de Métropole pendant les combats de notre organisation fustigeait Emmanuel Macron, aurait elle était aussi contaminée par ce virus « ni droite ni gauche ? ». Le macronisme communément appelé l’opportunisme ? On peut en politique assumer une trahison pour s’assurer une place, même pour un poste de 2e Vice-présidente.

 

 

Le bilan de Damien CASTELAIN sous le  joug de son mentor Bruno CASSETTE, directeur général des services est catastrophique pour le personnel de la Mel. Si le Président semble maitriser totalement les codes et protocoles politiques autant que ceux des milieux affairistes, la CGT Mel rappelle qu’il n’a même pas daigné rencontrer ni la famille, ni la CGT Mel lors du suicide de notre ancien secrétaire général, Stéphane DUMEZ le 11 décembre 2017, alors même que la responsabilité de l’employeur, était engagée. Il n’a pas plus rencontré ni la CGT ni les autres organisations durant tout son mandat. Du jamais vu.

Espérons qu’avec un autre précepteur, il peaufinera sa formation d’employeur.

Rappelons aussi que le candidat réélu a refusé un débat public pendant la campagne ! C’est dire qu’il est un grand démocrate !

Ce déni de la démocratie, ce manque de respect, les agents le connaissent et le vivent depuis 6 ans : politique RH basée sur des sanctions exemplaires allant jusqu’à des révocations contre l’avis des  juges au conseil de discipline, réorganisation et insécurité professionnelle permanentes, repositionnement professionnels brutaux, système de menaces et récompenses, chantage et humiliations diverses, nominations opaques, attaques envers les représentants syndicaux,  etc…

Damien CASTELAIN disait dans son discours d’investiture « tous les coups ne sont pas permis ».

Gageons que, pour son deuxième round, ses incantations soient suivies d’effets !

Ce système autocratique incarné par Damien CASTELAIN atteint son paroxysme dans le choix de transférer le siège de la Mel au Biotope. Alors que la Chambre régionale vient de publier son rapport, il a été rappelé lors du Conseil d’installation que cette décision politique a été faite sur des éléments tronqués ! Aujourd’hui ce sont les agents qui doivent y travailler dans des conditions de travail très dégradées. Et des m² tronqués également.

Alors oui, pour la CGT comme pour de nombreux agents qui nous suivent, cette élection est une triste nouvelle. Un jour à marquer d’une pierre tombale. Fût-elle bleue.

Si le score de 68% est sans appel, il témoigne surtout des arrangements en amont qui font de cette élection une formalité. Mais ces 68% des élus doivent savoir qu’ils seront au moins complices, sinon responsables des conditions de travail des agents et des réponses qui seront données à nos revendications et que nous leur adresserons très prochainement.

 

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 Pour  la CGT Mel

 Le Secrétaire général

Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

Avec Avia ça plane, pour moi !

Avec Avia ça plane, pour moi !

Avec LREM, 1984 devient réalité

 

 

Il y a un mois, les députés de la République en Marche ont profité du déconfinement progressif pour faire voter une nouvelle loi scélérate à l’Assemblée.

Non contents de donner davantage de fric aux riches (suppression de l’ISF, instauration de la flat tax, cadeaux fiscaux comme s’ils en pleuvaient…) et d’en enlever aux pauvres (réforme des retraites, de l’hôpital, des indemnités chômage…) nos chers députés en marche vers toujours plus de dictature s’attaquent aux libertés fondamentales :

La loi Avia, votée le 13 mai, a pour but, sous couvert de lutter contre la haine, de restreindre la liberté d’expression sur Internet en obligeant les hébergeurs, plateformes et moteurs de recherche à supprimer tout contenu haineux sous 24h sous peine d’amendes allant jusqu’à 1,25 million d’euros !

Cette réforme compliquée à mettre en œuvre concrètement a surtout un contenu très discutable : en effet qu’est-ce que la haine ? Haïr Macron et ses ministres incompétents pour la politique qu’ils mettent en œuvre et pour les milliers de victimes qu’elle cause, notamment en période de crise comme avec le COVID, est-ce de la haine ou de la raison ?

Et si c’est de la haine, n’est-elle pas amplement justifiée ?

De plus, cette loi exclut toute intervention d’un juge en faisant appel à l’autocensure du privé (Facebook, Twitter, Google, Youtube…) et au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) qui n’est pas un juge et dont le président est nommé directement par le Président de la République.

Le Conseil Constitutionnel vient heureusement, ce jeudi 18 juin, de censurer toutes ces dispositions liberticides et qui marquent une volonté de Macron et de sa clique de museler toute forme d’opposition.

On pourra également s’amuser du fait que la députée qui porte cette loi, Laetitia Avia, s’y connait bien en matière de haine, elle qui a mordu un chauffeur de taxi car son terminal de paiement par carte bancaire était hors service et qui est sous le coup de procédures judiciaires pour avoir harcelé, maltraité ses collaborateurs et pour avoir proféré des insultes homophobes et racistes, comme le rapporte Médiapart.

 

On espère bien que cette personne souffrant de troubles du comportement et de grave dissonance cognitive se fera vite soigner à moins qu’elle ne soit condamnée par la justice, au nom de cette même haine qu’elle prétend combattre, tel l’arroseur arrosé !

 

Pépé Roquet