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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Les vies humaines doivent primer sur l’Economie

Reconfinement :

les vies humaines doivent primer sur l’Economie

 

 

Au vu de la situation sanitaire alarmante, le président de la République vient d’annoncer un nouveau confinement à partir du vendredi 30 octobre.
La CGT fait de la santé des citoyens sa priorité mais comprend et partage leur lassitude et leur ras-le-bol de se retrouver, une nouvelle fois, privés de libertés et de vie sociale. Ceci d’autant plus que cette situation est la conséquence de l’incurie et de la malhonnêteté du Président et de son gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire, s’agissant notamment des moyens alloués au secteur de la santé et du médico-social.

La CGT réaffirme la nécessité de donner les moyens nécessaires à la Santé et aux personnels.

Lors d’une réunion avec le Ministre de la santé le 27 octobre dernier, la délégation CGT a signifié que la santé de toutes et tous devait être la priorité, et en particulier que les salarié(e)s ne peuvent être les sacrifiés de la crise sanitaire.

Alors que les organisations syndicales et patronales représentatives ont été réunies le lundi 26 octobre à Matignon. Peu d’annonces prenant en compte les demandes formulées par les Organisations Syndicales, dont la CGT, particulièrement sur l’annulation de la réforme assurance chômage (dont la mise en oeuvre est juste repoussée à avril 2021), de celle des retraites ainsi que des attentes en matière de conditionnalité réelle et efficace des aides publiques aux entreprises.

Suite à la demande des organisations syndicales sur la lutte contre la pauvreté des jeunes (de 16 à 24 ans), le gouvernement affirme la volonté de trouver des solutions mais sans aucune piste proposée.

 

 

Si lutter contre la pandémie est indispensable, il y a nécessité aussi que le gouvernement donne des signes forts en matière sociale, de lutte pour l’emploi et prise en charge du chômage. Il y a nécessité de ne pas continuer à perdre du temps en matière de cadrage interprofessionnel sur le télétravail et d’ouvrir rapidement la négociation avec pour objectif de déboucher une un accord national interprofessionnel.

La situation sociale et psychologique est différente du mois de mars pour beaucoup de travailleurs confrontés depuis à des pertes d’emploi, de revenus et des situations familiales difficiles.
La précarité grandissante conduit vers à la pauvreté de la population, et une attention particulière doit être porté à la jeunesse qui est très touchée par ce basculement.

Il est scandaleux d’affirmer que la situation sanitaire est plus grave qu’au printemps et, en même temps, prévoir une protection plus faible, en décidant de maintenir une activité économique plus importante, quoi qu’il en coûte en vies humaines.

Le coronavirus circule activement mais le Président décide que les enfants comme les salarié.es viennent augmenter le nombre de citoyens en deuxième ligne exposés à un risque plus élevé d’être contaminé.

Si la situation devait encore se dégrader, le Président en portera toute la responsabilité et il devra rendre des comptes.

La CGT restera vigilante quant aux effets d’annonces du gouvernement et continuera à pointer les incohérence entre les actes et la communication gouvernementale.

Malgré les difficultés à déployer une activité syndicale normale dans cette période inédite et imprévisible, la CGT va continuer à être présente auprès des salarié.es, des privé.es d’emplois, des retraité.es et de la jeunesse, pour défendre leur santé ainsi que leurs droits sociaux.

La CGT a rappelé au gouvernement les questions urgentes sur lesquelles elle attend des décision :

– l’annulation de la réforme assurance chômage,
– La revalorisation des salaires en particulier des bas,
– La « conditionnalité » des aides publiques octroyées aux entreprises,
– La mise en place d’un véritable plan de rupture en matière d’emploi en concrétisant une politique ambitieuse de développement des entreprises, de lutte contre les fermetures et même de réouverture d’entreprises.

 

ParCGT MEL

Assassinat d’un enseignant des Yvelines : entre horreur, tristesse et colère

 

Assassinat d’un enseignant des Yvelines : entre horreur, tristesse et colère

 

 

La CGT Éduc’action tient, en tout premier lieu, à exprimer son soutien le plus profond aux proches de la victime mais aussi à ses collègues et à ses élèves.

 

Pour la CGT Éduc’action, c’est toute notre profession qui est endeuillée mais qui restera combative parce que l’École doit rester le lieu du vivre ensemble, de l’émancipation et doit former des citoyen.nes libres et éclairé·es.

 

L’École ne pourra jamais, à elle seule, soigner les fractures d’une société minée par les inégalités sociales et les discriminations. Son rôle d’émancipation collective et individuelle ne pourra s’accomplir vraiment qu’en travaillant à une réelle et profonde transformation de la société sur les bases de la justice sociale et d’une véritable égalité.

 

Sur le terrain, les enseignant.es, dans leur quotidien doivent redoubler d’ingéniosité pour enseigner l’éducation civique, la science et conserver leur liberté pédagogique.

 

Un·e enseignant·e doit pouvoir, dans son enseignement, aborder tous les sujets du programme sans avoir peur pour sa vie ou celle de ses proches.

 

Pour l’heure, c’est le temps du recueillement et de la retenue qui prime. La CGT Éduc’action se tiendra aux côtés des collègues qui continueront d’accomplir leur mission avec dignité.

 

La CGT Educ’action soutient tous les rassemblements locaux en hommage à notre collègue.

 

ParCGT MEL

Le couvre-feu pour couvrir leur mépris

Le couvre-feu pour couvrir leur mépris

 

La mesure était sortie dans les médias comme un ballon d’essai, et Macron vient de le confirmer. Incapable de répondre à l’épidémie depuis son arrivée en France, le pouvoir n’a aujourd’hui comme unique réponse à proposer que le couvre-feu de 21h à 6h dans les zones géographiques à risque, soit l’Île-de-France et huit métropoles. Une nouvelle mesure de restriction des libertés individuelles au nom de la lutte contre le Covid-19, alors que cette deuxième vague n’a rien d’une fatalité. Le sens fondamental de cette nouvelle mesure, Macron ne s’en est même pas caché, c’est que « la vie économique », c’est-à-dire la machine capitaliste à faire travailler la majorité pour le profit de quelques-uns, ne peut pas s’arrêter, ne doit pas s’arrêter, coûte que coûte…

Dans quelques jours, nous aurons donc le droit de porter à peu près partout des masques que nous aurons dû nous-même acheter, de nous entasser dans les transports en commun et au travail, au détriment de la distanciation physique… mais par contre il sera impossible d’avoir un minimum de vie sociale, familiale, amicale, de distraction, en dehors de son boulot !

 

Depuis des mois, Macron et ses amis n’ont rien fait pour éviter ce rebond de l’épidémie. Sans aucune organisation, la politique de dépistage s’est effondrée, permettant juste aux labos privés de « faire du chiffre » mais pas de briser les chaînes de contagion. Et les hôpitaux n’ont eu les moyens ni de recruter ni de former pour faire face à l’épidémie. Il n’y a eu aucun plan d’ouverture de lits, comme le demandent pourtant les hospitalierEs et leurs syndicats qui se mobilisent et pour lesquels Macron n’a visiblement rien à proposer.

À l’évidence, le traitement sanitaire de cette épidémie, qui passe par le développement de notre système de santé, de ses établissements, n’est pas le soucis de ce gouvernement.

Le couvre-feu pour couvrir leur mépris et leur cruauté. Plutôt que de prévoir et d’agir depuis le printemps, Macron, en maton, nous enferme. Combien de temps serons-nous victimes de leur incompétence ?