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Archives de catégorie Actu nationale

ParThierry Duel

LE 1ER OCTOBRE ON SE MOBILISE  POUR GAGNER DES AVANCÉES

Salaires, retraites, services publics, industrie :

LE 1ER OCTOBRE ON SE MOBILISE 

POUR GAGNER DES AVANCÉES

 

 

 Mépris de démocratie

La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre tourne le dos au vote des Françaises et des Français : non seulement Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et risquent même de s’aggraver avec le soutien du RN.

 La colère est forte

Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques. Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent.

 L’austérité c’est toujours pour les mêmes !

Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !

 L’austérité c’est toujours pour les mêmes !

Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !

 

Double utilité de se mobiliser le 1er octobre

MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes ! FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les dividendes explosent !

 Toutes et tous en grève, dans l’unité la   plus large, enclenchons la bataille pour :

augmenter les salaires du privé, le point d’indice dans la fonction publique et les pensions de retraite, assurer enfin l’égalité entre femmes et hommes ;

abroger la réforme des retraites et gagner de nouveaux droits ;

rénover et financer les services publics, dans tous les territoires, notamment l’école, l’hôpital, l’enseignement supérieur et la transition environnementale ;

défendre et développer l’emploi industriel.

 

 Match retour contre  la réforme des retraites

En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron est passé en force, il a été sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis législatives. Maintenant qu’il est encore plus minoritaire au parlement, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites par les député·es !

 

 

Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l’emploi industriel et financer nos services publics !

Manifestation

Lille – Porte de Paris – 14h30

ParThierry Duel

Hommage à Lilian, tragiquement assassiné à Grenoble

Hommage à Lilian, tragiquement assassiné à Grenoble

 

Dimanche 8 septembre, notre camarade Lilian Dejean a été tragiquement assassiné à Grenoble. La CGT Mel partage la tristesse et l’horreur que traversent ses proches, ses collègues de travail et ses camarades de lutte.

La CGT Mel contribuera à la cagnotte de soutien à sa famille organisée par la CGT des territoriaux de Grenoble.

ParThierry Duel

Handicap, l’intégration dans l’emploi : un défi au-delà des Jeux

Handicap, l’intégration dans l’emploi : un défi au-delà des Jeux

 

Si les Jeux paralympiques laissent paraitre un sentiment d’inclusion des personnes en situation de handicap, derrière cette formidable vitrine la réalité et le vécu, notamment dans les entreprises, est tout autre. Le chemin reste trop souvent semé d’embuches pour que ces démonstrations d’intégration se transforment en réalité dans le monde du travail.

Il ne s’agit pas seulement de se donner bonne conscience et d’afficher une image positive des entreprises « modèles » en la matière. Ces entreprises restent l’arbre cachant la forêt de l’exclusion des travailleur·ses handicapé·es.

Le handicap reste en France le premier motif de discrimination recensé par le Défenseur des Droits. 

Contre cela, les pouvoirs publics doivent regarder en face les nombreux freins à l’embauche et l’inclusion des salarié·es handicapé·es.

Les politiques de « non recrutement » des entreprises d’abord :

Nombre d’entre elles préfèrent inciter leurs salarié·es à faire reconnaitre leur handicap, parfois provoqué par de mauvaises conditions de travail, plutôt que d’embaucher des personnes en situation de handicap. Cela leur permet d’atteindre le taux réglementaire des 6% de salarié⋅es handicapé·es sans effort particulier en termes de recrutement et de se conformer à la règlementation (et donc de s’exonérer des contributions financières). Aujourd’hui encore, le taux d’emploi moyen des personnes en situation de handicap stagne à 3,5%, loin des 6% demandés par la loi de 1987 …

La place des travailleur·ses dans l’organisation de travail :

Combien de travailleur·ses handicapé·es, en fauteuil par exemple, trouve-t-on à l’accueil d’une entreprise de services ou d’un service public par exemple ? Combien d’entreprises promeuvent des travailleur·ses handicapé·es à des postes d’encadrement ou de responsabilité ?

Les salarié·es en situation de handicap cantonné·es aux postes les moins valorisés :

Ils et elles sont relégué·es aux travaux difficiles ou au télétravail permanent qui les rend invisibles et dispense l’employeur d’adapter les locaux ou d’améliorer les conditions de travail. En découle une situation des plus paradoxales : Les travailleur·ses handicapé·es sont les plus exposé·es à la pénibilité du travail, du fait du manque d’accès aux formations et aux études supérieures, et sont cantonné⋅es aux postes les plus à risques (DARES Analyse n°35, 2024).

L’accessibilité de manière large :

L’accès à l’éducation, à la formation, les conditions d’accès à un logement adapté, aux transports en commun sont encore à améliorer, notamment pour permettre au plus grand nombre d’accéder à un emploi. La faute directe aux pouvoirs publics qui, pour exemple, avaient revu à la baisse la part des logements accessibles dans les constructions neuves : réduite à 20% avec la loi ELAN de 2018, elle était originellement de 100% avec la loi sur le handicap de 2005 …

 

 

La CGT revendique une égalité de traitement pour toutes et tous, à l’embauche comme au cours de la carrière, cela implique :

 

  • la stricte application du Code du Travail en matière d’adaptation de poste et de maintien à l’emploi, tous les travailleur⋅ses ont droit à un emploi (par le respect des 6%) ou encore à un poste adapté à leur besoin et à leur santé ;
  • un développement des infrastructures, des transports en commun adaptés pour permettre de se déplacer librement ;
  • le développement des services publics accessibles, notamment par l’accueil physique,
  • le renforcement des prestations liées au handicap (notamment la revalorisation de l’Allocation Adulte Handicapée) et la réduction des délais de traitement des différents dossiers, notamment pour les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) ;
  • un véritable budget à hauteur des besoins pour l’Education Nationale pour plus d’intégration, notamment par l’embauche en nombre d’AESH ;
  • Les violences sexistes et sexuelles subies par les travailleuses handicapées doivent être au centre d’une politique urgente de prévention, de sanctions et d’accompagnement avec de véritables moyens mis en place : les travailleuses et les femmes en situation de handicap en général sont surexposés aux violences, notamment au travail (enquête IFOP/LADAPT, 2022).

 

Ensemble gagnons l’égalité dans l’union et la solidarité entre tous les travailleurs et toutes les travailleuses !