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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Pétition : Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.

Pétition :
Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.

 

Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique, contre la loi sanitaire et les régressions sociales

 

 

Comment justifier qu’un pass sanitaire permette :

  • de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?

En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ?

Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir.

 

Nous exigeons :

  • Après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l’état d’urgence sanitaires ;
  • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
  • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
  • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.

 

 

ParCGT MEL

Conférence salariale : l’absence inacceptable de mesures générales

Conférence salariale : l’absence inacceptable de mesures générales

Communiqué des syndicats de la fonction publique CGT, FAFP, FSU et Solidaires

 

Lors de la réunion sur les salaires des agentes et agents des trois versants de la fonction publique, la ministre a annoncé certaines mesures qui, sous réserve d’un examen approfondi, peuvent être considérées comme des avancées même si elles sont très insuffisantes.

Les dispositions concernant les bas salaires et celles pouvant conduire à des carrières moins longues notamment vont dans le bon sens bien que parcellaires.
C’est bien au compte des mobilisations et de notre action déterminée et continue qu’il faut mettre ces points positifs.

 

 

Cependant, les déclarations de la ministre  parlant de 40 à 100 euros mensuels d’augmentation relèvent de la manipulation.

Ceci posé, au nom du gouvernement, la ministre a confirmé son refus du dégel de la valeur du point d’indice comme de toute augmentation générale.

Nos organisations condamnent la poursuite de cette politique d’austérité dont les effets sont dévastateurs pour le pouvoir d’achat des personnels.

Sans revalorisation forte et urgente de la valeur du point, sans mesure générale, les salaires et les carrières continueront de se dégrader de manière aggravée et les inégalités entre les femmes et les hommes ne pourront être résorbées.

Les syndicats CGT, FA, FSU, Solidaires prennent date dès aujourd’hui. Ils n’acceptent pas cette absence d’augmentation générale pourtant indispensable à une véritable reconnaissance des qualifications et de l’engagement des agentes et des agents de la fonction publique.

Ils ont d’ores et déjà prévu de se revoir pour préparer les indispensables mobilisations de la rentrée.

Paris le 6 juillet 2021

ParCGT MEL

Elections : Des leçons à tirer pour le gouvernement !

Élections régionales, élections départementales : Des leçons à tirer pour le gouvernement !

 

 

Le scrutin de dimanche dernier a une fois de plus été marqué par un taux d’abstention historique qui doit collectivement nous alerter.

Les réformes menées ces dernières années par les gouvernements successifs, loin de simplifier l’organisation des territoires, ont, au contraire, complexifié la compréhension des missions des collectivités territoriales et éloigné les citoyens du contrôle démocratique qu’ils pouvaient exercer par leurs votes. Dans le même temps, les politiques menées ces dernières années par ces gouvernements, toutes frappées du sceau de l’austérité ont affaibli les services publics et renforcé le mécontentement et l’exaspération des citoyens/usagers.

La CGT n’a cessé de dénoncer ces reculs et la forte abstention de dimanche lui donne raison. Le projet de loi 4 D, loin de simplifier cette situation, va accroitre cet éloignement du fait démocratique et accélérer la désagrégation des services publics.

Le sentiment d’inutilité du vote pour changer la vie n’incite absolument pas les citoyens à se rendre aux urnes. Pour autant, d’autres politiques alliant progrès social et environnemental sont possibles.

 

 

Les dernières décisions prises dans des collectivités de toutes obédiences politiques contre le droit de grève des fonctionnaires et pour l’augmentation du temps de travail des agents, démobilisent de fait la partie importante de l’électorat que représentent les deux millions d’agents territoriaux.

À l’issue d’une période particulièrement lourde et anxiogène, une politique sociale en direction des salariés est une nécessité. Investir massivement dans les services publics, augmenter les salaires et créer des emplois sont les choix politiques responsables pour répondre à la crise. Le gouvernement, en faisant des choix contraires, cristallise les mécontentements et provoque de la colère.

Pire, devant la mobilisation unitaire des salariés face à sa politique libérale, Macron provoque la division des travailleurs en mettant au centre des débats les questions sécuritaires. Il court ainsi le risque de faire monter les idées d’extrême droite dans le pays et de favoriser ainsi le vote en faveur du rassemblement National.

Les agressions constatées ces dernières semaines contre des militants syndicaux ou politiques de gauche traduisent la nature profondément violente et anti démocratique de ce parti ou de leurs alliés.

La fédération CGT des Services publics, à l’aune de son expérience dans plusieurs municipalités dirigées par l’extrême droite, peut affirmer que de tels choix ne sont pas favorables pour les fonctionnaires de ces collectivités, pour les salariés et pour le service public rendu aux usagers.

En conséquence, à l’occasion du 2ème tour des élections départementales et régionales du dimanche 27 juin prochain, la fédération CGT des Services publics appelle à faire barrage partout aux listes présentées ou soutenues par les partis et mouvements d’extrême droite.