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ParCGT MEL

La véritable reconnaissance des agentes et des agents de la fonction publique passe par une augmentation générale de leurs salaires

PETITION :

 

La véritable reconnaissance des agentes et des agents de la fonction publique passe par une augmentation générale de leurs salaires

 

La crise issue de la pandémie a eu au moins une vertu : la reconnaissance de l’engagement et des compétences des agentes et agents de la Fonction publique.

Qui prétendrait aujourd’hui que les femmes et les hommes de l’hôpital public, celles et ceux de l’Education nationale, des services départementaux d’incendie et de secours perçoivent une juste rémunération?

Et ce qui est vrai pour ces professions l’est également pour toutes celles qui œuvrent à l’intérêt général et à la protection des populations, qu’elles soient sur le devant de la scène médiatique ou non.

A l’heure où, de manière tout à fait légitime, le pouvoir d’achat est à nouveau la principale préoccupation de la population, les personnels des trois versants de la Fonction publique ne peuvent se contenter de discours louangeurs ou de mesures parcellaires.

Il en va aussi de l’attractivité de la Fonction publique, de sa capacité à recruter et maintenir en son sein des agentes et agents à la formation et à la qualification du plus haut niveau possible, dimension indispensable à la qualité du service public.

De significatives et urgentes augmentations générales sont indispensables.

 

 

 

 

Sans attendre, il faut donc rompre avec l’absence de mesures générales :  il faut ainsi revaloriser le point d’indice, dont le gel, en plus de dix ans, a entraîné pertes de pouvoir d’achat considérables, absence de reconnaissance des qualifications et rabougrissement des carrières. D’autres mesures – telles que l’attribution d’un nombre de points uniforme à toutes et à tous – doivent être envisagées.

Nous n’oublions pas que plus de 60 % des personnels de la Fonction publique sont des femmes. Il faut donc en finir avec les inégalités professionnelles dont elles sont victimes.

Nous n’oublions pas d’avantage que plus d’un million de non titulaires et précaires travaillent dans la Fonction publique et que leur situation doit être également améliorée.

Nous, signataires de cette tribune, venons d’horizons différents : militantes et militants de la vie associative, de la vie politique, syndicalistes, femmes et hommes de la Culture…

Mais, toutes et tous considérons que les services publics pour lesquels notre attachement est sans faille ont besoin de femmes et d’hommes bénéficiant d’un salaire décent et valorisant.

C’est pourquoi, nous demandons que le Président de la République et le Gouvernement ouvrent sans attendre de véritables négociations pour procéder, dès le début 2022, aux augmentations générales de salaire que les agentes et agents de la Fonction publique méritent amplement.

 

ParCGT MEL

Macron reconnait l’importance des salarié·es de la Fonction publique… mais pas au point de les augmenter !

MACRON RECONNAIT L’IMPORTANCE DES SALARIE.E.S DE LA
FONCTION PUBLIQUE…
MAIS PAS AU POINT DE LES AUGMENTER !

Communiqué de la CGT Services Publics

 

 

 

Alors que partout en France la question du pouvoir d’achat et des salaires se pose aves une acuité accrue, le Président de la République et le gouvernement montrent le peu de cas qu’ils se font en réalité de cet enjeu essentiel.

En effet, ce matin, la ministre en charge de la Fonction publique avait convoqué une réunion dont l’objet était prétendument de répondre aux questions urgentes posées par les rémunérations insuffisantes et profondément dégradées des personnels des trois versants de la Fonction publique. Rappelons encore une fois que le gel quasi-total de la valeur du point depuis plus de 10 ans et l’absence d’augmentations générales ont conduit à des pertes de pouvoir d’achat abyssales, à des tassements de carrière d’un niveau inédit, à une non prise en compte des qualifications et des compétences absolument catastrophique.

Face à cette situation d’une gravité extrême, le pouvoir exécutif répond une fois de plus par des replâtrages parcellaires très insuffisants, laissant de côté une part importante des agentes et des agents et comprimant encore davantage des amplitudes de carrière pourtant déjà réduites à l’os. C’est totalement inacceptable !

 

 

 

La CGT, avec la FSU et SOLIDAIRES, a refusé de cautionner par sa présence une caricature de rendez-vous salarial et a quitté rapidement la séance.

Oui, les salarié.e.s de la Fonction publique doivent bénéficier – de manière urgente et forte – d’augmentations générales passant par la revalorisation du point d’indice !

Non, les mesurettes souvent inopérantes quelques mois après leur mise en œuvre ne constituent en aucune façon une réponse aux légitimes attentes des plus de 5 millions d’agentes et d’agents de la Fonction publique !

Les déclarations louangeuses sur leur engagement pour l’intérêt général ne sont que du vent lorsqu’on en fait des variables d’ajustement économique et qu’on ne maintient pas leur pouvoir d’achat.

Refusant d’ouvrir les négociations indispensables, c’est bien Emmanuel MACRON, Jean CASTEX et Amélie de MONTCHALIN qui portent l’entière responsabilité du clivage actuel.

D’ores et déjà, la CGT Fonction publique appelle à mettre en perspective et à construire, dans l’unité la plus large, le rapport de forces nécessaire pour obtenir de fortes augmentations générales des salaires.

ParCGT MEL

La CGT s’adresse aux employeurs territoriaux.

À l’occasion du Congrès des maires et présidents
d’intercommunalité de France, la Fédération CGT des services
publics s’adresse aux employeurs territoriaux.

 

Le contexte actuel est particulièrement anxiogène pour les agents territoriaux. Leur engagement, leur grande conscience professionnelle qui ont prévalu pendant la période de la pandémie et des confinements, auraient dû rappeler aux pouvoirs publics l’importance que ces agents occupent dans la réponse aux besoins sociaux quotidiens les plus fondamentaux.

Pourtant, les dispositions de la loi dite de Transformation de la fonction publique s’appliquent les unes après les autres comme autant de remises en cause du statut des fonctionnaires : vol des congés, remise en cause des instances paritaires, codification du statut et mesures d’individualisation…

Pourtant, le gel du point d’indice depuis plus de 10 ans, aujourd’hui gravé dans le marbre par le gouvernement, plonge des centaines de milliers d’agents dans un appauvrissement et une précarité salariale qui n’est plus supportable.

Autant de mesures qui génèrent l’indignation et la colère des territoriaux.

 

Une récente enquête de la Gazette des Communes et de la MNT indique que « le niveau de stress des agents reste important et lié à leur contexte professionnel pour 80% d’entre eux », que « la tension ressentie au travail est essentiellement due à la hiérarchie, selon 63% des répondants », seuls 13% des répondants se déclarent optimistes concernant l’évolution du statut. Autre aspect de cette enquête « la
rémunération se trouve toujours en tête des motifs d’insatisfaction des agents (71%), alors qu’elle est l’un des premiers critères cités par les agents en tant que moteurs de leur épanouissement professionnel ». L’insatisfaction, l’indignation, le sentiment d’être méprisés se confondent à la colère. Nos dirigeants devraient en prendre conscience.

Salaires, emplois, conditions de travail, formation, retraites : nos revendications sont celles des personnels. Le gouvernement et nos employeurs doivent entendre nos revendications. Elles sont socialement indispensables et économiquement réalistes.

Vous trouverez ci-dessous l’adresse qui sera au  Congrès des maires et présidents d’intercommunalité de France.