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ParCGT MEL

Les élections : on s’en mêle pour nos exigences sociales et environnementales

Les élections : on s’en mêle pour nos exigences sociales et environnementales

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Pour la première fois dans notre Vème république, le président de la République récemment élu n’obtient pas une majorité de voix au 1er tour des élections législatives. Il s’agit d’un désaveu clair des politiques de casse sociale et des projets néfastes – comme le report de l’âge de la retraite à 65 ans – que porte le président de la République pour satisfaire le patronat.
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La hausse continue de l’abstention est un des indicateurs fort de ce scrutin. L’absence de vraie campagne électorale mais aussi le manque de proximité des politiques en sont (en partie) responsables. Il faut aller au plus près notamment d’une jeunesse précarisée et maltraitée pour lui donner envie de transformer son indignation en engagement collectif.

Le score de l’extrême droite n’a jamais été aussi élevé à une élection législative. Le RN s’est qualifié dans 208 circonscriptions au 2ème tour. L’extrême droite représente un danger fatal pour le monde du travail. Ses propositions relèvent de l’imposture sociale: comment prétendre répondre au problème de pouvoir d’achat en refusant d’augmenter les salaires ? Comment prétendre défendre les retraites en supprimant les cotisations sociales qui financent les retraites ? Comment financer les services publics en baissant les impôts des plus riches ? Elle menace notre état de droit avec la préférence nationale et l’exclusion des étranger.es de nombreux droits sociaux.

Et, pourtant, le gouvernement a choisi de renvoyer dos à dos l’extrême droite avec une prétendue « extrême gauche », en refusant d’appeler à un barrage républicain. Ce même barrage auquel Macron appelait il y a peu pour sa réélection.

La CGT dénonce cette scandaleuse et dangereuse banalisation des idées d’extrême droite. L’opposition à l’extrême droite ne peut être à géométrie variable. Pour la CGT, dimanche comme depuis toujours, pas une voix ne doit aller à l’extrême droite, quel que soit son nom.

Les députés débattent, proposent et votent les lois, c’est eux qui auront, par exemple, le dernier mot sur une réforme des retraites. Ils ont également un pouvoir d’enquête très important pour dénoncer les effets des politiques publiques.

Nous le savons et l’histoire l’atteste, les grands conquis sociaux ont toujours été gagnés par les luttes notamment syndicales et inscrits dans le marbre législatif et dans nos vies lorsque les parlementaires relaient ces mobilisations à l’Assemblée.

La CGT revendique son indépendance vis-à-vis des partis politiques et des employeurs mais elle n’est pas neutre.  Elle ne s’interdit pas non plus d’intervenir pour peser et contester des choix politiques trop souvent néfastes pour le monde du travail, comme nous l’avons vécu lors du précédent quinquennat. Un bloc de député.es progressistes, le plus important possible, à l’Assemblée nationale, doit permettre de traduire les conquêtes des salariés dans la loi.

 

 

La CGT est force de nombreuses propositions en matière sociale, économique et environnementale. Elle appelle donc les salarié.es à poursuivre les mobilisations pour l’augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux, pour la retraite à 60 ans, le Smic à 2000 euros bruts, le renforcement des services publics, la relocalisation de l’industrie, la création de pôles publics pour nos besoins fondamentaux, comme l’énergie, par exemple.

ParCGT MEL

La lutte contre les 1607h continue, l’espoir demeure !

La lutte contre les 1607h continue, l’espoir demeure !

 

 

Cher.es camarades, cher.es collègues,

Après une lutte de longue haleine, menée par de nombreux syndicats CGT de territoriaux, c’est la justice qui provoque le coup de théâtre en remettant en cause la validité de la loi de transformation de la fonction publique : le conseil d’état considère qu’il faut vérifier devant le Conseil Constitutionnel que l’obligation faite aux maires d’augmenter le temps de travail de leurs agents n’est pas en contradiction avec la libre administration des collectivités territoriales inscrite dans la constitution. Cet argument est martelé depuis le début par de nombreux maires progressistes, dont celui de Bonneuil, de Villejuif, d’Ivry, de Vitry ou encore, celui de Fontenay !

Ainsi, l’espoir autour de notre revendication n’a pas changé : nous continuons d’exiger l’abrogation de la loi de Transformation de la fonction publique qui orchestre la fin des services publics, des agent.e. s sous statut et allonge leur temps de travail.

Pour la CGT, il est plus qu’urgent et nécessaire d’abaisser le temps de travail, à 32h/semaine, permettant la création d’emploi statutaire, d’augmenter le point d’indice afin de faire face à la précarité et la baisse du pouvoir d’achat des agent.e. s de la fonction publique depuis plus de 10ans, sans oublier, l’augmentation des effectifs. Les besoins de la population sont tels que les services publics garant d’égalité et de lien social doivent être renforcer et non voués à être livrés au privé.

La décision du Conseil d’Etat, à elle seule, établit la légitimité de notre combat et prouve à chacun-e l’importance de la mobilisation.

 


La lutte continue partout. Nous demandons que toutes les négociations sur le temps de travail, au sein des collectivités, soient suspendues dans l’attente du traitement de la question prioritaire de constitutionnalité par le conseil constitutionnel. Nous resterons fortement mobilisé.e. s aux côtés de tout.e.s celles et ceux qui ont d’ores et déjà fait le choix de ne pas appliquer cette loi de destruction des services publics.

Nous appelons également les agent.e. s à continuer la mobilisation. Ensemble, construisons les actions pour gagner de meilleures conditions de travail et salariales, dans l’ensemble de nos collectivités.

Le service public mis en œuvre par les agent.e. s publics est une richesse de notre pays. Le défendre, c’est accorder de meilleures conditions de travail et de vie à ceux qui le rendent !

 

POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE ! NE LACHONS RIEN ! NON AUX 1607H !
PAS UNE MINUTE DE PLUS, PAS UN EURO DE MOINS !

ParCGT MEL

Les urgences craquent partout en France !

 

Les URGENCES craquent partout en France !
FAISONS-NOUS ENTENDRE DANS TOUTE LA FRANCE LE 7 JUIN POUR STOPPER CE CHAOS !

 

Après un Premier ministre qui donne consigne à la population en 2020 de « ne pas venir aux Urgences», après les 80 Urgences et les 17 500 lits fermés en 5 ans, après le burn out général aux Urgences d’Orléans… La fermeture des Urgences du CHU de Bordeaux sonne comme un coup de tonnerre ! Des Urgences fermées la nuit dans une ville de plus de 800 000 habitants !

Le personnel est maltraité et épuisé, la pénurie de postes, de lits, de médecins est partout. La population est en danger quand la porte d’entrée de l’Hôpital est fermée.

Il y a l’hémorragie du personnel, les collègues qui envisagent de quitter leurs établissements ou leurs professions. Mais comment peut-il en être autrement quand les salaires bloqués depuis 12 ans ne permettent plus de se loger, se nourrir, faire le plein, quand les heures de nuits et de dimanches sont dérisoires pour des contraintes énormes et des rappels, quand 200 000 jeunes hospitaliers sont maintenus dans la précarité, quand les collègues volontaires se voient refuser l’accès aux formations promotionnelles. Interrogé le 12 mai, le Ministre Véran répond : « Non ce n’est pas un problème salarial, ce n’est pas un problème d’effectif, c’est un problème d’organisation ».

A la maltraitance du personnel, le ministre rajoute l’insulte et la culpabilisation : « Vous êtes mal organisés !»

Partout la résistance des hospitaliers s’organise avec la CGT, souvent avec la population et des élus, souvent avec d’autres syndicats, décidant des grèves et des manifestations.

 

A Oloron Sainte-Marie, dans le 64, la fermeture des urgences a provoqué une réaction très rapide des personnels avec leur syndicat CGT et la population (rassemblement gigantesque de plus de 3 000 personnes devant la sous-préfecture, soit le tiers des habitants de la ville). L’ARS a été contrainte de reculer, de recruter des médecins contractuels et de réouvrir les urgences en 3 jours alors qu’elle avait annoncé une fermeture pour 4 mois ! Cela démontre bien que ce sont les mêmes qui continuent de fermer les services, qui ont entre leurs mains la solution pour que ça s’arrête. La preuve en est à Oloron !

On peut les faire reculer et gagner sur nos revendications !
La population a droit aux soins !

Faisons nous entendre dans toute la France pour stopper ce chaos !

LE 7 JUIN,
rassemblements, manifestations et grèves  pour dire ensemble :

– Arrêt des fermetures de services d’urgences, et réouverture de ceux déjà fermés !
-Remplacement des départs, arrêts maladie, congés maternité.
– Pour un plan national de recrutement : 100 000 collègues en plus maintenant !
– Augmentation immédiate des salaires et revalorisation du point d’indice à 6 €.
– Mise en stage immédiate de tou.te.s les contractuel.le.s dans la Fonction publique hospitalière; dans le privé mise en CDI.
– Majoration franche des heures de nuit, des dimanches et fériés.
– Réintégration de tous les personnels suspendus : on a besoin d’eux !
– Financement des formations promotionnelles.
– Mesures gouvernementales et salariales pour fidéliser les médecins et prioriser leur affectation à l’Hôpital public.