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Archives de catégorie Actu nationale

ParThierry Duel

Guillaume Kasbarian, ministre en charge de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !?

Guillaume Kasbarian, ministre en charge de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !?

 

 

Guillaume Kasbarian avait signifié à la CGT Fonction publique qu’il considérait nécessaire de ne procéder à aucune augmentation des impôts et des cotisations sociales et de baisser de manière conséquente la dépense publique.

Serviteur zélé de l’austérité budgétaire, nul doute que Guillaume Kasbarian participe pleinement au choc budgétaire infligé aux opérateurs de l’État, aux administrations, aux ministères, aux collectivités, aux hôpitaux, aux établissements du secteur médico-social, notamment.

Les citoyen·nes et les usager·ères des services publics paieront un lourd tribut au titre de ces coupes budgétaires si elles devenaient effectives.

En marche, Guillaume Kasbarian veut aussi casser et dégrader toujours plus les droits, les conditions de vie et de travail des agent·es public·ques.

Outre la poursuite du gel de la valeur du point d’indice, la suppression de la Gipa, les attaques portées contre le Statut général des fonctionnaires, voilà que ce dernier porte de nouvelles attaques à l’encontre de leurs droits sociaux avec, entre autres, un passage de un à trois jours de carence, le maintien de la rémunération durant les trois premiers mois du congé maladie passerait par ailleurs de 100 % à 90%.

Quelques semaines après sa nomination, Guillaume Kasbarian se veut le ministre de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !

À l’image du déni de démocratie et des coups de force d’Emmanuel Macron, Guillaume Kasbarian n’aura pas pris la peine de rencontrer les organisations syndicales sur les annonces en question confirmant ainsi le piétinement de la démocratie sociale dans la Fonction publique.

Il est urgent de l’arrêter et d’imposer d’autres choix par la mobilisation unitaire des agent·es public·ques, fonctionnaires et non titulaires, actif·ves et retraité·es. C’est dans ce sens que la CGT Fonction publique entend agir dans les jours et les semaines qui viennent.

 

 

Montreuil, le 28 octobre 2024

ParThierry Duel

Budget de l’état et de la sécurité sociale : Les salarié-es ont assez payé !

Budget de l’état et de la sécurité sociale :

Les salarié-es ont assez payé !

 

Le gouvernement de Michel Barnier a présenté ce jeudi 17 octobre son projet de loi de finances et son projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2025. Comme annoncé, le gouvernement prévoit un effort de 60 milliards dont la plupart va se faire sur le dos des salarié.es et des retraité.es.

Dans la continuité du macronisme, ce sont les salarié·es et les retraité·es à qui l’on demande à nouveau de payer l’addition du déficit creusé depuis 7 ans au seul bénéfice des grandes entreprises, de leurs actionnaires et dirigeant•es.

Malgré l’affichage de la hausse des impôts pour les plus riches et pour les entreprises, la CGT dénonce des mesures cosmétiques qui servent d’écran de fumée pour cacher de nouvelles décisions austéritaires pour la vie des travailleurs et travailleuses.

 

ParThierry Duel

64 ans, c’est toujours non !

                                                                        64 ans, c’est toujours non !

Communiqué intersyndical

 

Logo Intersyndicale

 

 

Le nouveau Premier ministre vient d’annoncer l’ouverture d’un chantier pour « améliorer la réforme des retraites ». Après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, il s’agit d’une première reconnaissance que cette réforme est injuste. C’est le résultat de la mobilisation exemplaire de toutes et tous, salariées et salariés, fonctionnaires, actifs·ves ou retraité·es, jeunes et étudiant·es. Nous appelons le premier ministre à suspendre immédiatement la réforme pour permettre son abrogation et à organiser une conférence de financement des retraites au cours de laquelle les organisations syndicales démontreront qu’il est possible de revenir sur les 64 ans.

L’avenir des retraites mérite un débat de haut niveau : il faut pouvoir aborder l’ensemble des questions et discuter de l’ensemble des paramètres. C’est ainsi qu’il faut supprimer les mesures d’âge de la précédente réforme tout en consolidant l’avenir de notre système de retraites par répartition.

Alors que 8 Françaises et Français sur 10 restent opposés à la réforme, le premier ministre a annoncé son souhait d’une nouvelle méthode démocratique redonnant la main au parlement et aux acteurs sociaux. Nos organisations sont prêtes à participer à tous les rendez-vous de concertation et de négociation sur toutes les questions de retraite : les mesures d’âge qui doivent être abrogées, l’égalité femmes/hommes, la pénibilité, l’emploi des senior·es, les carrières longues…, les problèmes qui se posaient avant les 64 ans sont encore accrus par la réforme. Il faut donc en suspendre son application pour pouvoir traiter sérieusement ces questions cruciales. 

De même, le refus de revalorisation des pensions au 1er janvier est une injustice : les retraité·es ne sont pas plus des privilégié·es que les actifs·ves. Il y a 2 millions de retraité·es pauvres, dont la grande majorité sont des femmes, la revalorisation de leur petite retraite est une mesure de justice sociale !