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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Plus que jamais, soutien aux salariés en lutte pour leur salaire !

Plus que jamais, soutien aux salariés en lutte pour leur salaire !

 

Les salariés des raffineries sont, depuis des semaines, en grève pour exiger une juste revalorisation de salaire au regard de l’inflation galopante, de la très forte augmentation du coût de la vie et de profits records dégagés dans les groupes pétroliers. La grève n’est jamais décidée par plaisir mais reste le seul outil à disposition des salariés quand le patronat refuse toute négociation.

Pour la CGT, la grève décidée et votée par les travailleurs est toujours légitime. Il est inacceptable que des élus et autres personnalités remettent en cause ce droit constitutionnel, en appelant à briser la grève par le pourrissement et y compris par le recours à la force.

Pour mémoire, lors du mouvement des retraites de 2010, le gouvernement Sarkozy s’était essayé aux réquisitions et a été condamné par l’OIT.

 

La CGT a interpellé la Première Ministre pour que s’ouvrent immédiatement, dans les raffineries comme dans toutes les branches, les négociations sur les légitimes revendications des salariés.
Ces revendications ne peuvent être remises en cause quand l’inflation galope, que les profits des entreprises sont indécents comme les augmentations de leurs dirigeants (+52% pour celui de Total Energie en 2021, pour un salaire annuel de 5,9 millions d’euros).

Tout en réaffirmant son soutien indéfectible aux luttes en cours, la CGT apportera la solidarité financière aux salariés mobilisés via son fonds de solidarité aux luttes.

L’urgence est d’ouvrir les négociations et de les satisfaire.

 

Réquisition des travailleurs des raffineries : le gouvernement fait le choix de la violence !

La Première Ministre vient de demander aux préfets de réquisitionner l’ensemble des travailleurs d’Esso – Exxon mobil. Pour autant, celle-ci n’est pas nécessaire et est illégale.

Comme l’a rappelé l’OIT dans sa condamnation de la France en 2010, la réquisition ne doit concerner que les activités essentielles (véhicules sanitaires, de secours, de sécurité, etc.) L’organisation et le ravitaillement de celles-ci est de la responsabilité du gouvernement.  Pour ce faire, la France s’est dotée de soi-disant stocks d’essence « stratégiques ». Pourquoi ne les utilise-t-elle pas ?

La CGT appelle donc toutes ses organisations à soutenir massivement les salariés des raffineries, en se rendant sur les piquets de grève ou en manifestant devant les préfectures et sous-préfectures, contre cette attaque inadmissible au droit constitutionnel qu’est le droit de grève.

La CGT suspend, de ce fait, toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat dans la période.

ParCGT MEL

Ca fait longtemps que la Fonction publique territoriale vit la « fin de l’abondance » !

Ca fait longtemps que la Fonction publique territoriale vit la « fin de l’abondance » !

Le 29 septembre, on se mobilise !

 

 

 

- une perte de salaire de l’ordre de 15 % depuis 2010,

- un point d’indice – dégel à mettre à l’actif de la lutte de la CGT depuis des années – au regard d’une inflation dépassant largement les 6,5%, des sous-effectifs permanents, des manques de moyen pour exercer nos missions, d’où des conditions de travail dégradées, un recours accru aux contractuel.les

 Et pour couronner le tout : l’augmentation du temps de travail (à 1607 heures), la destruction programmée du statut de la Fonction Publique par la loi Dussopt du 6 août 2019.

Alors qu’en 2021, 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40, soit 15 % de plus en un an, l’augmentation de 3,5 % du point d’indice pour une rémunération de 1500 € nets, c’est 50 € de plus pour les agents territoriaux !


C’est une véritable provocation et un mépris sans nom !

On voit bien pour qui est l’abondance alors que la paupérisation
des agents publics se poursuit encore et toujours !

La stagnation des carrières est également flagrante !

 

La situation actuelle de tassement des carrières est le fruit des choix et de la responsabilité des gouvernements successifs, reproduisant chacun les mêmes recettes des mesurettes catégorielles créant les inégalités, les frustrations et les divisions d’aujourd’hui.

Dernière en date, à l’instar de la catégorie C, le relèvement des échelons de base de la catégorie B, pour les élèver au-dessus du smic, créant de fait un ralentissement de l’évolution de la carrière de cette catégorie et provoquant le tassement de l’ensemble des grilles de rémunération.

La seule réponse adéquate et attendue à cette colère des agents est bien et l’augmentation conséquente du point d’indice immédiate de 10% et le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat cumulée depuis les vingt dernières années.
Tous les services à la population subissent les conséquences du désengagement de l’Etat.
La santé, l’éducation, le secteur social et médico-social, les services départementaux d’incendie et de secours font l’actualité mais toutes les autres missions de services publics dans les mairies, les départements et les régions subissent également le résultat
des politiques menées depuis des dizaines d’années, aggravées par Macron.

Face à la liquidation programmée de nos services publics, de la fonction publique, face au mépris et aux provocations, une seule réponse possible :

nous mobiliser !

 

 

Déjà des actions ont eu lieu depuis le début du mois de septembre : la forte mobilisation pour la journée nationale des Atsem le 5 septembre, des actions locales pour la Petite enfance notamment et d’autres actions locales qui vont se poursuivre.
C’est en ce sens et forte de toutes ces actions que la fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble des salariés, agents publics, fonctionnaires, à participer massivement à la journée de grève et de mobilisations le 29 septembre pour exiger toutes et tous ensemble, le même jour :
• 10 % de temps de travail en moins ;
• 10 % d’effectif en plus ;
• 10 % d’augmentation indiciaire et salariale ;
• 10 % de temps de formation ;
• L’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction publique.

Tous ensemble, faisons du 29 septembre une étape visible dans la construction du rapport de force, pour en finir avec la vie chère et cette politique entièrement tournée contre nos droits.

ParCGT MEL

A la MEL et dans la rue , tous mobilisés le 29 septembre !

A la MEL et dans la rue , tous mobilisés le 29 septembre !

Urgence pour les salaires, urgence pour la fonction publique !

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable. La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·e·s depuis longtemps !

L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022 selon certaines estimations).

Dans de nombreux secteurs, en France et dans le Monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires. Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

 

 De l’argent disponible pour d’autres choix

De même que le « quoiqu’il en coûte » et ses dizaines de milliards versées sans condition aux grandes entreprises et aux plus riches, la loi « Pouvoir d’achat » et ses plus de 20 milliards démontrent une nouvelle fois qu’il n’y a pas de pénurie de moyens financiers dans notre pays.

Mais cette loi reste fondée sur une logique de mesures parcellaires et non contraignantes pour les employeurs. Macron, son gouvernement et sa majorité relative vont devoir finir par accepter la nécessité d’augmenter tous les salaires, seul moyen de faire face à l’inflation et de reconnaître le travail à sa juste valeur !

 

 

SALAIRES : LA VÉRITÉ DES CHIFFRES

Le gouvernement affirme que 3,5 % d’augmentation de la valeur du point représenteraient un coût de 7 milliards d’euros. En incluant les effets sur les impôts et les rentrées de cotisations sociales, ce coût est en fait de l’ordre de 4,5 milliards pour plus de 5 millions d’agent·es.

Pour moins de 400 000 contribuables concerné·es, la suppression de l’ISF voulue par Macron représente, elle, 3,5 milliards de manque à gagner fiscal ! Parmi ces privilégiés, on trouve les 500 plus grosses fortunes françaises dont le patrimoine représente 1 000 milliards d’euros.

A la MEL, nous avons toutes les raisons légitimes de nous mobiliser !

 

Totalement en cohérence avec les revendications nationales, les agents de la MEL ont toutes les raisons de se mobiliser. En effet, notre déploiement d’été comme les heures d’information syndicales qui reprennent nous ont permis de constater la colère des agent-e-s face à l’aumône du gouvernement d’un pseudo dégel du point d’indice de 3.5 % cet été après 12 années de vol, dans un contexte d’inflation galopante, et qui intervient après une augmentation sans contrepartie de notre temps de travail. C’est-à-dire, une baisse du salaire horaire des agent-e-s !

Dans ce contexte notre président a eu l’audace de proposer un déplafonnement du RIFSEEP jusqu’à 3500 euros à destination des futures agent-e-s recruté-e- s sur des postes de direction supposés en tension. Cette indécence fait grincer des dents chez les collègues. Le Vice-président Christian Mathon s’est engagé à revoir les régimes indemnitaires de l’ensemble des catégories à court terme, et nous appelons l’ensemble des agent-e-s à manifester leur exigence en matière salariale. C’est en ce sens que nous avons interpelé le Président Castelain par courrier le 14 septembre.

Outre les questions salariales, celle des effectifs se fait ressentir avec de plus en plus d’acuité, tant dans les sites extérieurs qu’au siège. Alors même que le temps de travail a été augmenté, les agent-e-s ne s’en sortent plus.

Nous considérons donc qu’un travail de fonds sur l’identification précise des besoins doit être engagé au plus vite avec les organisations syndicales.

Nous profiterons donc de cette journée du 29 septembre pour vous rencontrer à la sortie du Biotope sur le temps de pause méridienne.