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Archives de catégorie Actu nationale

ParCGT MEL

Ensemble pour obtenir le retrait et pour la justice sociale

 

 

 

 

L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.

L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.

Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations des travailleurs et travailleuses.
L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses : l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle.
L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité concrète sans délai.

Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés. Pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés.

Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale, l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des représentants de proximité, d’augmentation du nombre d’administrateurs/administratrices ainsi que la fin de la limitation des trois mandats successifs.

 

 

Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins bien rémunérés, proscrire les temps partiels subis et instaurer un indicateur pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises en œuvre.
Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et efficacement pour exercer leur mandat.

Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.

Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale collective.

Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves et les manifestations le 6 juin !

Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical : https://jusquauretrait.fr

Toutes et tous mobilisé.es le 6 juin !

 

MANIFESTATION

LILLE – PORTE DE PARIS

14H30

ParCGT MEL

Intervention de la CGT MEL lors de la F3SCT* : Soutien aux Vert Baudet

INTERVENTION LIMINAIRE DE LA CGT MEL AU F3SCT*

 

 

 

Monsieur le Président,

 

Étant donnée l’actualité sur le territoire de la MEL je souhaiterais dire quelques mots.

Tout d’abord la CGT tient à faire part de sa solidarité envers les fonctionnaires de police morts en service ce we. Personne ne devrait mourir dans l’exercice de son travail, et je le dis au sein d’une F3SCT. Nous félicitons le Président Castelain pour la solidarité témoignée au titre la MEL hier au commissariat de Roubaix.

Toutefois, Je voudrais expliquer le sens de notre présence ici parmi vous, alors que par une motion du 16 mai ;au lendemain d’une série d’arrestations arbitraires et de violences policières, notre Union départementale CGT du Nord, la seconde de France, appelait l’ensemble des élu-e-s CGT a boycotter les instances représentatives du personnel. Car comment s’inscrire encore dans la démocratie feutrée du soi- disant dialogue social quand les droits élémentaires et la dignité humaine sont à ce point piétinés ?

Aussi, si nous avons décidé d’être présent-e-s aujourd’hui parmi vous, Monsieur le Président et Mesdames et Messieurs les élu-e-s, c’est pour vous passer un message et vous demander de le relayer. En effet, nous ne nous faisons aucune illusion vis-à-vis d’une saisine du Président Castelain, qui depuis son premier mandat ne nous considère qu’avec mépris.

Alors ? nous vous demandons d’interférer auprès de lui et de son cabinet, pour que la MEL puisse peser de tout son poids dans la sortie par le haut d’un conflit social inédit ; je veux parler bien sûr des camarades, majoritairement des femmes, de Vertbaudet.

Ces femmes sont en grève depuis plus de deux mois jours et nuits et se relayent sur un piquet de grève que la répression policière n’a pas réussi à faire tomber. Elles ne revendiquent qu’une augmentation légitime de leur salaire, pour vivre dignement de leur travail, ces femmes qui sont parfois dans l’entreprise depuis 40 pour un salaire atteignant tout juste le SMIC.

Et le groupe équinoxe, multinationale aux mains de quelques capitalistes improductifs, comme le fils de Fillon, ne veulent rien lâcher avec la complicité honteuse de soi-disant syndicats que sont la CGT FORCE OUVRIERE et LA CFTC.

Au-delà de ce mépris de ces quelques-uns qui possèdent le pouvoir et s’accaparent les fruits du travail des salarié-e-s, ce sont des propos machistes et des violences sexistes et sexuelles qui ont cours à Marquette. C’est une police d’Etat qu’on privatise au service d’équinoxe, de Fertikh le patron et de sa clique voyous. Ce sont des syndicalistes de la CGT, pourtant en délégation syndicale sur le site qu’on embastille, qu’on violente, qu’on blesse et qui finissent aux urgences. Ce sont des intérimaires qu’on embauche illégalement pour remplaces les grévistes et bafouer le droit de grève. Mais pire encore, c’est un camarade de la CGT qu’on kidnappe sous les yeux de son fils, qu’on attache, et qu’on relâche en pleine nature à plusieurs kilomètres de chez lui. Ce sont des menaces illégales de licenciement pour faute grave (le droit de grève) qu’on adresse aux femmes en lutte. Mais rien n’y fait et les Vertbaudet vont gagner. Elle est celle-là désormais l’image de vert baudet, jusqu’ici associée à la douceur l’enfance.

Nous appelons toutes et tous à boycotter cette enseigne.

Car aujourd’hui, c’est au-delà du site de Marquette la lutte de tout un pays qui dit stop au mépris de classe. Hier encore, tous les médias étaient là, devant le siège de Tourcoing et la foule énorme pour accueillir de nombreux leaders politiques.

Pour la MEL par exemple, Eric Bocquet, Roger Vicot, Maroin Al Dandachy, Patrick Proisy. Mais aussi des élu-e-s d’autre région de France, car cette lutte devient nationale. Notre nouvelle secrétaire générale Sophie Binet en a fait son premier déplacement après son élection au 53è Congrès.

 

 

Alors quand il s’agit d’accompagner les entreprises en développement, la MEL sort le carnet de chèque et se met sur la photo. Quand il s’agit d’aider le patronat à traverser les difficultés d’une pandémie, on met en œuvre en urgence un plan de relance ou plan de soutien.

Nous vous demandons donc Monsieur le Président, de demander au plus vite au Président Castelain de se rendre sur le site, de témoigner de la solidarité de toute la MEL aux camarades, et de participer à la hauteur de ses capacités à la solidarité financière car c’est ce vendredi que les 80 salarié—e-s en grève vont recevoir une nouvelle feuille de paie à zéro euro. Il y a une cagnotte leetchi sur internet que ou la possibilité de verser un chèque à l’ordre de l’UL CGT de Tourcoing qui abrite la caisse de grève.

Vous devez aussi demander à votre collègue conseiller métropolitain, ministre de l’intérieur, de stopper immédiatement ses violences d’Etat qui font honte à la République.

Que vous le vouliez ou nom, cette lutte exemplaire est une fierté pour toutes les forces du progrès social, mais c’est une véritable verrue pour la MEL qui s’est toujours placée aux côtés du patronat.

Vous avez l’occasion de vous engager véritablement dans une action visant concrètement la lutte pour l‘égalité et contre les violences sexistes et sexuelles au-delà de vos campagnes de com interne qui reprennent.

Vous avez l’occasion de rappeler votre attachement aux valeurs forte de notre territoire, celle issues de siècles de combats de la classe ouvrière. La solidarité, le courage, la dignité. Mesdames et messieurs les élu-e-s il est là le rayonnement de la Mel. Elle est là votre responsabilité d’élu-e-s locaux.

 

C’est exclusivement pour passer ce message avec force parce que le pouvoir économique ici c’est vous, que nous avons décidé de siéger.

Je vous demanderai Monsieur le Président de me confirmer que vous relayerez bien nos demandes au Président Castelain. Nous sommes disposés à le rencontrer si besoin, avec une délégation de Vert baudet.

Je vous remercie. Je compte sur vous.

 

Frédéric PARISOT

F3SCT : formation spécialisée en matière de santé, sécurité et conditions de travail ( Ex CHSCT)

ParCGT MEL

Retraites, traitements : la CGT interpelle le ministre Guerini !

Retraites, traitements, salaires, pensions, inflation : la CGT interpelle le ministre Guerini !

 

 

Une délégation de la CGT Fonction publique a rencontré ce 22 mai le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.

La CGT a réaffirmé que deux urgences revendicatives absolues sont posées : l’abrogation de la réforme Macron des retraites ; l’augmentation des traitements, des salaires,de l’ensemble des personnels, fonctionnaires et agents non titulaires, des pensions et des retraites, et leur indexation sur l’inflation.

Elle a souligné que nous demeurons dans une phase unitaire de construction du rapport de force. Dans la Fonction publique, la mobilisation s’est traduite par plusieurs fortes journées de grève, avec des taux historiquement hauts notamment les 19 janvier et 7 mars.

La CGT a souligné que la page des retraites n’est pas tournée. L’abrogation de la loi est nécessaire dans sa totalité.

La CGT a mis le ministre en garde concernant toute tentative gouvernementale d’entraver le débat et le vote de la représentation nationale sur la proposition de loi du groupe LIOT.

Vu l’audience des idées d’extrême droite et l’activisme des nervis fascistes, la CGT a affirmé que le gouvernement joue avec le feu en amalgamant ce qu’il nomme « les extrêmes ». La CGT est totalement opposée à cette dangereuse vision et estime que l’extrême droite est la pire ennemie de la démocratie et des travailleurs.

La CGT porte l’exigence de processus de négociations. Elle ne reprendra pas le cours des choses comme s’il ne s’était rien passé depuis le 19 janvier !

Deux conditions immédiates sont requises à nos yeux :
1. La tenue rapide d’une réunion plénière avec les organisations syndicales, réunion qui doit
 permettre l’annonce de mesures générales fortes sur les salaires et pensions, avec une augmentation immédiate du point d’indice (la CGT revendique une première mesure de 10%), ce qui sera de nature à contribuer au financement des retraites
 fixer les contenus, les conditions et le calendrier de l’agenda social.

2. L’ouverture d’un processus de négociation, avec accord de méthode, portant – dans le cadre de la Fonction publique statutaire – sur les carrières, les rémunérations et l’égalité professionnelle.

Ces enjeux sont déterminants alors que la Fonction publique connaît, en raison des politiques d’austérité, une crise d’attractivité d’ampleur inédite.

Le ministre, tout en indiquant qu’il compte procéder en juin à des annonces salariales dans le cadre d’au moins une réunion multilatérale, ne s’est pas engagé sur le principe d’une augmentation de la valeur du point d’indice, sans pour autant l’exclure.

Il a par ailleurs indiqué sa volonté de traiter les enjeux de carrières, rémunérations et égalité professionnelle. Il s’est déclaré disponible pour définir de possibles processus de négociation avec accord de méthode.

A l’image des réunions organisées par la Première ministre la semaine dernière, la CGT considère que cette reprise de contact avec le ministre n’est clairement pas à la hauteur de la mobilisation, des enjeux et de la situation salariale inacceptable imposée aux personnels.

Dans l’immédiat, elle considère qu’il est inacceptable que le ministre ne se soit pas même engagé sur le principe d’une augmentation de la valeur du point d’indice.

Elle appelle à construire une journée unitaire de grève massive dans la Fonction publique le 6 juin prochain, pour gagner l’abrogation de la loi Macron et exercer une pression maximale sur le gouvernement concernant les enjeux salariaux.