Une mobilisation réussie qui doit se prolonger pour imposer des négociations
Hier, à l’appel de toutes les organisations syndicales, les agentes et les agents des trois versants de la Fonction publique – État, Territoriale, Hospitalière – se sont massivement mobilisé·es.
C’est nombreuses et nombreux qu’elles et ils ont manifesté ou se sont rassemblé·es dans plus de 130 manifestations et rassemblements.
Ce sont plus de 100 000 agent·es et fonctionnaires qui sont descendu·es dans les rues sur tout le territoire.
C’est nombreuses et nombreux qu’elles et ils· se sont mis en grève. Dans plusieurs secteurs, les taux de grévistes ont atteint, voire dépassé les 30%.
Ensemble, les personnels ont dit leur refus de voir leur pouvoir d’achat encore se dégrader par une année 2024 sans aucune augmentation générale.
Ensemble, les personnels ont affirmé leur refus de rémunérations « au mérite », porte ouverte à tous les clientélismes, à l’aggravation des discriminations faites aux femmes, par l’accroissement des primes ne comptant pas pour la retraite de surcroît.
Ensemble, les personnels ont réclamé les moyens nécessaires pour accomplir leurs missions de service public dans de bonnes conditions, pour les usager.ères comme pour eux-mêmes, ce qui s’oppose aux coupes budgétaires dans les crédits socialement utiles que la macronie met en œuvre pour 2024 et prévoit pour 2025.
Le gouvernement doit entendre cette forte colère et rompre avec ses politiques d’austérité.
S’il persiste dans ses orientations néfastes et son refus de négocier, les mobilisations devront se poursuivre, se renforcer et s’inscrire dans la durée.
C’est ce que portera la CGT Fonction publique à l’occasion des futures et rapides rencontres unitaires. D’ores et déjà, elle appelle à s’inscrire dans la journée d’action des retraité·es du 26 mars et à préparer un 1er mai de la plus grande ampleur possible.