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Archives de catégorie Actu nationale

ParThierry Duel

Les conflits sociaux ne se règlent jamais devant les tribunaux

« Les conflits sociaux ne se règlent jamais devant les tribunaux »

Rassemblement de soutien au secrétaire général de la CGT du Nord, poursuivi pour… un tract. Discours prononcé par la Secrétaire Générale de la CGT le jeudi 28 mars, à Lille.

 

 

Jean Paul a été interpellé chez lui au petit matin, menotté devant ses enfants comme un dangereux criminel puis emmené pour 6h de garde à vue. Pourquoi une telle démonstration de force, alors que Jean Paul est connu comme le loup blanc dans le département et que la CGT ne s’est jamais dérobée à aucune convocation ?

Pour un tract dans lequel la CGT disait une triste vérité : la violence entraine la violence. La violence de l’occupation imposée depuis 80 années au peuple palestinien entraîne, malheureusement, la violence. Et, comme ce fameux tract l’indiquait, la CGT pleure toutes les victimes.

La position de la CGT est très claire depuis le début du conflit.

Nous ne confondons pas la résistance et le terrorisme.

La résistance, on connait, c’est ce que faisaient nos camarades des FTP MOI qui sont enfin rentré•es au Panthéon il y a quelques semaines. S’attaquer aux forces d’occupation, y compris par les armes. Mais jamais ils n’ont ciblé les civil•es de façon aveugle.

La CGT a donc immédiatement condamné les attaques du Hamas et leurs 1200 victimes civiles, appelé à un cessez-le-feu et à la libération des otages.

La CGT est historiquement engagée pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est ce combat que nous avons porté pour l’autodétermination du peuple algérien et contre les guerres coloniales. C’est ce combat que nous menons avec nos camarades du syndicat palestinien de la PFGTU et du petit syndicat israélien, Koach La Ovdim, qui, courageusement, continue à porter en Israël une voix pour la paix.

Car il n’y a pas de paix durable sans justice. Pour que les Israélien•nes puissent vivre en sécurité, il faut que les palestinien•nes disposent d’un Etat souverain, dans les frontières de 1967, conformément aux résolutions de l’ONU.

Pourquoi alors ce procès ? Pourquoi imposer à notre système judiciaire totalement engorgé d’organiser un procès pour un tract alors que les moyens manquent cruellement pour poursuivre les auteurs de violences conjugales, les narco traficants ou les délinquants fiscaux ?
Parce qu’il s’agit d’une opération de diversion.

« Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt »

Ce proverbe résume très bien la situation. Ce faux débat est entretenu pour discréditer par avance les voix pour la paix, tous les soutiens aux palestinien•nes.

 

Celui qui devrait être poursuivi aujourd’hui c’est Benjamin Netenyahou. Ce Premier ministre d’extrême droite qui a déjà assassiné plus de 35 000 civil•es et fait plus de 70 000 blessé•es. Ce Premier ministre qui affame et traite comme des animaux humains 2 millions de gazaouis. Ce Premier ministre qui empêche aide humanitaire d’entrer dans l’enclave et laisse de 2 millions de civil•es mourir de faim et de maladie. Ce Premier ministre qui bombarde les hôpitaux et piétine les principes fondamentaux du droit international.

Ce massacre se produit sous nos yeux. Et grâce à l’Afrique du Sud et à la cour de justice internationale de l’ONU, on peut maintenant nommer les choses : il s’agit d’un génocide.

Il s’agit d’un génocide et dans un océan de lâcheté et d’hypocrisie, les dirigeant•es occidentaux, France et Etats Unis en tête, refusent de sanctionner Israël et continuent même de lui livrer des armes. Ceux qui devraient être poursuivis c’est donc tous ceux qui permettent à Benyamin Netteyahou de continuer son massacre en toute impunité.

Ce procès politique permet donc, opportunément, de faire diversion.

J’en appelle donc à la responsabilité de la justice.

Face aux dérives autoritaires de notre gouvernement, vous êtes les garants de notre Etat de droit.

C’est vous qui avez rétabli la liberté de manifester alors que le gouvernement avait interdit les manifestations de soutien aux palestiniens.

C’est vous qui avez interdit la dissolution d’organisations qualifiées d’ « écoterroristes » par le gouvernement.

Car oui, le terrorisme, c’est grave et on ne doit jamais l’amalgamer avec des luttes sociales ou environnementales.

Les conflits sociaux ne se règlent jamais devant les tribunaux. Les débats politiques ne se tranchent pas dans les prétoires.

Jean Paul n’est pas un terroriste !

Nous sommes ici, de toutes les professions, de tout le pays pour dire que quand on touche à un•e militant•e de la CGT c’est à toute la CGT qu’on s’attaque et qu’on ne laissera pas faire !

Nous somme tous et toutes Jean-Paul !

 

ParThierry Duel

Contre la répression, pour la liberté d’expression : soutien total à Jean-Paul Delescaut

Manifestation de soutien au Secrétaire Général de l’Union Départementale des Syndicats CGT du Nord

Contre la répression, pour la liberté d’expression : soutien total à Jean-Paul Delescaut !

 

 

Jean-Paul DELESCAUT, secrétaire général de l’UD CGT 59, est mis en cause pour « apologie du terrorisme » et « incitation à la haine raciale ». Il a été convoqué au tribunal correctionnel le jeudi 28 mars.

C’est un tract publié le 10 octobre 2023 qui est à l’origine de cette convocation. Tous les prétextes sont bons pour tenter de faire taire les voix qui appellent à une solution juste et à la paix au Proche Orient.

 

 

La convocation de Jean-Paul s’inscrit dans la poursuite de la répression syndicale et de la criminalisation de l’action syndicale, et plus largement de tous les mouvements de contestation syndicaux ou citoyens.

Vous pouvez continuer à soutenir notre camarade en signant et en faisant signer la pétition en suivant le lien ci-dessous :

https://www.change.org/p/soutien-%C3%A0-l-union-d%C3%A9partementale-des-syndicats-cgt-du-nord-et-%C3%A0-son-secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral

 

 

 

 

 

 

ParThierry Duel

Le 26 mars, les retraité·es des Services publics territoriaux seront mobilisé·es !

Le 26 mars, les retraité·es des Services publics territoriaux, les retraité·es du secteur privé de l’eau, du logement et du funéraire seront mobilisé·es et dans la rue !

 

 

Assez de blabla !! Les faits parlent d’eux même, depuis 2017, le taux de l’inflation dépasse les 17% !
Ce n’est pas la revalorisation des pensions de 5,3 % des retraites intervenue le 1er janvier 2024 (versées le 9 février) pour l’année 2023 qui est de nature à enrayer la perte de pouvoir d’achat subie par les retraité·es.


D’autant plus qu’aucune autre augmentation n’est prévue au titre de l’année 2024 ni pour les retraites de base, ni pour les complémentaires


Mois après mois, le décalage entre le montant des pensions et l’évolution des prix s’accentue. Plus les retraites sont faibles, plus la part consacrée aux dépenses du quotidien pèse lourdement sur le pouvoir d’achat. En 2 ans, les produits alimentaires ont augmenté de 29 %, le gaz de 80 %, l’électricité de 28 %.


Début 2024, une nouvelle hausse est programmée pour l’électricité, les mutuelles et complémentaires santé, le doublement de la franchise sur les médicaments, les consultations médicales, les transports sanitaires et les examens de biologie.


Ces hausses de prix ont un effet catastrophique sur la vie des retraité·es, beaucoup d’entre eux se privent de couverture sociale, de soins, de loisirs voire de produits de première nécessité.
En 2023, 50 % des 17,3 millions de retraité·es ont des pensions inférieures à 1 570 € (brut mensuel), 20 % d’entre eux ont une retraite autour de 1 000 € dont 74 % sont des femmes ayant eu des carrières « hachées ».


Aujourd’hui, 1,7 million de retraité·es sont sous le seuil de pauvreté.

 


Pendant ce temps, les principaux groupes français ont réalisé 153,6 milliards d’euros de profits l’an dernier. Les dividendes, 67,8 milliards d’euros, tout comme les rachats d’actions, 30,1 milliards, atteignent des montants inégalés. Ce qui fait de 2023 est une année record pour les entreprises du CAC 40.
De plus, la situation financière de la CNRACL ne cesse de se dégrader.

Le rapport démographique est passé de 4,53 cotisants pour un retraité en 1980 à 1,44 cotisant pour un retraité en 2022, avec une tendance continue à la baisse dans les prochaines années, sous l’effet conjugué des départs à la retraite, d’ici 2030, 40% des territoriaux partiront à la rétrodaté. Nous pourrions arrive très vite à un rapport démographique négatif avec plus de retraités que de cotisants.
À cela, rajouter une faible dynamique des recettes due essentiellement :
  La faiblesse des rémunérations, gel de la valeur du point, inégalité salariale entre les femmes et les hommes, non-reconnaissance des qualifications, tassement de la grille de rémunération ;
  Le poids du régime indemnitaire dans le traitement ;
  Le développement de l’emploi contractuel et des TNT ne cotisant pas à la CNRACL ;
  La compensation inter régime.

Alors pas d’hésitation, le mardi 26 mars toutes et tous dans la rue, pour faire entendre la voix des retraité·es
Le 26 mars prochain, exigeons ensemble :
L’augmentation immédiate des retraites et pensions de 10 % ;
L’égalité entre retraité·es femmes et hommes ;
Des mesures solidaires pour revaloriser les petites pensions ;
Des mesures permettant de préserver et pérenniser la CNRACL ;
La rematérialisation des bulletins de retraites et pensions ;
Le développement des services publics sur l’ensemble du territoire.