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ParCGT MEL

Législatives 2022 : un revers pour la macronie !

Le verdict du deuxième tour des Législatives est tombé, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne n’auront pas de majorité absolue à l’Assemblée Nationale. C’est une première depuis l’inversion du calendrier présidentielles/Législatives et du passage au quinquennat. Ce désaveu est la traduction cinglante du rejet des politiques antisociales qui ont été menées pendant 5 ans.

La France sort d’élections majeures avec les présidentielles et les législatives.

Avant chaque échéance la CGT s’est exprimée. Elle a pu réaffirmer un certain nombre de principes et de valeurs dont la lutte contre les idées d’extrême droite et l’imposture sociale qu’elles représentent.

L’histoire retiendra que face au Rassemblement National, la majorité présidentielle, dont la première ministre, n’a pas appelé au front républicain ni à ne donner aucune voix à l’extrême droite.

Cette attitude extrêmement grave a permis l’élection de nombreux.ses député.e.s du RN.

La majorité présidentielle aura même décidé pendant la campagne électorale de qui était républicain ou non et ne s’est pas appliqué à elle-même ces principes. Elle aura même entretenue une pseudo confusion sur une gauche qui serait « extrême » et l’extrême droite !

Emmanuel Macron et la LREM jouent avec notre République depuis plus de 5 ans. Leur programme et leurs idées sont minoritaires et les souffrances sociales sont le lot quotidien des citoyens.nes de notre pays.

Les lois antisociales, l’attitude aux ordres des parlementaires de la majorité présidentielle et le peu d’écoute de Macron et de ce gouvernement auront contribué à un taux d’abstention très important notamment chez les jeunes et dans les quartiers populaires.

Toutefois une gauche réunie a permis l’émergence d’un bloc important de député.e.s progressistes à l’Assemblée Nationale.

Plus que jamais le monde du travail doit mettre à l’ordre du jour le progrès social.

Plus que jamais la question des salaires doit trouver des réponses concrètes qui ne peuvent se traduire par des « chèques ». L’augmentation générale des salaires est une priorité avec un Smic à 2 000€ et le dégel du point d’indice. Les pensions et les minimas sociaux doivent être revalorisés en conséquence. C’est une question d’efficacité sociale et économique.

Plus que jamais la retraite à 60 ans est un marqueur d’une société juste et solidaire et doit être entendu par le gouvernement.

Plus que jamais le monde du travail devra faire entendre sa voix et se mobiliser dans les entreprises et les administrations comme c’est déjà le cas dans nombre d’endroits. Les convergences des luttes et des revendications doivent se traduire dans l’action collective. La CGT œuvrera à l’unité la plus large possible.

La CGT continuera à porter ses propositions en matière sociale, économique et environnementale. Le vivre ensemble ne se décrète pas, il se construit !

Montreuil, le 21 juin 2022

 

ParCGT MEL

Les élections : on s’en mêle pour nos exigences sociales et environnementales

Les élections : on s’en mêle pour nos exigences sociales et environnementales

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Pour la première fois dans notre Vème république, le président de la République récemment élu n’obtient pas une majorité de voix au 1er tour des élections législatives. Il s’agit d’un désaveu clair des politiques de casse sociale et des projets néfastes – comme le report de l’âge de la retraite à 65 ans – que porte le président de la République pour satisfaire le patronat.
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La hausse continue de l’abstention est un des indicateurs fort de ce scrutin. L’absence de vraie campagne électorale mais aussi le manque de proximité des politiques en sont (en partie) responsables. Il faut aller au plus près notamment d’une jeunesse précarisée et maltraitée pour lui donner envie de transformer son indignation en engagement collectif.

Le score de l’extrême droite n’a jamais été aussi élevé à une élection législative. Le RN s’est qualifié dans 208 circonscriptions au 2ème tour. L’extrême droite représente un danger fatal pour le monde du travail. Ses propositions relèvent de l’imposture sociale: comment prétendre répondre au problème de pouvoir d’achat en refusant d’augmenter les salaires ? Comment prétendre défendre les retraites en supprimant les cotisations sociales qui financent les retraites ? Comment financer les services publics en baissant les impôts des plus riches ? Elle menace notre état de droit avec la préférence nationale et l’exclusion des étranger.es de nombreux droits sociaux.

Et, pourtant, le gouvernement a choisi de renvoyer dos à dos l’extrême droite avec une prétendue « extrême gauche », en refusant d’appeler à un barrage républicain. Ce même barrage auquel Macron appelait il y a peu pour sa réélection.

La CGT dénonce cette scandaleuse et dangereuse banalisation des idées d’extrême droite. L’opposition à l’extrême droite ne peut être à géométrie variable. Pour la CGT, dimanche comme depuis toujours, pas une voix ne doit aller à l’extrême droite, quel que soit son nom.

Les députés débattent, proposent et votent les lois, c’est eux qui auront, par exemple, le dernier mot sur une réforme des retraites. Ils ont également un pouvoir d’enquête très important pour dénoncer les effets des politiques publiques.

Nous le savons et l’histoire l’atteste, les grands conquis sociaux ont toujours été gagnés par les luttes notamment syndicales et inscrits dans le marbre législatif et dans nos vies lorsque les parlementaires relaient ces mobilisations à l’Assemblée.

La CGT revendique son indépendance vis-à-vis des partis politiques et des employeurs mais elle n’est pas neutre.  Elle ne s’interdit pas non plus d’intervenir pour peser et contester des choix politiques trop souvent néfastes pour le monde du travail, comme nous l’avons vécu lors du précédent quinquennat. Un bloc de député.es progressistes, le plus important possible, à l’Assemblée nationale, doit permettre de traduire les conquêtes des salariés dans la loi.

 

 

La CGT est force de nombreuses propositions en matière sociale, économique et environnementale. Elle appelle donc les salarié.es à poursuivre les mobilisations pour l’augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux, pour la retraite à 60 ans, le Smic à 2000 euros bruts, le renforcement des services publics, la relocalisation de l’industrie, la création de pôles publics pour nos besoins fondamentaux, comme l’énergie, par exemple.

ParCGT MEL

La lutte contre les 1607h continue, l’espoir demeure !

La lutte contre les 1607h continue, l’espoir demeure !

 

 

Cher.es camarades, cher.es collègues,

Après une lutte de longue haleine, menée par de nombreux syndicats CGT de territoriaux, c’est la justice qui provoque le coup de théâtre en remettant en cause la validité de la loi de transformation de la fonction publique : le conseil d’état considère qu’il faut vérifier devant le Conseil Constitutionnel que l’obligation faite aux maires d’augmenter le temps de travail de leurs agents n’est pas en contradiction avec la libre administration des collectivités territoriales inscrite dans la constitution. Cet argument est martelé depuis le début par de nombreux maires progressistes, dont celui de Bonneuil, de Villejuif, d’Ivry, de Vitry ou encore, celui de Fontenay !

Ainsi, l’espoir autour de notre revendication n’a pas changé : nous continuons d’exiger l’abrogation de la loi de Transformation de la fonction publique qui orchestre la fin des services publics, des agent.e. s sous statut et allonge leur temps de travail.

Pour la CGT, il est plus qu’urgent et nécessaire d’abaisser le temps de travail, à 32h/semaine, permettant la création d’emploi statutaire, d’augmenter le point d’indice afin de faire face à la précarité et la baisse du pouvoir d’achat des agent.e. s de la fonction publique depuis plus de 10ans, sans oublier, l’augmentation des effectifs. Les besoins de la population sont tels que les services publics garant d’égalité et de lien social doivent être renforcer et non voués à être livrés au privé.

La décision du Conseil d’Etat, à elle seule, établit la légitimité de notre combat et prouve à chacun-e l’importance de la mobilisation.

 


La lutte continue partout. Nous demandons que toutes les négociations sur le temps de travail, au sein des collectivités, soient suspendues dans l’attente du traitement de la question prioritaire de constitutionnalité par le conseil constitutionnel. Nous resterons fortement mobilisé.e. s aux côtés de tout.e.s celles et ceux qui ont d’ores et déjà fait le choix de ne pas appliquer cette loi de destruction des services publics.

Nous appelons également les agent.e. s à continuer la mobilisation. Ensemble, construisons les actions pour gagner de meilleures conditions de travail et salariales, dans l’ensemble de nos collectivités.

Le service public mis en œuvre par les agent.e. s publics est une richesse de notre pays. Le défendre, c’est accorder de meilleures conditions de travail et de vie à ceux qui le rendent !

 

POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE ! NE LACHONS RIEN ! NON AUX 1607H !
PAS UNE MINUTE DE PLUS, PAS UN EURO DE MOINS !