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ParCGT MEL

Nouvelle présidence au CAS

Nouvelle présidence au Comité d’Action Sociale

 

 

Le mardi 19 septembre marque une nouvelle étape pour notre Comité d’Action Sociale puisque c’est en ce jour que le Conseil d’Administration s’est réuni afin de renouveler le bureau et la présidence.

J’ai personnellement eu l’honneur d’être élue à la présidence du C.A.S mais surtout la satisfaction de voir intégrer au bureau de nouveaux membres, élus à l’unanimité, et permettant dorénavant une meilleure représentativité des votes exprimés lors des dernières élections.

 

C’est donc dans une volonté de faire perdurer, améliorer et enrichir l’offre du CAS que nous allons travailler ensemble pour vous proposer une offre de qualité, répondant à vos attentes et accessibles au plus grand nombre.

Évidemment, je n’oublie pas, et je remercie, l’investissement qu’a eu Sébastien POLVECHE en tant que Président du C.A.S pendant de nombreuses années et également Francis GAILLOT pour son rôle de Président par intérim. Je sais également pouvoir compter sur un responsable et une équipe administrative impliqués afin de mettre en œuvre les projets à venir.

 

Bref, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que le C.AS. continue de travailler, par les agents, pour les agents.

Julie VAN EECKE

Présidente

 

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Appel CGT aux marches unitaires du 23 septembre 2023

Marche pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale.

 

 

Avec des syndicats, associations, comités de quartiers populaires et de victimes de violences policières, la CGT appelle aux marches unitaires du 23 septembre 2023, pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale.

Le 27 juin, le jeune Nahel était tué par la police. Il était la 15e victime d’un tir mortel pour « refus d’obtempérer » depuis le 1er janvier 2022 quand on en compte seulement un en Allemagne en dix ans. Cette exécution a entrainé plusieurs nuits de révoltes urbaines et un déploiement de forces sans précédent avec 45000 policiers et gendarmes, l’utilisation du RAID, du GIGN, d’engins blindés, de drones…

La répression a été féroce avec près de 4000 interpellations (dont plus de 1000 mineurs), deux décès et des mutilations irréversibles suite à des tirs de LBD. Macron a obtenu ce qu’il avait érigé en priorité absolue, « le rétablissement d’un ordre durable ». Mais à quel prix…

Le meurtre de Nahel a, une nouvelle fois, mis la lumière sur des violences policières injustifiables et un racisme systémique qui touche fortement les forces de l’ordre. Une situation encouragée par les déclarations factieuses de certains syndicats de police et une culture de l’impunité pour les auteurs de violences policières entretenue par l’institution (Le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police, le Directeur Général de la Police) et qui remet gravement en cause l’État de droit.

Obsédé par le maintien d’un système inégalitaire qui profite aux ultras-riches et précarise la grande majorité de la population, le pouvoir emploie des méthodes autoritaires pour briser toute contestation. Les entraves aux libertés publiques se multiplient et sont significatives de cette dégradation, avec des interdictions de manifestations, une doctrine du maintien de l’ordre dénoncée par de grandes institutions internationales, des tentatives de dissolution d’associations…

 

 

Les libertés syndicales sont durement bafouées avec une criminalisation toujours plus forte des actions – en particulier celles de la CGT – et qui s’accélère depuis le passage en force de la réforme des retraites. La convocation par les gendarmes de Sébastien Menesplier membre de la direction nationale de la CGT, ou la mise en examen de David Bodin, secrétaire de l’Union Départementale CGT des Deux-Sèvres, montrent qu’une ligne rouge a été franchie.

Les dégradations de services publics, de commerces, particulièrement dans les quartiers populaires, commises à la suite du décès de Nahel, ont détérioré encore davantage les conditions de vie et de travail. La CGT alerte depuis plusieurs années sur les ravages des politiques d’austérité et de précarisation.

Dans un contexte de forte inflation et de recul du pouvoir d’achat, Macron poursuit une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite, aggrave les inégalités sociales et piétine notre modèle social en stigmatisant les plus faibles avec des réformes destructrices (accès réduit aux prestations sociales, à l’assurance chômage).

La CGT exige des réponses immédiates et dans l’urgence :

    • Abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
    • Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
    • Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
    • La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
    • Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux
    • Le respect des libertés syndicales, du droit de grève, du droit de manifester et de la liberté d’expression.

 

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Leur répression ne bridera pas notre expression

LEUR RÉPRESSION NE BRIDERA PAS NOTRE EXPRESSION

Communiqué de la fédération des mines et de l’Energie

 

 

Organisées par le pouvoir néolibéral, les convocations en gendarmerie et les procédures disciplinaires se multiplient partout dans le pays à l’encontre de la CGT et de ses militants! Pour la FNME-CGT, la réponse est claire: la criminalisation de l’action syndicale n’atteindra pas nos convictions et notre détermination à agir.

 

Le gouvernement, avec des employeurs souvent complices, semblent décidés « à faire la peau » à la CGT et plus précisément à la FNMECGT! Les responsables syndicaux deviennent donc des cibles: leaders syndicaux de terrain, Secrétaires Généraux de syndicats, Secrétaires d’Unions Locales ou Départementales, Secrétaire Général de Fédération (et membre du bureau confédéral), personne n’est à l’abri, personne n’est épargné! La Macronie veut faire des « exemples »!

En plus d’être isolé, incompris et méprisant, l’exécutif est revanchard! Cette stratégie répressive et abusive est inacceptable et dangereuse pour nos libertés syndicales et nos droits fondamentaux!

Heureusement, la CGT ne se laisse pas faire. Au-delà de la solidarité interne, notre organisation reçoit de multiples soutiens d’autres organisations syndicales françaises, européennes et mondiales!

Ce 6 septembre en est une parfaite illustration; Lors de sa convocation à la gendarmerie de Montmorency, Sébastien Menesplier, notre Secrétaire Général a pu mesurer l’ampleur de cette solidarité et la diversité de ces soutiens: travailleurs et retraités de l’énergie, personnalités politiques locales, nationales et européennes, députés, sénateurs, syndicalistes du monde entier et de toutes étiquettes, et même de hauts responsables (et anciens responsables) des plus grandes entreprises de l’énergie. Lors des rassemblements dans tout le pays, mais aussi sur les pétitions ou dans les médias, toutes et tous ont affiché leur soutien à Sébastien, et donc à toutes les militantes et tous les militants de la FNME-CGT!

C’est d’ailleurs avec fraternité et une certaine émotion que Sébastien et l’ensemble des dirigeants fédéraux les remercient!

 

La FNME-CGT et la CGT dans son ensemble voient dans ces nombreux témoignages, non seulement une volonté de défendre les libertés syndicales, mais aussi une réelle adhésion à notre portage sur les questions énergétiques!

En effet, notre Programme Progressiste de l’énergie, nos luttes pour l’avenir du Service Public, nos combats pour « plus de justice sociale » … en résumé toute la démarche revendicative de la FNME-CGT résonne dans les têtes et les esprits de l’ensemble de ces acteurs du monde politique et industriel! Nous nous en félicitons! Cela est de bon augure pour les défis sociaux et environnementaux de demain; mais aussi pour les échéances syndicales, puis politiques à venir… Alors, continuons de convaincre, continuons de faire grossir nos rangs, continuons d’étoffer nos propositions et bien sûr, continuons de lutter!

À chaque fois que possible, rappelons à la Macronie, que défendre notre socle social, nos services publics, les intérêts des travailleuses et des travailleurs de ce pays; ce n’est pas être un voyou ou un criminel et encore moins un terroriste!

 « Jusqu’à preuve du contraire, les faits répréhensibles et circonstanciés, c’est plutôt à la Macronie qu’il faut les associer! Comme on dit chez nous: « Qu’ils balayent devant leur porte les donneurs de leçon et saboteurs de la nation! La CGT ne courbera pas l’échine! »

 

 

Encore un grand merci à toutes et tous!

 

Nous continuerons, partout, d’être en soutien de tous nos camarades incriminés, qu’ils soient convoqués dans les entreprises, dans les gendarmeries ou devant les tribunaux! Face à leur répression, nous ne cesserons d’assumer et de revendiquer toutes formes d’actions décidées collectivement !