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Archives de l’auteur Thierry Duel

ParThierry Duel

Bourse du travail de Lille : sur les terres de la lutte des classes

À la découverte des Bourses du travail :

Bourse du travail de Lille, sur les terres de la lutte des classes

Un article de l’ :

 

Les locaux de cette Maison des travailleurs se trouvent dans une ancienne usine réhabilitée, comme un rappel des luttes sociales fortes et du passé industriel du Nord.

 

C’est dans l’ancien bâtiment des usines Fives, symbole du passé industriel de la région et des luttes sociales, que se trouve, depuis 2012, la bourse du travail de Lille. © Bailleul Pablo

 

Si la mémoire ouvrière était une religion, son lieu de pèlerinage serait sans doute aux abords de la bourse du travail de Lille, dans le quartier Fives. Une statue de 1,80 mètre en hommage aux victimes de l’amiante, œuvre de l’artiste local Jean-Marc Demarcq, prend place à côté d’une plaque à la mémoire des résistants de l’usine Fives Cail Babcock, dont le nom a inspiré le lieu.

C’est dans les locaux de la bourse, dont l’appellation a été modifiée au gré des fusions d’entreprises, que les huit organisations syndicales ont pris place pour constituer un foyer d’écoute et de conseil.

Depuis octobre 2012, la CGT, FO, l’Unsa, la FSU, Solidaires, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC sont réparties sur les trois étages, autrefois bâtiment administratif de Fives. Leur quotidien n’est plus rythmé par les sirènes industrielles mais, ces derniers temps, par les appels à se mobiliser contre l’extrême droite, organisés à la hâte lors des dernières semaines avant les élections européennes puis législatives.

 

La suite ici…

 

ParThierry Duel

Donnons nous les moyens de lutter contre les feux de de forêts !

Donnons nous les moyens de lutter contre les feux de forêts !

 

 

La CGT est porteuse de réponses concrètes, à la hauteur des problématiques qui ne manqueront pas de se développer dans les années à venir :

Une meilleure prévention contre les feux de forêt :

  • renforcer les effectifs des acteurs jouant un rôle dans la prévention et la prévision des feux de forêt (services de l’État, collectivité, ONF, Météo France…) ;
  • redéfinir les politiques d’aménagement et d’urbanisation (distance entre habitations et forêts, plantation de feuillus en bordure de forêt, réévaluation des stratégies de coupe-feux) et mieux les faire respecter.

Plus de moyens de lutte contre les incendies :

  • renforcer les effectifs des SDIS dans toute la France ;
  • faciliter la libération des sapeurs-pompiers volontaires par leurs employeurs, sans qu’elles et ils n’aient à poser de congés ;
  • considérer les campagnes des pompiers professionnel·les comme du temps de travail, et non comme du temps pris pendant leurs congés ;
  • renouveler, renforcer et moderniser les équipements et véhicules (CFF, Canadair…) des sapeurs-pompiers ;
  • lancer la réflexion sur la conception et la production d’un avion bombardier d’eau en France.

 

 

Une filière bois-forêt à la hauteur des enjeux environnementaux :

Doter la filière bois-forêt des moyens nécessaires au bon fonctionnement de ses quatre missions :

  • préservation de l’espace naturel contre les incendie,
  • exploitation des forêts et leur entretien,
  • valorisation de la transformation et de l’utilisation du bois,
  • préservation des paysages naturels et développement d’une haute qualité d’accueil du public, en sécurité.

 

Une maîtrise publique des forêts et autres espaces naturels :

Pour mettre en place une stratégie efficace contre les feux de forêt, mise à mal par l’éclatement des responsabilités et la privatisation de nombreuses missions, la CGT propose la création d’un pôle public de la forêt et des espaces naturels regroupant toutes les composantes étatiques concernées par cette thématique ainsi que l’ONF.

ParThierry Duel

Explosion des licenciements économiques, des contrats précaires et du chômage chez les jeunes

Explosion des licenciements économiques, des contrats précaires et du chômage chez les jeunes:

le bilan d’un gouvernement désavoué par les urnes

 

 

La Dares vient de publier les données trimestrielles du chômage et, malgré deux campagnes électorales basées sur une supposée baisse historique du taux de chômage, force est de constater que le gouvernement est aujourd’hui fortement désavoué.

Non seulement sur un an, le taux de chômage catégories A, B, C confondues croît de 0,8% (hors Mayotte). Mais, pire, le nombre de personnes en emploi de moins de 78h par mois (catégorie B) augmente de 4,5% sur un an.

Avec une hausse de 10% des contrats de moins de 20 heures (!), ce gouvernement continue de basculer les privés d’emploi du chômage de catégorie A vers des contrats précaires et à temps partiel. Cela ne masque pas la paupérisation grandissante des travailleurs et travailleuses.

Face à cette politique, notre organisation se félicite de l’abandon du projet de réforme envisagé qui aurait impacté tout particulièrement les jeunes précaires et les seniors puisque, sur un an, l’augmentation des inscriptions à France travail chez les moins de 25 ans est de 3,5%.

Le pire réside probablement dans la hausse spectaculaire de plus de 22% des licenciements économiques sur un an, comme le montre la multiplication des plans sociaux, comme chez Valeo.

Ces données trimestrielles confirment donc que la politique menée ces dernières années est non seulement inefficace sur le taux de chômage, sur la réindustrialisation mais, aussi, violente et injuste à l’encontre des privé·es d’emploi.

Il est temps de revenir à la raison et permettre enfin un changement radical de politique à l’encontre des plus précaires par le biais notamment de la formation d’un nouveau gouvernement issu du NFP.