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Archives de l’auteur Thierry Duel

ParThierry Duel

La rémunération des agent-e-s de la MEL mérite plus de respect !

La rémunération des agent-e-s de la MEL mérite plus de respect !

Courrier intersyndicale à l’attention de Monsieur Damien CASTELAIN, Président de la MEL

 

 

Monsieur le Président,

Nous avons appris le 14 octobre que la réunion du lendemain, le mardi 15 octobre, relative à l’évolution du RIFSEEP pour sa partie CIA était unilatéralement reportée au 19 novembre « pour une raison d’agenda ».

Nous vous rappelons que dès les annonces du Vice-Président Mathon d’une évolution à venir du RIFSEEP, lors du CTP du 25 Novembre 2022, nous avions proposé l’ouverture de négociations à l’initiative des organisations syndicales, visant à la signature d’un accord comme le permet le décret n° 2021-904 du 7 juillet 2021 relatif aux modalités de négociations et de conclusion d’accords collectifs dans la Fonction publique.

Vous avez dès le début refusé de négocier dans ce cadre, préférant organiser des réunions bilatérales descendantes que l’intersyndicale a immédiatement refusées. Vous avez également dès le départ limité les perspectives d’évolution des rémunérations à la MEL au simple dispositif du CIA. Par ailleurs, vous avez posé comme condition que le CIA « pour tou-te-s » repose sur le mérite des agent-e-s.

Depuis cette date, nous vous avons fait part à plusieurs reprises de nos revendications communes. En résumé, nous portons l’ambition d’un CIA acquis pour tou-te-s, reposant pour une proportion maximale sur l’idée d’un mérite « collectif ». A ce jour, nous n’avons toujours aucun retour de votre Vice-Président ni de vos services sur nos propositions ambitieuses et sérieuses. Pire encore, nous nous sommes toujours opposé à l’opacité que vous entretenez dans cette affaire en refusant de nous indiquer des éléments de budget.

Ce report d’un mois, pour raison d’agenda, d’une réunion qui devait pourtant répondre aux nombreuses questions que nous posons, laisse entendre qu’au vu de l’agenda de votre Vice-président, cette question des rémunérations des agent-e-s n’est pas une priorité politique. Soit ! Vous témoignez à nouveau d’un certain mépris envers les agent-e-s et les organisations syndicales.

De fait, avec une réunion programmée le 19 novembre, un CST le 28, et un Conseil de Métropole mi-décembre, vous compressez un calendrier déjà très contraint. Il ne nous a pas échappé qu’il s’agissait très certainement d’une tentative de limiter l’action syndicale en dehors du strict champ des réunions avec les services ou le Vice-président. Comment retourner vers les agents dans ces conditions et envisager avec eux les éventuelles suites à donner ?

Bref, tout cela est de très mauvaise augure. Nous vous demandons donc de programmer une réunion dans les meilleurs délais, avec vous-même si votre Vice- président est indisponible. Dans l’attente nous exigeons de disposer d’une indication sur le budget que vous souhaitez consacrer à l’évolution du CIA.

Nous vous prions Monsieur le Président, d’agréer l’expression de nos sentiments distingués.

 

 

 

 

 

ParThierry Duel

Guillaume Kasbarian, ministre en charge de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !?

Guillaume Kasbarian, ministre en charge de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !?

 

 

Guillaume Kasbarian avait signifié à la CGT Fonction publique qu’il considérait nécessaire de ne procéder à aucune augmentation des impôts et des cotisations sociales et de baisser de manière conséquente la dépense publique.

Serviteur zélé de l’austérité budgétaire, nul doute que Guillaume Kasbarian participe pleinement au choc budgétaire infligé aux opérateurs de l’État, aux administrations, aux ministères, aux collectivités, aux hôpitaux, aux établissements du secteur médico-social, notamment.

Les citoyen·nes et les usager·ères des services publics paieront un lourd tribut au titre de ces coupes budgétaires si elles devenaient effectives.

En marche, Guillaume Kasbarian veut aussi casser et dégrader toujours plus les droits, les conditions de vie et de travail des agent·es public·ques.

Outre la poursuite du gel de la valeur du point d’indice, la suppression de la Gipa, les attaques portées contre le Statut général des fonctionnaires, voilà que ce dernier porte de nouvelles attaques à l’encontre de leurs droits sociaux avec, entre autres, un passage de un à trois jours de carence, le maintien de la rémunération durant les trois premiers mois du congé maladie passerait par ailleurs de 100 % à 90%.

Quelques semaines après sa nomination, Guillaume Kasbarian se veut le ministre de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !

À l’image du déni de démocratie et des coups de force d’Emmanuel Macron, Guillaume Kasbarian n’aura pas pris la peine de rencontrer les organisations syndicales sur les annonces en question confirmant ainsi le piétinement de la démocratie sociale dans la Fonction publique.

Il est urgent de l’arrêter et d’imposer d’autres choix par la mobilisation unitaire des agent·es public·ques, fonctionnaires et non titulaires, actif·ves et retraité·es. C’est dans ce sens que la CGT Fonction publique entend agir dans les jours et les semaines qui viennent.

 

 

Montreuil, le 28 octobre 2024

ParThierry Duel

Budget de l’état et de la sécurité sociale : Les salarié-es ont assez payé !

Budget de l’état et de la sécurité sociale :

Les salarié-es ont assez payé !

 

Le gouvernement de Michel Barnier a présenté ce jeudi 17 octobre son projet de loi de finances et son projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2025. Comme annoncé, le gouvernement prévoit un effort de 60 milliards dont la plupart va se faire sur le dos des salarié.es et des retraité.es.

Dans la continuité du macronisme, ce sont les salarié·es et les retraité·es à qui l’on demande à nouveau de payer l’addition du déficit creusé depuis 7 ans au seul bénéfice des grandes entreprises, de leurs actionnaires et dirigeant•es.

Malgré l’affichage de la hausse des impôts pour les plus riches et pour les entreprises, la CGT dénonce des mesures cosmétiques qui servent d’écran de fumée pour cacher de nouvelles décisions austéritaires pour la vie des travailleurs et travailleuses.