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ParThierry Duel

LES ECHOS DU CST et de la F3SCT – Février 2024

 

LES ECHOS DU CST et de la F3SCT

 

Modification du cycle de travail spécifique des coordonnateurs gestion des déchets :

Dans ce dossier, l’adaptation des horaires proposée permet de revenir sur la saisonnalité du cycle de l’après-midi et de maintenir les horaires fixes sur l’ensemble de l’année.

Les cycles de travail sont désormais fixes et non plus tournants ce qui respectent mieux le cycle biologique des agent-e-s.

Nous souhaitons que soit à nouveau interrogée la possibilité pour les coordonnateurs de gestion des déchets de choisir au moins entre un cycle horaire de 35h00 et un cycle de 37,5 heures. Si l’état actuel des effectifs ne permet pas un tel choix des agent-e-s, l’autorité territoriale doit prendre ses responsabilités et mettre à disposition les moyens nécessaires pour concilier les conditions de travail et la qualité du service public par le biais du recrutement.

Pour ces raisons, la CGT MEL a fait le choix de s’abstenir.

 

Ajustements aux modalités d’organisation du temps de travail pour les agents en cycle spécifique – service Stadium :

La CGT MEL est extrêmement attentive aux conditions de travail des agent-e-s du stadium, notamment dans le contexte particulier des Jeux olympiques 2024.

A ce sujet, la CGT MEL a interpellé M MATHON ainsi que la Direction des Sports afin que se tienne une réunion d’information auprès des agent-e-s afin de clarifier la programmation, le planning et les ajustements nécessaires en lieu avec Paris 2024.

Une réunion doit normalement se tenir fin mars à ce sujet.

Dans l’attente de ces réponses, la CGT MEL a fait le choix de s’abstenir.

 

Fixation du ratio promus/promouvables pour l’échelon spécial des grades d’attaché hors classe et d’administrateur général :

La MEL propose un ratio de 100% pour les promotions aux grades d’attaché-e-s hors classe et administrateur général. C’est une bonne chose pour les agent-e-s concerné-e-s mais la CGT s’est abstenue car nous portons la revendication d’une fonction publique de carrière. Or, ces deux grades sont des GRAF (grades fonctionnels) suite à la réforme libérale PPCR, c’est-à-dire liés à la Fonction.

Aussi, la CGT MEL demande l’application du décret n° 2023-1272 du 26 décembre 2023 modifiant les règles encadrant la promotion interne des agents de la fonction publique territoriale, applicable dès le 1er janvier 2024, dès la prochaine CAP à la MEL. Ce décret assouplit les règles de fixation du nombre de postes promouvables.

Les élu-e-s CGT au comité social territorial

 



 

Ex CHSCT

 

La CGT a interpellé Monsieur Mathon concernant le Registre Unique de sécurité. Il nous semble que 2 autres registres doivent être accessible :

  • Registre des dangers graves et imminents
  • Le Registre des alertes de santé publique et d’environnement

La mise en place du registre des dangers graves est imminent devrait intervenir rapidement.

Concernant Le Registre des alertes de santé publique et d’environnement, l’administration s’engage à vérifier les modalités de mise en place de ce registre.

De plus, l’accès au RUS n’est pas réellement facile, pour certain agent, il est difficile d’accéder au RUS., Rien n’est fléché dans l’onglet « vie pratique » de Sezam et le RUS lui-même est noyé dans un océan d’« appli » dans Melp . Il nous semble nécessaire de faciliter au maximum l’accès à ce registre.

Enfin, en préambule à une demande de signalement, un ajout « dans le cadre des dysfonctionnements des bâtiments (chauffage…), veuillez faire une demande auprès des services concernés ». Cet ajout n’a pas lieu d’être car il constitue un frein au signalement de l’agent. Nous demandons donc la suppression de cette avertissement préalable.

 

 

 

Concernant la Maison Pontière de Roubaix, la CGT constate l’immobilisme de notre administration. On remet aux calendes grecques des aménagements pourtant indispensable. Notamment, concernant l’octroi d’armoires chauffantes afin de pouvoir faire sécher les vêtements de travail des agent-e-s. La CGT réitère cette demande que nous jugeons prioritaire.

Les élu-e-s CGT de la F3SCT

ParThierry Duel

Gouvernement et patronat attaquent encore les seniors.

 

Gouvernement et patronat attaquent encore les seniors.

 

 

Une négociation sur l’emploi des seniors et la pénibilité est en cours entre syndicats et patronat. Alors que patronat et gouvernement avancent main dans la main, la CGT se bat pour mettre fin aux licenciements massifs de seniors et garantir des aménagements de fin de carrières qui intègrent la reconnaissance de la pénibilité.

En 2023, la réforme des retraites a été promulguée par le président de la République sans négociations avec les organisations syndicales, contre l’avis de l’immense majorité des Françaises et des Français et sans passer par le vote de l’Assemblée nationale.

Obligé·es de travailler deux ans de plus, les salarié·es de plus de 50 ans sont particulièrement touché·es par le chômage de longue durée (seules 35 % des personnes de plus de 60 ans sont encore en emploi) et le gouvernement veut réduire leurs droits à allocations chômage ! Depuis la réforme des retraites de 2010, la probabilité d’être précaire après 60 ans est en augmentation constante.

 

À marche forcée

Alors que les timides mesures visant à améliorer l’emploi des seniors ont été censurées par le Conseil constitutionnel, le Gouvernement a décidé de renvoyer ce volet à la négociation, inversant l’ordre des discussions : d’abord, une réforme violente, ensuite, on s’interroge sur la façon dont les salarié·es pourront travailler deux ans de plus.

Des choix politiques

Au lieu de mettre le patronat sous pression en menaçant de prendre des mesures coercitives pour mettre fin aux licenciements et aux discriminations dont souffrent les seniors, le Gouvernement multiplie les annonces de remise en cause de nos droits, notamment au chômage… comme si c’était un choix de ne pas travailler !

D’autres choix sont possibles

Il est urgent de revenir à un âge légal de retraite à 60 ans pour permettre aux plus jeunes d’accéder à l’emploi et aux plus âgé·es de partir à la retraite en bonne santé, plutôt qu’en finissant leur carrière au chômage et dans la précarité.

Pour la CGT, traiter du sujet de l’emploi des séniors, c’est d’abord supprimer tous les dispositifs qui permettent aux employeurs de se séparer à bon compte des salarié·es de plus de 50 ans.

Des droits transférables.

Les propositions de la CGT s’inscrivent dans notre revendication d’une Sécurité sociale professionnelle pour toutes et tous afin qu’aucun·e salarié·e, tous statuts confondus, ne subisse plus de rupture dans ses droits, dans la reconnaissance de ses qualifications, dans la reconnaissance de ses acquis par l’expérience, cela même s’il ou elle est amené·e à changer d’emploi.

Les propositions de la CGT

La CGT continue de porter le vrai progrès social : la retraite à 60 ans à taux plein, anticipée pour les métiers pénibles.

Ouvrir et maintenir l’emploi :

– Empêcher les entreprises de licencier des seniors
– Prévenir et sanctionner toute discrimination à l’embauche liée à l’âge, et sur la carrière
-Rendre transparent l’emploi des seniors dans les branches avec des objectifs chiffrés au niveau des branches et des entreprises
– Prioriser l’aménagement de fin de carrière
– Rétablir l’entretien de seconde partie de carrière et adapter les moyens de formation.

Prévenir la pénibilité et l’usure professionnelle et aménager les fins de carrière

  • Réduire le temps de travail des seniors (avec notamment pré-retraite progressive, temps partiel dès 55 ans, cotisé 100% et sans perte de salaire)
  • Définir les métiers pénibles et permettre des départs anticipés en rendant obligatoires les négociations de branches sur ce sujet
  • Limiter l’exposition à la pénibilité : reclassements, travail de jour, télétravail…

Garantir la sécurisation des parcours de transition et de reconversion

– Garantir le droit à la formation notamment avec 10 % du temps de travail annuel consacré à la formation, avec possibilité pour le ou la salarié·e de cumuler ce droit en permettant un contrôle par le CSE en matière de plan de développement des compétences
– Développer le financement de la formation par les employeurs, notamment via une hausse du financement général à hauteur de 2 % de la masse salariale
– Réaliser des entretiens de seconde partie de carrière dès 45 ans qui permettent d’envisager l’évolution professionnelle mais aussi d’améliorer et d’aménager les conditions de travail et prévenir la pénibilité.