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ParThierry Duel

Salaires, projet de loi Fonction publique : l’intersyndicale interpelle le ministre S. Guérini

Salaires, projet de loi Fonction publique :

l’intersyndicale interpelle le ministre S. Guérini

Monsieur le Ministre,

Nos organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FSU, Solidaires et UNSA, Fonction publique, vous interpellent sur plusieurs sujets importants.

Ce sont des questions sur lesquelles nous vous avons déjà sollicité sans obtenir, de réponse satisfaisante. En premier lieu, il y a le projet de loi que vous portez au nom du gouvernement et pour lequel une réunion plénière est fixée au 21 mai.

Nos organisations tiennent à affirmer qu’elles n’accepteront pas de remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grade, échelon. Ce projet législatif qui, pour ce que nous en connaissons, ne répond pas aux besoins de la Fonction publique, de ses personnels, et emprunte des directions, qui, au contraire, sont porteuses de recul.

 

En tout état de cause, vous devez être transparent sur les objectifs et les contenus envisagés du projet de loi, et prendre en compte les propositions dont nous sommes porteurs dans le cadre d’une concertation loyale. L’une des conditions en est de prévoir -dès à présent- un desserrement du calendrier.

Ensuite, nous affirmons de nouveau et solennellement qu’il n’est pas envisageable que l’année 2024 puisse se conclure sans une augmentation générale des salaires des agentes et des agents de la Fonction publique. Ce serait inacceptable.

Enfin, à l’heure où les PLF et PLFSS 2025 sont en pleine élaboration, nos organisations syndicales expriment une fois de plus leur opposition aux coupes budgétaires impactant gravement les missions publiques et les moyens des services. Les crédits doivent être à la hauteur des besoins de la population et de la reconnaissance de l’engagement des personnels.

C’est pourquoi, afin de pouvoir mener nos échanges en toute sincérité et sur des bases claires, nous vous demandons de bien vouloir nous apporter des réponses en amont de la réunion plénière du 21 mai ou, au plus tard, à l’occasion de l’ouverture de ladite réunion.

Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, nos sincères salutations.

  • Mylène JACQUOT, Secrétaire Générale de l’UFFA-CFDT
  • Benoit TESTE, Secrétaire général de la FSU
  • Stanislas GAUDON, Président de la Fédération des Services publics CFE-CGC
  • Gaelle MARTINEZ, Déléguée générale de Solidaires Fonction publique
  • Sylviane BROUSSE, Coordonnatrice de la CGT Fonction publique
  • Luc FARRE, Secrétaire général de l’UNSA Fonction publique
  • Pascal KESSLER, Président de la FA-FP

Courrier adressé le 14 mai 2024 à
Monsieur Stanislas GUERINI, Ministre de la Fonction et la Transformation Publiques
101, rue de Grenelle 75007 PARIS

ParThierry Duel

Un 1er-Mai offensif et rassembleur

Un 1er-Mai offensif et rassembleur pour la paix, pour la solidarité, pour gagner sur les revendications

 


Ce 1er mai, comme dans de nombreux pays, travailleuses et travailleurs, jeunes, privé·es d’emploi, précaires et retraité·es se sont mobilisés partout en France, à l’occasion de la journée internationale de lutte du monde du travail.


Plus de 210 000 manifestant·es ont participé aux plus de 280 manifestations et rassemblements organisés sur tout le territoire, dans une ambiance aussi revendicative que festive. Partout, l’unité syndicale était au rendez vous, attestant d’une profonde aspiration au rassemblement.


Les cortèges étaient riches en revendications : augmentation des salaires, égalité réelle entre les femmes et les hommes, développement des services publics, réindustrialisation, préservation de l’environnement. L’aspiration à la paix entre les peuples, l’arrêt du massacre à Gaza et des exactions quotidiennes contre les Palestiniens, la paix en Ukraine et partout dans le monde, étaient aussi au cœur des slogans.


Les manifestations ont aussi fortement porté l’exigence du respect des libertés. La présence symbolique en tête du cortège parisien de notre camarade Jean-Paul Delescaut, secrétaire
général de l’UD CGT du Nord récemment condamné à une lourde peine pour avoir exprimé son soutien au peuple palestinien, a été un des signes forts de cette journée.

 


En cette année marquant le 80ème anniversaire de la Libération et du Programme du Conseil National de la Résistance, ce 1er mai démontre que notre pays demeure une terre de luttes, de solidarité, loin d’être acquises aux idées rétrogrades et xénophobes. Ce 1er mai constitue un nouveau démenti aux forces réactionnaires qui, du gouvernement à l’Extrême droite, rêvent d’un monde du travail désarmé pour pouvoir continuer leur entreprise de démolition des conquêtes sociales et démocratiques.


Partout, chaque jour, des luttes souvent victorieuses sont menées dans les lieux de vie et de travail. La CGT appelle à les amplifier.

Alors que le capital multiplie les plans de licenciements et que le gouvernement prépare de nouvelles attaques contre l’assurance chômage et les garanties collectives dans le public et le privé, de nouvelles étapes du processus de lutte sont d’ores et déjà en préparation. Dans cette perspective, la CGT réaffirme sa volonté, par la syndicalisation et la construction de l’unité la plus large, de créer les conditions d’élever le rapport de force pour faire reculer le gouvernement et le patronat, et gagner sur les revendications.

ParThierry Duel

Agent-e-s de la MEL, plus que jamais cette année mobilisons-nous au 1er mai !

Face à la nouvelle attaque du gouvernement contre les fonctionnaires et après des annonces insatisfaisantes du président Castelain pour nos rémunérations,

Agent-e-s de la MEL, plus que jamais cette année mobilisons-nous au 1er mai !

 

 

Après la loi dite de transformation de la fonction publique, le gouvernement et son porte flingue, Guérini, ministre préparent la loi de destruction de la Fonction publique.

Pour la rendre plus attractive, il s’agirait de faciliter l’entrée et la sortie de la Fonction publique. Rien de plus simple, selon le ministre ! Malgré de nombreuses dispositions existantes (ruptures conventionnelles forcées, mise en invalidité sans reclassement, suppressions de postes, détachements d’office, multiplication des contrats de projets ou de mission non CDIsables, non titularisables…) il s’agit d’aller encore plus loin et de faciliter les licenciements. Ainsi la notion de mérite, c’est-à-dire d’atteinte d’objectifs individuels, annoncée pour déterminer nos rémunérations dès 2025, s’appliquera également au maintien ou non dans l’emploi.

Pour l’entrée dans la Fonction publique, rien de plus simple, il suffit de supprimer les catégories A, B, C et donc de supprimer le principe d’égalité d’accès garanti par le concours, au profit d’un système arbitraire de sanctions et de récompenses, et apprécier la valeur de l’agent-e en fonction des compétences définies exclusivement et localement par l’employeur. Cette suppression des catégories est une aubaine pour les employeurs publics, car elle permettra de supprimer la reconnaissance des qualifications, ou encore l’évolution d’une carrière garantie par des grilles! Pire qu’un leurre ! Ce qui est présenté comme un système garantissant plus de fluidité est un piège qui tirera les rémunérations et les garanties collectives vers le bas, tout en exacerbant la concurrence entre les agent-e-s et entre les statuts des agent-e-s.

 

 

 C’est donc aux fondements des garanties collectives fondées sur l’indépendance, l’égalité, la responsabilité qui définissent le fonctionnaire citoyen au service de l’intérêt général, que s’attaque le gouvernement ! Il s’agit désormais d’instituer un fonctionnaire sujet, soumis à la loyauté de celui qui lui donne les ordres et donc au pouvoir discrétionnaire de celui qui le paye, comme on le voit déjà sur la manière dont sont traités les contractuels !

A la MEL, justement, après une trop longue attente, s’est tenue le 19 avril une réunion avec le VP RH et les Organisations Syndicales représentatives sur le Régime indemnitaire. Aucune intention de la MEL de refondre le RIFSEEP ni dans ses classifications ni dans les montantsSeul le CIA (complément indemnitaire annuel) pour accentuer une rémunération au mérite sera la variable d’ajustement et aucun budget n’a été annoncé. Bref, on reste sur sa faim.

Les revendications générales de la CGT portent sur une revalorisation urgente d’un point d’indice à 6 Euros minimum, et pour ce qui relève de la MEL, une revalorisation significative pour toutes et tous, à la hauteur des moyens d’une Métropole qui montre que pour les JO, il n’y a pas de limite à la dépense. Il est surtout urgent que notre riche Métropole endigue nos pertes continues du pouvoir d’achat de nos traitements et salaires.

 

Alors, cette année, au premier mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses, agente-s de la MEL, faites entendre votre voix !