Un 1er-Mai offensif et rassembleur pour la paix, pour la solidarité, pour gagner sur les revendications
Ce 1er mai, comme dans de nombreux pays, travailleuses et travailleurs, jeunes, privé·es d’emploi, précaires et retraité·es se sont mobilisés partout en France, à l’occasion de la journée internationale de lutte du monde du travail.
Plus de 210 000 manifestant·es ont participé aux plus de 280 manifestations et rassemblements organisés sur tout le territoire, dans une ambiance aussi revendicative que festive. Partout, l’unité syndicale était au rendez vous, attestant d’une profonde aspiration au rassemblement.
Les cortèges étaient riches en revendications : augmentation des salaires, égalité réelle entre les femmes et les hommes, développement des services publics, réindustrialisation, préservation de l’environnement. L’aspiration à la paix entre les peuples, l’arrêt du massacre à Gaza et des exactions quotidiennes contre les Palestiniens, la paix en Ukraine et partout dans le monde, étaient aussi au cœur des slogans.
Les manifestations ont aussi fortement porté l’exigence du respect des libertés. La présence symbolique en tête du cortège parisien de notre camarade Jean-Paul Delescaut, secrétaire
général de l’UD CGT du Nord récemment condamné à une lourde peine pour avoir exprimé son soutien au peuple palestinien, a été un des signes forts de cette journée.
En cette année marquant le 80ème anniversaire de la Libération et du Programme du Conseil National de la Résistance, ce 1er mai démontre que notre pays demeure une terre de luttes, de solidarité, loin d’être acquises aux idées rétrogrades et xénophobes. Ce 1er mai constitue un nouveau démenti aux forces réactionnaires qui, du gouvernement à l’Extrême droite, rêvent d’un monde du travail désarmé pour pouvoir continuer leur entreprise de démolition des conquêtes sociales et démocratiques.
Partout, chaque jour, des luttes souvent victorieuses sont menées dans les lieux de vie et de travail. La CGT appelle à les amplifier.
Alors que le capital multiplie les plans de licenciements et que le gouvernement prépare de nouvelles attaques contre l’assurance chômage et les garanties collectives dans le public et le privé, de nouvelles étapes du processus de lutte sont d’ores et déjà en préparation. Dans cette perspective, la CGT réaffirme sa volonté, par la syndicalisation et la construction de l’unité la plus large, de créer les conditions d’élever le rapport de force pour faire reculer le gouvernement et le patronat, et gagner sur les revendications.