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Dacia-Renault : La CGT apporte son soutien aux grèvistes

  
Au quatrième jour de la grève générale, le syndicat des salariés de Dacia a rassemblé plus de 5000 personnes à Mioveni pour un meeting au cours duquel une délégation des métallugistes CGT et du syndicat CGT de Renault leur a apporté leur soutien.

« Unité, unité ! », a lancé Ion Iordache, à la foule massée devant la Maison de la Culture de Mioveni, ville où est implantée l’usine Dacia. « Nous voulons plus d’argent, des indemnités, de meilleures conditions de travail et le respect qu’on n’a pas », a-t-il poursuivi devant une foule où se mêlaient des drapeaux de divers syndicats dont ceux d’Avione Craiova, de Posta Romana ainsi que d’Automobile Craiova récemment repris par Ford. Pour l’heure, la direction a proposé 150 lei (environ 40 euros) en deux étapes. De son coté le syndicat réclame une hausse mensuelle des salaires de 550 lei (148 euros), ce qui ferait passer le salaire mensuel moyen brut à 435 euros. « Je vous apporte le soutien du du syndicat CGT Renault, votre lutte est juste », a déclaré pour sa part Antonio de Almeida, représentant CGT Renault, qui a fait le voyage en compagnie de Christian Pilichowski, responsable fédéral de la métallurgie CGT.

« Renault fait des millions de bénéfices. Renault a les moyens de négocier. Renault doit négocier », s’est exclamé Antonio de Almeida, message dont la traduction était accueillie par des « voleurs, voleurs ! » à destination de Renault.

 

 

ParCGT MEL

Tibet

La CSI appelle à l’arrêt de la répression

La Confédération syndicale internationale qui rassemble 168 millions de travailleurs au sein de 311 organisations (dont la CGT) affiliées nationales dans 155 pays, a exprimé sa vive inquiétude face à la vague de répression qui a déferlé sur le Tibet ces derniers jours. Elle aurait coûté la vie à des dizaines de personnes, et l’annonce par Pékin de mesures et de  » sanctions sévères  » contre les personnes qu’elle tient pour responsables des manifestations et des dégâts matériels.
En surface, ces événements ont pour point d’origine la commémoration d’un soulèvement avorté contre la domination chinoise au Tibet. Les causes plus profondes se trouvent dans des décennies de répression, la non considération des droits humains et la débâcle en matière de développement. 
 

Le Tibet est un territoire reculé, négligé et appauvri de l’Etat chinois, où les travailleuses et travailleurs tibétains n’ont pas droit au même niveau de salaire et de protection que les Chinois Hans et font l’objet de nombreuses restrictions dans le domaine des libertés culturelles et religieuses.

 » La reconnaissance des libertés démocratiques et des droits humains, de l’autonomie du Tibet et des droits culturels de son peuple, outre l’adoption d’approches conséquentes pour répondre à ses besoins en matière de développement sont la voie à suivre pour une résolution durable de cette crise « , a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.  » La répression doit cesser et les manifestants doivent se garder de perpétrer des actes violents, notamment à l’encontre de Chinois Hans. Les autorités chinoises resteront sous les feux des médias internationaux tout au long de cette année Olympique et au-delà, ce qui leur donne une occasion réelle de prouver au monde qu’elles sont prêtes à abandonner la voie de la répression et de la violation des droits humains et de s’engager en toute bonne foi en faveur de la démocratie et de l’état de droit « , a-t-il ajouté.