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ParCGT MEL

Nouvelle journée d’action interprofessionnelle le 19 mars 2009 !

 

Communiqué commun des 8 syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

Nouvelle journée d’action interprofessionnelle
le 19 mars 2009 !

L’intervention télévisée du Président de la République a été marquée par la force de la mobilisation du 29 janvier. Cependant les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les réponses apportées jusqu’à présent restent loin des attentes et des exigences portées par la mobilisation du 29 janvier et leur déclaration intersyndicale du 5 janvier.


L’annonce d’une réunion des partenaires sociaux le 18 février avec la formulation d’un certain nombre de pistes constitue un élément important. Mais malgré un changement de ton le Président de la république maintient pour l’essentiel ses orientations en matière de politique économique et sociale.


Les organisations syndicales attendent de la réunion du 18 février que le gouvernement apporte des réponses concrètes et engage les discussions nécessaires à l’ensemble des revendications de la déclaration intersyndicale. Elles attendent également que le patronat prenne ses responsabilités.


C’est pourquoi les organisations syndicales estiment indispensable de maintenir la pression dans l’unité d’action. Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels et les entreprises et à prendre toutes les initiatives pour construire les mobilisations nécessaires.


Elles décident d’une nouvelle journée d’action interprofessionnelle le 19 mars. Elles se retrouveront le 23 février pour évaluer les résultats de la réunion du 18 février et préciser le sens, le contenu et les modalités de cette journée sur la base de leur déclaration intersyndicale du 5 janvier :


Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique.

– Améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités dans les politiques salariales.

– Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.

– Préserver et améliorer les garanties collectives.

– Réglementer la sphère financière internationale.

ParCGT MEL

Le Medef mène huit milliards à zéro

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a déploré vendredi ’absence de décisions concrètes du chef de l’Etat pour les salariés, jugeant que "le Medef menait huit milliards à zéro" et qu’il fallait "poursuivre la mobilisation" avant le rendez-vous du 18 février.

"Le 18 c’est le numéro des pompiers… Le 18 février on ne jouera pas le rôle de pompiers, en tout cas, pas la CGT", a prévenu M. Thibault sur Europe 1, réagissant à l’intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Notant "une évolution après une phase où le président de la République décidait de tout de manière unilatérale", il a estimé en revanche que "s’agissant des décisions concrètes, le Medef mène huit milliards à zéro". "Huit milliards, c’est la suppression de la taxe professionnelle (annoncée pour 2010, ndlr). Par contre s’agissant des revendications des salariés, on renvoie à des discussions ultérieures", a-t-il souligné.

Or, la CGT sait "d’expérience que les discussions avec le gouvernement et le patronat ne sont pas systématiquement synonymes de succès". "Il est clair qu’il faut poursuivre la mobilisation, sinon on reste dans ce flou", a-t-il poursuivi. "Tout ce qui peut être fait, avant le 18, dans les entreprises ou les branches professionnelles pour réinsister sur le fait que les salariés exigent des mesures concrètes d’application immédiate, sur la base de la plate-forme des huit syndicats, sera autant de points d’appui lorsque nous nous retrouvons à la table des négociations", a-t-il lancé.

Comme le journaliste évoquait une inflexion du chef de l’Etat, M. Thibault a jugé que "non"."On ne peut pas à la fois dire, "nous sommes devant une crise précédent", et dire dans le même mouvement "les réformes que j’ai décidées il y a un an ou six mois, je continue de les faire", a fait valoir le numéro un de la CGT. Il a aussi reproché à Nicolas Sarkozy de vouloir agréer le projet de convention d’assurance chômage "approuvé par un seul syndicat sur cinq" car ce faisant, "il prend parti et nous empêche d’obtenir d’autres améliorations", notamment pour les jeunes.