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Réforme des retraites : durcir le mouvement face à la surdité du gouvernement

Réforme des retraites : durcir le mouvement face à la surdité du gouvernement

 

 

Le projet de réforme des retraites est débattu à l’Assemblée nationale depuis lundi 6 février 2023. Albi, Le Puy-en-Velay, Le Havre, Châteauroux, Coutance… Partout dans le pays des appels à la mobilisation ont été annoncés jeudi 16 février, pour protester contre le texte. 1 300 000 personnes ont battu le pavé : un chiffre qui témoigne d’une colère qui ne fléchit pas.

C’était l’ « acte V».

Après l’immense succès populaire des manifestations des 19 janvier, 31 janvier, 7 février et 11 février, l’intersyndicale nationale avait appelé à une nouvelle journée de mobilisation ce jeudi 16 février sur l’ensemble du territoire.

1 300 000 personnes dans tout le pays, dont 300 000 à Paris, 40 000 à Lille, 55 000 à Albi et 15 000 à Grenoble ont battu le pavé à l’appel intersyndical à la grève et aux manifestations.

Samedi dernier, l’acte IV du 11 février avait rassemblé  2 500 000 manifestant.es.

Des manifestations très étoffées se sont déroulées dans des petites et moyennes villes : 350 à l’Île de Groix, 600 à Saint-Claude, 1200 à Decazeville, 3500 à Douai, 1400 à Saint-Malo.

Des manifestations ont même eu lieu là où elles n’avaient jamais existé jusqu’à présent, comme à la Guerche dans le Cher, par exemple.

Plus de 250 lieux de mobilisation sont recensés comme autant de symboles d’un pays tout entier vent debout contre cette réforme.

Une présence massive malgré la période des congés scolaires, à caractère interprofessionnel et intergénérationnel dans tous les cortèges, marquée d’une forte détermination, dans une ambiance festive, témoigne du rejet unanime du projet Macron.

Au-delà de cette journée de mobilisation nationale, des initiatives ont lieu chaque jour, à l’instar des retraites aux flambeaux.

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.

Prochains rendez-vous les 7 et 8 mars prochains

 

 

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage. 

Au fil des semaines, les sondages démontrent une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restent sourds à la contestation populaire, les organisations syndicales appellent, dans le cadre interprofessionnel, à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain, y compris par des débrayages quotidiens ; ce qu’ont déjà décidé les secteurs professionnels, comme l’énergie, la branche pétrole, les cheminots ou bien les portuaires et dockers.

La CGT appelle l’ensemble des secteurs professionnels à décider des formes de reconduction de la grève dès le 7 mars.

Selon un récent sondage, 68 % des personnes interrogées estiment que le blocage de la France sera de la responsabilité du gouvernement.

Les inégalités entre les hommes et les femmes, qui persistent de manière alarmante, sont encore renforcées au moment de la retraite. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes pour mettre en évidence et dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.

ParCGT MEL

Contre la réforme des retraites, poursuivre, amplifier et durcir le mouvement !

Contre la réforme des retraites, poursuivre, amplifier et durcir le mouvement !

 

 

Samedi 11 février, 2,5 millions de personnes ont manifesté partout en France contre la réforme des retraites, 70000 à Lille !  La lutte continue avec deux journées d’action interprofessionnelle le 16 février et le 7 mars. Et des grèves reconductibles si le gouvernement et le Parlement restent sourds au rejet massif du projet par nos concitoyens.

Ni pause, ni trêve !

Portée par un mouvement social exceptionnel, l’intersyndicale reste en ordre de bataille et durcit le ton avec deux nouvelles mobilisations le 16 février et le 7 mars. Et des grèves reconductibles si le gouvernement et les parlementaires s’obstinent.

Deux millions et demi de manifestants, tous profils confondus, dans toute la France samedi 11 février pour la quatrième journée d’action contre la réforme des retraites. La rue gronde. Malgré cela, le gouvernement s’arque boute sur sa mesure phare, le recul de l’âge légal de départ à 64 ans qui cristallise les oppositions.

Depuis trois semaines, le mouvement social est massif et ne désarme pas, démonstration que nos concitoyens rejettent catégoriquement ce projet injuste et mensonger défendu par le gouvernement.

 

La CGT appelle à généraliser les grèves

Suite des événements ? Les huit syndicats représentatifs des salarié.es appellent à deux nouvelles journées d’action 16 février, pour la deuxième semaine d’examen du texte de la réforme à l’Assemblée nationale. Puis le 7 mars quand il arrivera devant le Sénat.

Dans un communiqué commun, nous demandons au gouvernement de « retirer son projet de loi », et aux parlementaires de « rejeter massivement ce texte ». Nous sommes prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et les députés « restent sourds » aux mobilisations qui ne faiblissent pas.

La CGT estime qu’il faut durcir le mouvement, tout mettre en œuvre pour généraliser les grèves dans les entreprises et services. La CGT-Cheminots appelle d’ores et déjà à la grève reconductible à partir du 7 mars.

La Confédération demande à ses organisations d’interpeller députés et sénateurs dans les territoires pour qu’ils ne votent pas le projet de loi. Et à agir le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.

Devant l’obstination et le mépris du gouvernement et les provocations d’Emmanuel Macron qui s’entête à ne pas entendre la contestation populaire, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ainsi que les autres dirigeants syndicaux iront manifester le 7 mars à Albi (Tarn) « pour appuyer l’ancrage fort du mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes ».

Rendez vous  :
LILLE -PORTE DE PARIS – 14H30
JEUDI 16 FEVRIER 

ParCGT MEL

19eme congrès de la CGT MEL : un congrès apaisé, combatif et revendicatif

19eme congrès de la CGT MEL : un congrès apaisé, combatif et revendicatif

 

Le 19ème congrès de la CGT MEL s’est réuni le 9 février 2023 à Mons en Baroeul.

Le bilan d’activité retraçant 4 années intenses d’un mandat inédit a été adopté à l’unanimité tout comme le rapport financier.

Le document d’orientation, fixant le cap pour les 4 prochaines années, a également été adoptée à l’unanimité.

Un congrès dont les travaux ont été riches, un congrès combatif et revendicatif. Plus de 20 interventions ont nourri la discussion qui a abouti à cette résolution En outre, Jef Lair et Sylviane Brousse représentant la fédération CGT des services publics sont intervenus sur les enjeux de la communication, les luttes en cours contre la réforme des retraites, ou encore le 13 ème Congrès de la Fédération qui aura lieu en novembre 2023 à Lille Grand palais et pour lequel bien entendu, la CGT MEL est déjà partie prenante.

La Secrétaire générale de l’Union fédérale des ingé, cadres et technicien-ne-s, Emma Polez, est intervenue sur la formation syndicale à destination des cadres : « les cadres dans la CGT pourquoi comment ? » que la nouvelle Direction mettra en œuvre rapidement. Elle a également engagé le débat sur les questions environnementales à travers le radar environnemental, permettant de caractériser les décisions de la collectivité au regard des impacts écologiques.

Une nouvelle direction syndicale resserrée a été élue par le Congrès, largement renouvelée  : 19 membres pour la commission exécutive , 3 membres pour la commission financière de contrôle.

Fréderic PARISOT a été réélu secrétaire général à l’unanimité pour un deuxième mandat.

Quelques semaines après sa belle victoire aux élections professionnelles, le syndicat ressort donc de ce congrès largement renforcé.  Galvanisé ! La CGT MEL est prêt au combat et prêt à résister ! A de nombreuses reprises, la responsabilité de l’exécutif, au premier lieu duquel, Castelain et Mathon ont été pointées dans l’aggravation de la situation professionnelle et personnelle des agents. La peur est en train de changer de camp a –t- on pu entendre à plusieurs occasions.

Avant d’entonner en fin de séance la traditionnelle « Internationale », il a été rappelé que la priorité de la CGT toute entière était d’être en grève et dans la rue pour combattre la réforme libérale de Macron et sa clique, et imposer un retour à la retraite à 60 ans immédiatement et pour toutes et tous.

Un espace de respiration était prévu comme on dit en langage de manager ! avec le Pap 40, porte parole de l’église de la très sainte consommation. Celui qu’il harangue les cortèges à chaque manif.

Mais malgré son humour ironique, le PAP’40 n’a pas réussi à nous convaincre d’appliquer les axes de sa politique qui tient en trois mots : « Travaille, obéis, consomme ». Nous avons quand même retenu, face au changement climatique, que « Les Générations futures, elles avaient qu’à être là avant ! »

Merci à tous les camarades qui ont aidé à l’organisation de cette journée (logistique, repas…)