cnracl

Archives de l’auteur CGT MEL

ParCGT MEL

Mort de Nahel : le gouvernement doit créer les conditions de l’apaisement

Mort de Nahel : le gouvernement doit créer les conditions de l’apaisement

.
.
Après la mort de Nahel et l’irruption de colère légitime y faisant suite, la CGT condamne les violences, les surenchères sécuritaires et les appels factieux qui se font jour.
.
.

Des personnes sont mortes en Guyane, en Seine-Maritime, ou ont été gravement blessées. De nombreux lieux de travail ont été dégradés ou détruits et parmi eux des services publics essentiels à la vie en commun. Des salarié·es et agent·es ont été victimes de violences dans l’exercice de leurs missions.

La CGT appelle les employeurs à mettre en place les dispositions nécessaires pour protéger les personnel·les exposé·es et adapter les horaires de travail aux restrictions de circulation des transports.

Face à cette situation explosive, les orientations politiques données par les ministères de l’Intérieur et de la Justice ne concourent pas à l’apaisement et la désescalade nécessaires.Au contraire, ils font le terreau de l’extrême-droite qui instrumentalise la violence pour banaliser ses idées et menacer notre démocratie.

Pour sortir de la spirale destructrice de la violence, la CGT demande, en premier lieu – et c’est une condition incontournable – que la justice soit faite pour Nahel. Il faut abroger la loi de 2017 qui autorise la police à tirer en cas de refus d’obtempérer et créer une autorité de contrôle de la police réellement indépendante. Nous demandons, aussi, que les services de police et de gendarmerie mettent immédiatement en œuvre des actions de désescalade et que les préfectures garantissent les libertés de réunion, de manifestation et de circulation.

Au-delà, des chantiers de fond doivent être ouverts immédiatement pour :

  • refonder notre police républicaine et son lien à la population, avec l’engagement d’un travail de fond  en matière de formation, de management et de directive de maintien de l’ordre ;
  • mener une politique active et ferme de lutte contre le racisme et contre toute forme de discrimination dans les services publics et dans la société ;
  • créer d’urgence un plan de renforcement et de financement des services publics à hauteur des besoins sur tout le territoire, dans une perspective de justice et de mixité sociale ;
  • donner à l’école les moyens matériels et humains de permettre à chaque enfant, où qu’il ou elle grandisse en France, de devenir un·e adulte libre et responsable pour se réaliser pleinement en tant que personne, sur son lieu de vie comme au travail ;
  • résoudre la crise sociale et politique qui s’exprime en France sous diverses formes depuis plusieurs années maintenant, avec des actes de solidarité, de revalorisation du travail et de lutte contre la précarité à rebours des politiques menées par le gouvernement.

#JusticePourNahel

ParCGT MEL

La CGT Mel présente ce lundi 3 juillet au Procès de D. Castelain

LA CGT MEL PRESENTE LUNDI 3 JUILLET AU PROCES CASTELAIN

 

 

Le procès de Damien Castelain et de son ex DGS, Bruno Cassette, était programmé pour 4 jour ce lundi matin 9h.

Si le Président arborait un sourire à toute épreuve, Bruno Cassette, l’exécuteur des hautes œuvres devenu sous préfet d’Aix en Provence, avait perdu de sa superbe, de son arrogance et de son assurance. Une satisfaction relative pour la CGT en mémoire de toutes et tous les collègues qui ont subi d’une façon ou d’une autre la main de fer de ce bras droit qui était le véritable patron de la MEL

Côté politique, rappelons qu’une délibération avait été portée au Conseil de Métropole de vendredi 30 juin permettant à la MEL de se porter partie civile. Et nommant Alain Bernard comme son représentant.

 

 

Ainsi, ils-elles n’étaient pas nombreux-ses ce matin les élu-e-s de la majorité métropolitaine venu-e-s soutenir le Président. Seul Christian Mathon, VP fidèle en charge des RH, du patrimoine et du « dialogue social » était dans la salle.

Dès le début de l’audience, une cinquantaine de greffiers et greffières ont envahi pacifiquement la salle pour dénoncer les conditions de travail, le manque d’effectifs, les heures sup non payées, la concurrence faite de multiples emplois précaires (contractuels, stagiaires…), les rémunérations insuffisantes et non revalorisées contrairement à d’autres professions de la magistrature, ou encore l’individualisation des statuts et de ces rémunérations. Bref, des revendications légitimes qui sont celles d’ailleurs de l’ensemble de la Fonction publique. Peut-être cela aura-t-il réveillé la conscience du Président de la MEL quant à la situation de ses agents ? Ainsi il ne serait pas venu pour rien. Car dans ce contexte de mouvement social, et – justement- d’absence de greffier pour l’audience, la Présidente du Tribunal a proposé un renvoi du procès au 12 février prochain.

 

La CGT MEL comprend bien évidemment ce renvoi imputable à la lutte des greffier-ères, mais regrette de devoir attendre encore huit mois dans cette affaire qui depuis 2019 porte atteinte à l’image de la MEL.

Rendez –vous donc en février pour savoir de quelle couleur étaient réellement les pierres bleues !

ParCGT MEL

RIFSEEP : Communiqué Intersyndicale

OBTENONS ENSEMBLE POUR TOUTES ET TOUS UNE AUGMENTATION DE NOS REMUNERATIONS !

 

 

 

Le 12 juin, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini a réuni l’ensemble des organisations syndicales pour annoncer un dégel du point d’indice de seulement 1,5% (soit 7 centimes par point) et une prime obligatoire pour les Fonctions publiques d’État et Hospitalière, mais facultative pour la Territoriale. Nous revendiquons  l’application de cette prime à la Mel dans son montant maximum.

La révision de la valeur du point est très largement insuffisante pour les agents territoriaux qui ont pourtant vu leur temps de travail augmenter sans contrepartie salariale, l’âge de la retraite reporté de deux ans et leurs rémunérations affaiblies par une inflation sans précédent.

En 2022, la MEL s’est engagée à mener une réflexion sur le RIFSEEP. En réalité, il s’est agi exclusivement d’individualiser les rémunérations en rendant variable la part du RIFSEEP liée aux fonctions, c’est-à-dire aux catégories de postes occupés. Ainsi, cela permet à l’Administration de multiplier par 2 voire même jusqu’à 10, suivant sa classification, la part de la rémunération liée à la fonction d’un agent ! La part du RIFSEEP liée aux fonctions des nouvelles-aux recruté-e-s sur des postes de Direction peut désormais atteindre 3500 euros brut (soit 4 à 9 fois supérieure selon les cas) !

 

Cela a au moins un mérite, celui de confirmer que de l’argent pour augmenter les salaires, il y en a !

Alors que plusieurs organisations syndicales ont exigé, dès décembre 2022, l’ouverture immédiate de négociations, la MEL propose seulement d’établir un bilan du RIFSEEP à sa convenance. Aucun financement supplémentaire n’a été annoncé. Pire encore, le principe même d’une augmentation de la ligne budgétaire pour la rémunération des agents n’est pas acquis. Par conséquent, le risque est que l’on prenne sur le RIFSEEP des uns pour donner aux autres, et pas forcément aux moins bien lotis…

Aussi, dans l’intérêt de la défense des rémunérations des agent-e-s de la MEL, la CGT, la FSU, FO, les Autonomes, et la CFDT, ont décidé de constituer un front commun pour :

  • Réclamer un engagement de la MEL sur l’allocation de financements supplémentaires, dans les plus brefs délais, pour permettre une revalorisation générale du RIFSEEP et enrayer la paupérisation face à l’inflation
  • Obtenir la garantie qu’aucune catégorie et qu’aucune classification ne subisse de perte ou de stagnation.

NOUS DEVONS TOUTES ET TOUS, ET IMMEDIATEMENT, OBTENIR UNE AUGMENTATION DE NOTRE REGIME INDEMNITAIRE !

Les difficultés de recrutement de la MEL et le turn over de ses effectifs en hausse doivent faire entendre raison au Président et à l’Exécutif.

Pour la qualité et l’attractivité du service public, pour le respect des agent-e-s et la reconnaissance de leur travail, pour compenser les décisions inflationnistes prises par le gouvernement, la question de la rémunération doit devenir l’une des priorités des organisations syndicales et des agent-e-s de la MEL pour les semaines et mois à venir.

En vue de la rentrée de septembre, nous invitons les collègues à débattre avec nous sur les modalités permettant de faire gagner nos revendications, dès aujourd’hui et à chaque fois que cela sera possible.