LA CGT MEL PRESENTE LUNDI 3 JUILLET AU PROCES CASTELAIN
Le procès de Damien Castelain et de son ex DGS, Bruno Cassette, était programmé pour 4 jour ce lundi matin 9h.
Si le Président arborait un sourire à toute épreuve, Bruno Cassette, l’exécuteur des hautes œuvres devenu sous préfet d’Aix en Provence, avait perdu de sa superbe, de son arrogance et de son assurance. Une satisfaction relative pour la CGT en mémoire de toutes et tous les collègues qui ont subi d’une façon ou d’une autre la main de fer de ce bras droit qui était le véritable patron de la MEL
Côté politique, rappelons qu’une délibération avait été portée au Conseil de Métropole de vendredi 30 juin permettant à la MEL de se porter partie civile. Et nommant Alain Bernard comme son représentant.
Ainsi, ils-elles n’étaient pas nombreux-ses ce matin les élu-e-s de la majorité métropolitaine venu-e-s soutenir le Président. Seul Christian Mathon, VP fidèle en charge des RH, du patrimoine et du « dialogue social » était dans la salle.
Dès le début de l’audience, une cinquantaine de greffiers et greffières ont envahi pacifiquement la salle pour dénoncer les conditions de travail, le manque d’effectifs, les heures sup non payées, la concurrence faite de multiples emplois précaires (contractuels, stagiaires…), les rémunérations insuffisantes et non revalorisées contrairement à d’autres professions de la magistrature, ou encore l’individualisation des statuts et de ces rémunérations. Bref, des revendications légitimes qui sont celles d’ailleurs de l’ensemble de la Fonction publique. Peut-être cela aura-t-il réveillé la conscience du Président de la MEL quant à la situation de ses agents ? Ainsi il ne serait pas venu pour rien. Car dans ce contexte de mouvement social, et – justement- d’absence de greffier pour l’audience, la Présidente du Tribunal a proposé un renvoi du procès au 12 février prochain.
La CGT MEL comprend bien évidemment ce renvoi imputable à la lutte des greffier-ères, mais regrette de devoir attendre encore huit mois dans cette affaire qui depuis 2019 porte atteinte à l’image de la MEL.
Rendez –vous donc en février pour savoir de quelle couleur étaient réellement les pierres bleues !
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