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RIFSEEP : Caviar pour les Uns, queues de cerises pour les autres !

ParCGT MEL

RIFSEEP : Caviar pour les Uns, queues de cerises pour les autres !

RIFSEEP : Caviar pour les uns, queues de cerises pour les autres !

 

 

Durant l’année 2022, suite aux revendications de la CGT, nous avions obtenu du VP Christian Mathon l’engagement à revoir le RIFSEEP. Certes, nos repères revendicatifs fédéraux portent avant tout sur le point d’indice, et l’intégration de toutes les primes et régimes indemnitaires dans la partie indiciaire du traitement.

Mais face à la conjoncture particulièrement défavorable aux agent-e-s public-que-s, nous avons légitimement voulu revendiquer auprès de l’exécutif une augmentation de nos traitements, à travers une revalorisation du RIFSEEP. Pour rappel, une délibération récente permet de déplafonner le RIFSEEP pour les nouveaux-elles recruté-e-s à hauteur de 3500 euros mensuels, et on ose nous dire que la MEL n’a plus d’argent !

A l’initiative de la CGT, une intersyndicale avec FSU et Autonomes a été mis en place:  Nous nous sommes alors appuyé sur le décret n° 2021-904 du 7 juillet 2021 relatif aux modalités de négociations et de conclusion d’accords collectifs dans la Fonction publique, pour exiger l’ouverture ces négociations conformément aux modalités rappelées dans ledit décret, et ainsi, au préalable, mettre en place un accord de méthode avant d’engager les négociations sur le fond. En effet, la question de la part indemnitaire de la rémunération des agents rentre complètement dans le champs d’application de ce décret. En résumé, il s’agissait surtout d’obtenir un accord de méthode préalable pour définir le calendrier, les modalités (augmentation générale, priorité aux plus basses catégories…) et de connaître a priori l’enveloppe financière que la MEL était disposée à investir.

Malgré la loi qui est de notre côté, la MEL, par la voix de son très libéral V-R-P Mathon a refusé de façon dogmatique d’engager les négociations. Le VRP a d’ailleurs l’outrecuidance de considère que les conditions de négo ne sont pas réunies, du fait des Organisation syndicales, qui pourtant, ne faisaient que mobiliser un dispositif législatif !

 

Courrier disponible ici

Alors elle nous annonce que s’il n’y aura pas d’enveloppe dédiée à l’augmentation de la part indemnitaire des salaires, nous sommes invités à discuter en bilatérale de la révision des classifications.

La CGT n’est pas une organisation corporatistes ou catégorielle. Nos revendications ont une portée générale, quitte à ce que certaines catégories les plus fragilisées, puissent être revalorisées dans des conditions plus favorables. Voilà les valeurs de la CGT, et le sens du progrès social. Ce que nous propose Mathon, c’est d’être complice d’un jeu à somme nul ou nous devrions décider avec lui à quel-le-s collègues on prend et à quel-le-s collègue on donne ! Par bilatérales, il organise de fait la division entre les OS représentatives, au détriment de l’intérêt des agent-e-s dans leur ensemble !

La nouvelle direction syndicale issue du Congrès du 9 février dernier tiendra sa première Commission exécutive le 14 mars prochain, et débattra des suites à donner à cette provocation.

Cette question du RIFSEEP est intimement liée à celle des retraites, puisque non seulement les primes ne sont pas prises en compte dans le calcul de nos pensions, mais aussi, l’idéologie libérale au pouvoir, ici comme à l’Elysée nous impose de travailler toujours plus 1607h, et au minimum jusque 64 ans, sans contrepartie financière.

 

 

C’est pour cela que le 7 mars, et les jours qui précèdent et qui suivront, le 8 notamment pour la situation plus déplorable encore de nos collègues femmes, nous devons toutes et tous nous mobiliser contre les mauvais coups qu’on voudrait nous imposer.

 

Pour la CGT MEL,

Le Secrétaire général

 

Frédéric PARISOT

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