NON aux 1607 heures ! Pas une minute de plus !
A l’appel de l’intersyndicale CGT- FSU- Autonomes, nous étions nombreux-ses, le 25 mai dernier, à montrer notre refus d’une augmentation de notre temps de travail. Par la grève ou, simplement, par la présence devant le siège de la MEL, au-delà des pseudo-sondages internes ou réunions à sens unique, nous avons collectivement montré au Président Castelain que nous n’étions pas prêts à accepter ce recul historique.
A l’initiative de nos 40 000 collègues de la ville de Paris, et de nombreuses autres collectivités, une brèche s’est ouverte pour éviter une diminution de nos jours de congés sur la base de sujétions particulières (pénibilité, bruit, pollution….).
L’expertise en cours du cabinet SECAFI sur Biotope apporte de nombreux points d’appui pour, légitimement, prendre en compte au siège ces sujétions particulières. De même, dans les sites extérieurs de la MEL (UT, ENM, SEER…), il est possible d’arguer que les conditions de travail justifient de ne pas appliquer l’augmentation stricte du temps de travail.
Mais pour cela, il faut avoir en face de nous un exécutif prêt à discuter, c’est-à-dire qui ne s’arc-boute pas sur l’aubaine que la loi dite de transformation de la Fonction publique lui offre (économie annuelle de 6,3 millions d’euros sur le dos des agents, suppression de 130 ETP, individualisation des organisations du temps de travail, absence de prise en compte des heures supplémentaires et du « travail au gris »….).
A aucun moment, le Président Castelain n’a pris en compte nos arguments : libre administration des collectivités en matière de gestion du personnel, report de l’application de l’article 47 de la loi de transformation de la FP…
Il faut donc exiger du Président Castelain qu’il change d’angle de vue et demande à ses services de prendre en compte les sujétions particulières de l’exercice de nos métiers et des conditions de travail, pour justifier devant le préfet le maintien des 1533 heures à la MEL. C’est ainsi que la délibération doit être écrite !
PAS UNE MINUTE DE PLUS. Partout, les agents publics s’organisent et luttent autour de ce mot d’ordre. A Paris, une première victoire a permis de diviser par deux les jours de congés supprimés.
Mais compte tenu de l’idéologie qui anime l’employeur depuis le début des négociations, il va falloir intensifier la lutte.
Nous vous donnons à nouveau rendez-vous le jeudi 10 juin,
à partir de midi, devant la Mel pour un rassemblement
et demandons qu’une délégation soit reçue par le Président
Nous déposerons un préavis de grève pour la semaine du 10 au 15 juin.
En effet, le 15 juin s’organisera, à l’initiative de la CGT, FSU, Fédération Autonomes, Sud une journée nationale de mobilisation. C’est aussi le jour où le Comité technique doit examiner / entériner le passage aux 1607 heures. Nous déciderons ainsi ensemble, en Assemblée générale, des suites à donner au mouvement.
Alors plus que jamais, nous comptons sur la présence du plus grand nombre pour peser sur l’exécutif et l’empêcher de nous supprimer nos droits.
Nous demandons à tous les collègues déjà en lutte de mobiliser, dans leurs services, les collègues. Les UT et les sites extérieurs peuvent venir, nous sommes toutes et tous couvert-e-s par le préavis de grève.
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