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Archive annuelle 23 septembre 2019

ParCGT MEL

Courrier au Président de la Mel, préavis de gréve pour le 24 septembre

Courrier au Président de la Mel

préavis de gréve pour le 24 septembre

 

Monsieur le Président,

Je vous prie de trouver en pièce jointe le préavis de grève de notre fédération CGT des Services publics déposé pour la journée de mobilisation interprofessionnelle nationale du 24 septembre prochain.

La CGT Mel s’associe, bien entendu, à cette initiative en relayant ce préavis pour la journée du 24 septembre 2019 de 00h à 24H. 

 

Elle invitera les agents à participer à une heure d’information syndicale le même jour, à 13 heures (salle Patio C) puis à se mettre en grève pour participer à la manifestation lilloise.

Pour notre fédération, parmi les mots d’ordre, nos revendications portent principalement sur les conséquences immédiates de la loi dite de « transformation » de la Fonction publique, le maintien de notre protection sociale et de nos retraites, l’augmentation des salaires et le rattrapage immédiat du gel du point d’indice.

 

Nul ne doute qu’à la MEL, les nouvelles dispositions de la gestion des ressources humaines contenu dans la loi, avec le recours massif aux contractuels, la remise en cause des 35 heures, ou encore la facilitation des licenciements déguisés par l’ouverture des ruptures conventionnelles à la Fonction publique viendra encore accroître l’insécurité des agents de votre collectivité.

 

Ces derniers sont déjà mis à rude épreuve avec les réorganisations permanentes, les classifications Rifseep qui n’ont fait qu’introduire de l’incompréhension et de la concurrence entre les agents, des conditions de travail dégradées avec la perspective d’un déménagement à Biotope, nouvelle arme au service de l’idéologie managériale portée par notre établissement.

Les élus de l’exécutif dont vous-même, sont malheureusement restés très silencieux sur ces sujets.

Après s’être attaqué aux conditions de travail des agents pendant leur activité, le gouvernement va plus loin, avec un système de retraites àpoints qui entrainera nécessairement une diminution drastique des pensions. C’en est trop.

Aussi, je vous informe que la direction syndicale est disposée à vous rencontrer ce 24 septembre au matin.

 

 

Je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Copie : DGS, DRH, Dialogue social, A. Bernard, JL Frémaux, syndicats de la MEL, CGT UL, UD, CSD, Fédération CGT SP, UFICT

Transmission à l’ensemble des adhérents CGT MEL 

 Pour la CGT MEL, 

Le Secrétaire général, Frédéric PARISOT

ParCGT MEL

RETRAITES : UNE AUTRE RÉFORME EST POSSIBLE

RETRAITES : UNE AUTRE RÉFORME EST POSSIBLE.

LES PROPOSITIONS DE LA CGT

 

 

Deux français sur trois sont opposés à la réforme des retraites que prépare le gouvernement et 93% d’entre eux refusent la baisse de leur pension. C’est pourtant ce qui est envisagé, avec le régime par points préconisé par Emmanuel Macron et construit par Jean-Paul Delevoye.

L’entrée de ce dernier au gouvernement démontre d’ailleurs que c’est bien un projet Macron-Delevoye qui est en route avec, pour seul objectif, de nouvelles économies budgétaires sur « le dos » du monde du travail.

Le Premier ministre annonce une période de consultations alors que, depuis 18 mois, l’ex haut-commissaire Delevoye a bâti un projet sans prendre en compte aucune des nombreuses propositions de la CGT.


Il est indispensable d’augmenter le financement des retraites pour, d’une part, améliorer les pensions de tous les travailleurs et travailleuses et, d’autre part, revenir à un âge légal de départ à 60 ans. 
On vit plus longtemps aujourd’hui parce qu’on travaille moins longtemps. Changer cette tendance conduirait à l’effet inverse.
La CGT a chiffré les financements nécessaires en s’appuyant, par exemple, sur ce constat : plus les salaires et les pensions stagnent ou baissent, plus les dividendes versés aux actionnaires augmentent.


La relance de pseudos concertations, quelle qu’en soit la durée, dans la perspective d’échéances électorales à venir, sans volonté de changer radicalement le fond du rapport Delevoye, est inutile. Les questions essentielles sont en réalité, pour toutes et tous : « À quel âge je vais pouvoir partir et avec combien ? », « Combien d’années en bonne santé vais-je pouvoir espérer profiter de ma retraite ? »


Lors de la rencontre avec le Premier ministre, vendredi prochain, la CGT portera donc une nouvelle fois les propositions indispensables à une retraite assurant un départ de toutes et de tous à taux plein dès 60 ans.

Notre système actuel par répartition doit, certes, être amélioré pour prendre en compte la diversité et l’évolution du monde du travail actuel mais à qui fera-t-on croire que ce qui a été créé à la Libération dans un pays ravagé et ruiné par la guerre devrait se traduire, aujourd’hui, par une régression sociale dans une des plus grandes puissances économiques du monde ?
Ce qu’il faut, c’est un autre partage des richesses !

La CGT propose de renforcer la qualité des emplois, de garantir leur stabilité, d’améliorer le niveau des salaires et les conditions de travail. La retraite est bel et bien le reflet de la vie active.


La CGT exige des réponses immédiates sur des questions essentielles que le gouvernement se garde bien d’aborder.

  • La mise en œuvre d’une politique volontariste d’égalité salariale entre les femmes et les hommes, améliorant la retraite des femmes. Celle-ci est encore inférieure, à qualification égale en moyenne, de 20%. Cette décision permettrait d’abonder à hauteur de plus de 6 milliards d’euros  les ressources des différents régimes de retraite existants.
  • La validation de 3 années d’études, au moins, de formation initiale ou continue, de recherche du premier emploi ou période de précarité pour les jeunes qui, aujourd’hui, trouvent un emploi stable en moyenne à 27 ans. L’acquisition des droits par la jeunesse doit être assurée en partie par l’État, de même que ce dernier doit prendre en charge sa formation. L’autre partie doit être prise en charge sous forme de cotisations par les entreprises qui bénéficient de la qualification acquise par les salariés.
  • Le droit de travailler jusqu’à l’âge de la retraite. Moins d’un travailleur sur deux est en emploi à partir de 55 ans, alors que le nombre de chômeurs de plus de 50 ans a triplé depuis 10 ans. Dans ce contexte, le gouvernement veut reculer l’âge réel de la retraite à 64 ou 65 ans… La CGT propose de mettre en place une véritable sécurité sociale professionnelle favorisant le maintien et le retour au travail entre 55 et 60 ans.
  • Elle exige la reconnaissance de la pénibilité au travail, avec l’aménagement des fins de carrière et un droit à un départ anticipé à la retraite à taux plein à 55 ans, voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles. C’est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.

 

D’ores et déjà, la CGT appelle l’ensemble des salariés, les retraités et les privés d’emploi à se mobiliser, dès le 24 septembre, pour imposer une amélioration des droits à la retraite de toutes et tous, pour qu’urgence sociale et urgence environnementale se conjuguent au présent.

 

 

ParCGT MEL

le 24 septembre, stoppons la régression sociale !

Emplois, salaires, services publics, retraites :

Stoppons la régression sociale !

 

 

 

Fonction Publique sabordée : La loi dite de « transformation de la Fonction publique adoptée début août est un outil de casse généralisée des services publics, prévoyant plus de contractuels, des licenciements plus simples à mettre en œuvre, des externalisations facilitées, moins de moyens pour se défendre individuellement et collectivement, des restrictions possibles du droit de grève, un allongement du temps de travail…etc…

Retraite sacrifiée : Le projet de réforme des retraites montre des projections catastrophiques en termes de perte de pouvoir d’achat et de durée de cotisation.

Salaires gelés : Le gouvernement reconduit le gel du point d’indice et maintien le blocage de notre pouvoir d’achat. De janvier 2010 à aujourd’hui, un agent au salaire moyen de la Fonction publique a perdu environ 6000 euros lorsque l’on cumule les pertes enregistrées mois après mois.

Emplois en berne : La Fonction Publique Territoriale est encore et toujours dans le viseur des suppressions d’emploi et de l’augmentation de la précarité de l’emploi, notamment par le développement de contrat de projet et autres formes de contrats précaires…

 

 

TROP C’EST TROP, ENSEMBLE AGISSONS !

 

Trop c’est trop ! Ensemble, agissons !