cnracl

Archive annuelle 18 octobre 2019

ParCGT MEL

Retour sur le Comité technique du mardi 15 octobre

L’écho CGT du CT

 

 

Retour sur le Comité technique du mardi 15 octobre

 

  • la réorganisation de la Direction EPV (Information)

Malgré les promesses initiales de l’administration, de nombreux agents vont être perdants dans cette réorganisation. La CGT a eu raison de s’opposer à ce projet de réorganisation. Des déclassements au niveau du RIFSEEP et des pertes de salaires vont se faire sentir bientôt. Comme partout ailleurs depuis que le RIFSEEP est mis en place, de nombreux agents ne sont pas considérés à hauteur de leur travail, de leur expérience et de leur engagement. Le président du CT s’engage à une clause de revoyure d’ici un an (c’est-à-dire quand il ne sera peut-être plus là) pour analyser la situation des agents de la voirie et la corriger s’il y a lieu. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

PAS DE VOTE

 

  • Bilan social (Information)

Le pourcentage de titulaires sur l’effectif global est passé de 87% à 91% de 2017 à 2018 ce qui nous paraît être une bonne chose. Les titulaires représentent 96% des permanents en 2018.

Le salaire net moyen passe lui de 2562€ en 2017 à 2643 € en 2018 d’où une augmentation d’un peu plus de 3 %, mais il faut prendre en compte le gel du point d’indice et l’augmentation de l’indice des prix de 1,8%  pour cette même année ce qui représente en gros une augmentation d’un peu plus de 1.2% du pouvoir d’achat pour l’ensemble des  agents communautaires toutes catégories confondues de manière non uniforme.

En ce qui concerne l’égalité salariale hommes femmes : +101€ pour les femmes en 2018 contre +65€ pour les hommes.

Pour ce qui est de la catégorie C, la filière administrative majoritairement représenté par des femmes ne progresse que de 10 € passant de 1882€ à 1892€ soit 0.5%, même pas le montant de l’inflation de 1.8%. Il subsiste donc pour cette catégorie une perte sèche de 1.3 % du pouvoir d’achat et il subsiste un écart de 121€ (7%) avec la filière technique qui eux même n’ont pas été gâtés (+ 1.3%). Cela ne compense pas non plus la perte de pouvoir d’achat.

 

 

Notre organisation syndicale porte donc un regard mitigé sur ces avancées.

On peut noter une augmentation des postes d’encadrement stratégique chez les femmes +4 postes.

Sur  l’absentéisme: La CGT rappelle que le taux d’absentéisme dans une entreprise reste un des principaux indicateurs RPS. Nous avions fait la demande qu’une étude interne soit diligentée par le CHSCT pour nous donner une plus fine analyse de cette croissance des arrêts maladies: aucun retour de l’administration sur cette question.

Moins d’agents sont malades, mais les arrêts sont plus longs passant de 40.54 jours par agent en 2017 à 45.91 jours à 2018.

Les injonctions de reprise après contrôle ont été plus fréquentes passant de 1.39% à 9.35% et cela a joué fortement sur la baisse des arrêts justifiés passant de  86.41% à 77.4%.

Le bilan sur les sanctions disciplinaires se caractérise par une augmentation inquiétante des sanctions du 1er groupe passant progressivement de 3 en 2014 à 17 en 2018

PAS DE VOTE

 

  • Changement d’organisation du service propreté (Information)

La CGT refuse l’externalisation d’une partie des tâches qui est présentée et rappelle sa défense de la régie publique. Les tâches pénibles sont en partie reportée sur les agents du privé. La santé au travail de ceux-là restent cependant sous la responsabilité de la MEL Nous restons vigilants sur l’attribution du marché à une entreprise responsable et également sur la situation des agents du service propreté de la MEL ( notamment sur le respect de leur choix de lieu de travail).

PAS DE VOTE

 

  • Modification d’organigramme (Avis)

Malgré nos demandes répétées quasiment à chaque CT, nous avons encore une fois été mis devant le fait accompli: 7 jours avant le CT et seulement 7 jours après le dernier CT, on nous livre un paquet de réorganisations concernant les Finances, les Ressources Humaines, la direction Patrimoine et Sécurité, la Voirie, la direction Energie et le pôle Innovation et Dialogues… Tout cela à voter en un seul bloc ! La CGT, les Autonomes et la FSU ainsi que 2 élus de la MEL ont logiquement demandé le report de ces sujets qui concernent de nombreux agents de la MEL, mais malgré cela, le président du CT Jean-Louis Frémaux est passé en force et a imposé l’étude de ces sujets. Pour cette raison, la CGT, la FSU et les Autonomes ont refusé de prendre part au vote et ont dénoncé une mascarade et un déni de démocratie. Le CT n’est pas une chambre d’enregistrement des diktats de l’administration !

 

Si aucun dialogue n’est possible au CT, nous nous ferons entendre ailleurs et par d’autres moyens !

REFUS DE PRENDRE PART AU VOTE

 

Vos élu.es CGT au Comité technique :

Frédéric PARISOT, Stéphanie GADAUT, Jean-Marc LECOURT, Julie GAYRAUD-VAISSIERES, Christian LOUVET, Vincent MACE, Hélène BERGES, Christophe RIETSCH

 

 

ParCGT MEL

Retraites : les profonds désaccords sont confirmés

Conseil commun exceptionnel sur les retraites : les profonds désaccords sont confirmés

 

 

Le Conseil Commun de la Fonction Publique était convoqué ce 3 octobre sous une forme exceptionnelle avec un point unique à l’ordre du jour : l’application aux agents de la Fonction publique de la réforme systémique des retraites portée par le pouvoir exécutif.

Pour cette occasion, le Haut Commissaire, Jean Paul Delevoye, était présent afin d’exposer le projet gouvernemental et répondre aux questions des organisations syndicales.

Dans sa déclaration générale , la CGT Fonction publique a réaffirmé, en plein accord avec sa confédération, son attachement au système par répartition, financé par les cotisations et à prestations définies, ainsi qu’à l’existence de régimes distincts reposant sur des réalités objectives.

Nous avons en conséquence rappelé notre ferme opposition au régime universel par points, porteur de lourds reculs pour tous les salariés.

Pour les agents de la Fonction publique, nous avons mis en évidence les graves dangers spécifiques que faisait courir la contre réforme du pouvoir exécutif.

Nous avons dit à nouveau que nous avions de nombreuses propositions visant à améliorer les systèmes actuels et assurer le financement de nos revendications.

 

 

Enfin, nous avons exprimé toute notre réserve sur le fait que de réels espaces de concertation soient ouverts par nos interlocuteurs.

C’est peu de dire que ni nos objections, ni les arguments que nous avons avancés, pas davantage que les questions que nous avons posées n’ont reçu de réponses du Haut Commissaire et du Secrétaire d’État.

Plus que jamais, l’heure est donc à déconstruire le discours gouvernemental, à populariser nos propositions alternatives et à élever le rapport de forces.

ParCGT MEL

Un petit Conseil pour la route !

 

Un petit Conseil pour

la route !

 

 

 

En ce jour de Conseil de Métropole de rentrée, la CGT interpelle les élu.es sur la rentrée particulièrement brûlante pour les agents de la MEL, mais qui comporte quelques lueurs d’espoir !

 

Les agents de la MEL vont subir, dans les mois qui viennent, les premiers effets de la loi dite de transformation de la Fonction publique, publiée en plein mois d’aout.

 

85% de ses mesures régressives sans précédent alimentent déjà l’agenda social.  Et la question de l’augmentation du temps de travail, ou de la généralisation du recours aux contrats accroissant la précarité des agents ne tarderont pas à faire sentir leurs premiers effets sur la situation des agents.

 

En cette rentrée, la réforme des retraites pointe également du doigt le régime des agents publics pour mieux justifier une réforme par le bas, où tout le monde sera perdant.

 

 

A la MEL, à peine mis en œuvre, le RIFSEEP ressemble de plus en plus à un grand tripatouillage que le DGS utilise au fil de ses réorganisations pour fragiliser certains agents et en valoriser d’autres, s’assurant ainsi leur servilité.

 

Les procédures de recours circonstanciés ont été un véritable fiasco, malgré l’intervention d’un cabinet qui a fait preuve soit d’un amateurisme exemplaire, soit d’une totale soumission au pouvoir qui le paye.

 

Hélas, la CGT avait raison ! Au fil des réorganisations permanentes, la valse des postes engendre des déclassements massifs pour de nombreux agents, alors que d’autres tirent leur épingle du jeu. Cette lutte des places remet en cause la cohésion des collectifs de travail, et suscite incompréhension, frustration et rancœur. Le système de menaces, sanctions et récompenses que nous avons déjà dénoncé semble désormais institutionnalisé avec ce dispositif.

 

Alors que le DGS et le Président sont régulièrement épinglés par la Voix du Nord pour des affaires à rebondissements, la campagne de répression s’accentue à l’encontre des agents. Nombreux à la MEL, agents comme élus s’indignent de cette différence de traitement ! La présomption d’innocence ne vaudrait elle pas pour chacun ?

 

BIOTOPE : la CGT entendue ?

 

 

Alors que le déménagement vers Biotope approche, la délibération relative à Biotope 2 a été retirée de l’ordre du jour du Conseil !

La CGT a rencontré les groupes politiques sur ce dossier et critiqué tant le concept retenu que les conditions de location ubuesques, pour ne pas dire suspectes. Le transfert de 1500 agents dans un bâtiment prévu pour 900 est un véritable coup porté aux conditions de travail. Au-delà, le parti pris des open spaces, servant un pseudo « vivre ensemble », est une nouvelle arme déguisée pour l’idéologie managériale dans ce laboratoire qu’est la MEL. Nous refusons d’être des cobayes en cages !

 

Le retrait de cette délibération montre que l’intérêt général que nous défendons dans ce dossier semble être également recherché par certains élus du Conseil de Métropole. Notre travail d’information et nos revendications ont été entendues. Nous nous en félicitons. Nous sommes disponibles pour les rencontrer à nouveau. 

 

Un projet alternatif semble en effet se dessiner : celui d’une nouvelle tour qui réponde intégralement aux besoins de relocalisation des agents. Dans ce cas, le bail de Biotope 1 devra être dénoncé et les conditions d’accueil dans  Biotope 2 devront être totalement repensées et regardées avec les agents et leurs représentants.

Cette fin de mandat politique serait-elle propice à une plus grande écoute de la part du Président Castelain et de son DGS ? Il était temps !

 

Alors pour l’intérêt des agents, de la MEL et du service public, profitons – en !