L’écho CGT du CT
Retour sur le Comité technique du mardi 15 octobre
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la réorganisation de la Direction EPV (Information)
Malgré les promesses initiales de l’administration, de nombreux agents vont être perdants dans cette réorganisation. La CGT a eu raison de s’opposer à ce projet de réorganisation. Des déclassements au niveau du RIFSEEP et des pertes de salaires vont se faire sentir bientôt. Comme partout ailleurs depuis que le RIFSEEP est mis en place, de nombreux agents ne sont pas considérés à hauteur de leur travail, de leur expérience et de leur engagement. Le président du CT s’engage à une clause de revoyure d’ici un an (c’est-à-dire quand il ne sera peut-être plus là) pour analyser la situation des agents de la voirie et la corriger s’il y a lieu. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…
PAS DE VOTE
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Bilan social (Information)
Le pourcentage de titulaires sur l’effectif global est passé de 87% à 91% de 2017 à 2018 ce qui nous paraît être une bonne chose. Les titulaires représentent 96% des permanents en 2018.
Le salaire net moyen passe lui de 2562€ en 2017 à 2643 € en 2018 d’où une augmentation d’un peu plus de 3 %, mais il faut prendre en compte le gel du point d’indice et l’augmentation de l’indice des prix de 1,8% pour cette même année ce qui représente en gros une augmentation d’un peu plus de 1.2% du pouvoir d’achat pour l’ensemble des agents communautaires toutes catégories confondues de manière non uniforme.
En ce qui concerne l’égalité salariale hommes femmes : +101€ pour les femmes en 2018 contre +65€ pour les hommes.
Pour ce qui est de la catégorie C, la filière administrative majoritairement représenté par des femmes ne progresse que de 10 € passant de 1882€ à 1892€ soit 0.5%, même pas le montant de l’inflation de 1.8%. Il subsiste donc pour cette catégorie une perte sèche de 1.3 % du pouvoir d’achat et il subsiste un écart de 121€ (7%) avec la filière technique qui eux même n’ont pas été gâtés (+ 1.3%). Cela ne compense pas non plus la perte de pouvoir d’achat.
Notre organisation syndicale porte donc un regard mitigé sur ces avancées.
On peut noter une augmentation des postes d’encadrement stratégique chez les femmes +4 postes.
Sur l’absentéisme: La CGT rappelle que le taux d’absentéisme dans une entreprise reste un des principaux indicateurs RPS. Nous avions fait la demande qu’une étude interne soit diligentée par le CHSCT pour nous donner une plus fine analyse de cette croissance des arrêts maladies: aucun retour de l’administration sur cette question.
Moins d’agents sont malades, mais les arrêts sont plus longs passant de 40.54 jours par agent en 2017 à 45.91 jours à 2018.
Les injonctions de reprise après contrôle ont été plus fréquentes passant de 1.39% à 9.35% et cela a joué fortement sur la baisse des arrêts justifiés passant de 86.41% à 77.4%.
Le bilan sur les sanctions disciplinaires se caractérise par une augmentation inquiétante des sanctions du 1er groupe passant progressivement de 3 en 2014 à 17 en 2018
PAS DE VOTE
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Changement d’organisation du service propreté (Information)
La CGT refuse l’externalisation d’une partie des tâches qui est présentée et rappelle sa défense de la régie publique. Les tâches pénibles sont en partie reportée sur les agents du privé. La santé au travail de ceux-là restent cependant sous la responsabilité de la MEL Nous restons vigilants sur l’attribution du marché à une entreprise responsable et également sur la situation des agents du service propreté de la MEL ( notamment sur le respect de leur choix de lieu de travail).
PAS DE VOTE
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Modification d’organigramme (Avis)
Malgré nos demandes répétées quasiment à chaque CT, nous avons encore une fois été mis devant le fait accompli: 7 jours avant le CT et seulement 7 jours après le dernier CT, on nous livre un paquet de réorganisations concernant les Finances, les Ressources Humaines, la direction Patrimoine et Sécurité, la Voirie, la direction Energie et le pôle Innovation et Dialogues… Tout cela à voter en un seul bloc ! La CGT, les Autonomes et la FSU ainsi que 2 élus de la MEL ont logiquement demandé le report de ces sujets qui concernent de nombreux agents de la MEL, mais malgré cela, le président du CT Jean-Louis Frémaux est passé en force et a imposé l’étude de ces sujets. Pour cette raison, la CGT, la FSU et les Autonomes ont refusé de prendre part au vote et ont dénoncé une mascarade et un déni de démocratie. Le CT n’est pas une chambre d’enregistrement des diktats de l’administration !
Si aucun dialogue n’est possible au CT, nous nous ferons entendre ailleurs et par d’autres moyens !
REFUS DE PRENDRE PART AU VOTE
Vos élu.es CGT au Comité technique :
Frédéric PARISOT, Stéphanie GADAUT, Jean-Marc LECOURT, Julie GAYRAUD-VAISSIERES, Christian LOUVET, Vincent MACE, Hélène BERGES, Christophe RIETSCH
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