RIFSEEP :
Faites-vous entendre le 17 mai à 11h00 !
La mobilisation continue !
– pour que nos métiers soient reconnus –
– pour une réelle revalorisation pour 100% des agents –
Ce Jeudi 19 avril, nous étions plus de 400 collègues présents à l’Assemblée Générale voulue par les Autonomes, la CFTC, la CGT et la FSU. Lors de cette assemblée générale, nous avons ensemble invité le vice-président Alain Bernard au dialogue direct avec les agents.
Cette assemblée générale s’est terminée sur le parvis du R+8 faute de réponses précises de sa part et nous avons décidé lors d’un vote à main levée de poursuivre la mobilisation en intersyndicale. Deux modes d’action ont été retenus : les assemblées générales qui permettent d’entendre les témoignages des collègues, et des débrayages. Depuis cette assemblée générale, de nombreux témoignages ont continué d’arriver aux syndicats qui composent cette intersyndicale. Les déclassements annoncés par des encadrants (en manque flagrant d’argumentation) sont légion. Dans les semaines qui viennent, chacun d’entre nous se verra annoncer son propre classement et ces annonces seront à l’image des annonces déjà faites.
Les Organisations Syndicales ont demandé au Président Damien Castelain de recevoir une délégation composée de représentants des syndicats et de collègues impactés.
Le 19 avril vous avez décidé de déposer un préavis de grève. Nous déciderons ensemble le 17 mai des modalités les plus appropriées pour continuer notre mobilisation.
Pour votre bonne information, nous récapitulons ici l’agenda du RIFSEEP
– 25 mai Réunion DRH/OS
– 28 mai Séminaire des cadres organisé par le DGS (Pour leur faire entendre le fait que ce RIFSEEP doit passer en l’état et coûte que coûte ?)
– 30 mai Réunion de clôture RIFSEEP DRH/OS
– 4, 5, 6, 7 et 8 juin Réunions de la DRH avec les agents sur les sites (Confiées au vice-président Alain Bernard)
– 7 juin Passage du RIFSEEP en CTP
– 15 juin Vote de la délibération du RIFSEEP en Conseil Métropolitain (Aucun chiffre ne nous sera communiqué avant ?)
Jeudi 17 mai à partir de 11h00
Une sangria géante vous sera servie sur le parvis du R+8
RIFSEEP : des agents s’expriment
Ce courrier fait suite à l’échange qui a eu lieu le 19 avril 2018 en salle du conseil, en présence de Monsieur Alain Bernard, Madame Doriane Huart et les nombreux agents MEL mobilisés sur le sujet du RIFSEEP.
Ces derniers jours, nous manifestons notre mécontentement et notre souffrance sans que l’administration ne réagisse, sans qu’un dialogue social ne s’instaure. Les syndicats n’ont pas été écoutés et se sentent méprisés, nous n’avons jamais connu cela au sein de la « maison ».
Nous comprenons l’obligation de mise en place du RIFSEEP lié au décret n° 2014-513 du 20 mai 2014, cependant nous déplorons la méthode et le classement qui en découlent, et qui nous semblent contraires au décret et à la circulaire. Celle-ci reprend des critères d’encadrements, d’expertises, de technicités et de compétences et enfin de risques professionnels selon différents degrés d’exposition. Or, aujourd’hui, seule une classification numéraire décroissante a été communiquée, sans la moindre échelle d’évaluation.
L’absence de critères objectifs et d’entretiens individuels entre l’agent et son supérieur hiérarchique pour établir conjointement la « cotation » d’un poste, conduisent à distinguer de manière arbitraire des personnes qui occupent le même poste. Nous constatons qui plus est une absence d’équité entre les différents services.
Les seuls critères de répartition communiqués le sont oralement. Ces critères sont subjectifs et l’interprétation de la loi par la MEL ne nous semble pas conforme.
Cette classification subjective assumée et, donc, son application engendre de nombreuses injustices, de l’incompréhension, de la souffrance au travail et du mal-être, ainsi qu’un contexte relationnel malsain entre agents, bien loin des valeurs de coopération, de solidarité ou d’esprit d’équipe. Cela divise les équipes, rompt la relation de confiance avec les managers et traduit à la fois une méconnaissance de nos postes et missions, et le manque de reconnaissance de notre travail. L’application de cette méthode qui met en avant certaines personnes envoie de fait un message symbolique fort aux personnes « déclassées ».
D’autres administrations ont établi des tableaux avec des critères objectifs et détaillés, validés en commission technique et entérinés collectivement. Pourquoi ne pas prendre exemple sur d’autres métropoles et mener une méthode similaire ?
Nous souhaitons une construction partagée entre les syndicats et les ressources humaines au sein de comités techniques, de vrais échanges et de vraies négociations. Nous ne souhaitons pas devoir revendiquer individuellement notre classement, cela ne doit pas être à celui qui crie le plus fort.
Suite à la réunion du 19 avril et à l’insuffisance de réponse et de transparence de l’administration (cf. Mel & nous RIFSEEP du 24/4/2018), nous sommes confortés dans le fait que la méthode est désuète, que la classification est erronée et inacceptable en l’état et que de nombreux agents se sentent méprisés. Nous demandons à ce qu’un tableau de critères objectifs soit établi conformément à la circulaire nationale, et par conséquent, le report de la délibération de juin 2018, censée entériner cette classification et qui apparait comme prématurée.
Nous demandons une égalité de traitement pour tous et dans le respect des personnes.
Un groupe d’agents
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