Questionnaire sur le service propreté :
« Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage »
Sur Sezam, un questionnaire est mis en ligne pour évaluer le travail des agents du service propreté.
Ce procédé consiste uniquement à remettre en cause le travail effectué par les agents.
La réalité est pourtant implacable : les effectifs de ce service sont en berne. Et la fin de nombreux contrats précaires en fin d’année va encore accroitre ce sous-effectif.
Les pistes d’amélioration sont plutôt simples : retrouver des effectifs suffisants pour pouvoir effectuer les missions de ce service.
C’est ainsi et uniquement ainsi que la satisfaction des usagers et les conditions de travail pourront être améliorées.
Ce questionnaire amènera des dérives risquant ainsi de montrer du doigt des agents qui se démènent tant bien que mal pour assurer la propreté de nos locaux dans des conditions plus que difficile. Cela pourrait se répéter et se généraliser à d’autres services et d’autres fonctions. Ce n’est pas morale ; il faut s’y opposer !
Il eu été préférable de créer un panel d’agents du service propreté et d’usagers pour évaluer les besoins. Cela aurait permis de prendre en compte la parole des agents (à qui on ne demande jamais leur avis) autant que celle des usagers. Il aurait pu en ressortir beaucoup d’éléments constructifs pour l’avenir du service.
C’est une nouvelle déstabilisation du service de propreté. On voudrait brader ce service public à des entreprises privées, on ne s’y prendrait pas autrement..
« Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage ».
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